Pourquoi un renouveau de la théorie de l'offre de monnaie ?
Documents Gratuits : Pourquoi un renouveau de la théorie de l'offre de monnaie ?. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar sypher • 21 Avril 2013 • 10 357 Mots (42 Pages) • 1 253 Vues
Introduction Générale
Pourquoi un renouveau de la théorie de l'offre de monnaie ?
2 courants principaux en sociologie, l'individualisme méthodologique et le holisme.
La théorie monétaire a évolué. Si on considère comme point de départ la fin du XVIII ème, car c'est la période où on a vu naître les premières banques centrales. La théorie monétaire s'est déplacé de l'analyse de l'offre de monnaie vers l'analyse de demande de monnaie pour revenir à celle de l'offre, laquelle constitue le centre de l'analyse monétaire depuis la seconde moitié des années 1970.
La demande de monnaie c'est ce que Léon WALRAS en 1874 appelé l'encaisse désirée. Il s'agit de la quantité de monnaie détenue par l'agent économique. Lorsqu'on parle de la théorie de demande de monnaie on parle plus précisément des déterminants de la demande de monnaie.
Qu'est ce qui explique la détention de monnaie ?
Ce renouveau de la théorie de l'offre de monnaie a une double origine.
Une origine que l'on trouve dans les faits économiques, autrement dit, la considération ou la prise en compte de circonstances économiques nouvelles.
La seconde origine se trouve dans l'émergence ou l'évolution de certaines théories économiques.
Les circonstances économiques nouvelles.
4 faits marquants :
⁃ Les échecs des politiques interventionnistes.
⁃ Les transformations du système monétaire international.
⁃ La création et l'élargissement de la zone Euro.
⁃ La vague de déréglementation financière, à laquelle s'ajoute l'apparition des nouvelles technologies utilisées pour le paiement → la monnaie et les prix.
Les échecs des politiques interventionnistes :
Dans les années 1970 apparaît un phénomène économique jusqu'alors jamais connu celui de la stagflation. Ce phénomène de la stagflation va contribuer à remettre en cause la politique interventionniste, ainsi que la logique Keynésienne.
La stagflation signifie une coexistence d'inflation-chômage avec une croissance quasi nulle.
La stagflation remet en cause la logique interventionniste keynésienne, car si le taux directeur r diminue et que C + I augmente alors la production ainsi que l'emploi augmente. Effet bénéfique. Mais cette baisse du taux d'intérêt peut entraîner des questions d'arbitrage, car là où je pouvais gagner en emploi je perdrai en inflation. Car d'après l'analyse de Philips il y a une relation inverse entre inflation et chômage. Les autorités monétaires pouvaient lutter contre le chômage au détriment de l'inflation mais elle pouvait aussi lutter contre l'inflation au détriment du chômage (courbe de Philips).
Les transformations du système monétaire international :
Le 15 août 1971 Nixon met fin aux accords de Bretton Woods. À la fin de la seconde GM de nombreux pays décident de se rencontrer à Bretton Woods pour reconstruire un ordre monétaire international (nouveau système monétaire international, stable), l'échange a été entre deux nations États Unis et le Royaume-Uni. Ces deux nations avaient un point commun en plus de la stabilité, qui est le rôle de l'or.
Il y avait plusieurs phases aux paiements internationaux, celle en or et argent, puis vient la phase de paiement en billet (en valeur d'or) puis une troisième phase qui est celle du Gold Bullion Standard où le rôle de l'or était toujours présent mais il fallait avoir l'équivalent d'un lingot d'or en billet de banque pour pouvoir l'échanger (convertibilité entre les banques car elles avaient suffisamment d'argent), puis vient la phase de Bretton Woods, celle de Gold Exchange Standard, où les monnaies de base étaient convertibles entre elles et ces monnaies de bases étaient convertibles en une seule monnaie (monnaie de référence) qui est la seule monnaie convertible en or (dollar).
Système qui dure jusqu'en 1971, où il n'existera plus aucun lien entre la monnaie et l'or (flottement généralisé des monnaies, le taux de change des monnaies et déterminé sur le marché des changes, flexibilité du taux de change).
Là où la stabilité monétaire était garantie par l'or, il y a ici un renouveau de l'offre de monnaie.
La création de la zone Euro, et le processus d'élargissement de la zone Euro.
Cette construction de la zone Euro date du traité de Rome de 1957. L'abandon de Bretton Woods par Nixon en 1971, va accélérer le projet de construction de la zone Euro. Il n'y a plus de référence à l'or. D'où une réflexion pour l'UEM (union économique monétaire) qui a vu le jour le premier janvier 1999, et non pas en 2002 où c'est l'Euro fiduciaire qui est né.
Pour gérer l'Euro la BCE est née en juillet 1998 physiquement à Francfort. Il fallait mettre en place le système politique de gestion à savoir le gouverneur, qui sera Allemand (le 1er) et la mise en place d'un conseil de gouverneur qui est le plus représentatif possible.
Avant la mise en place de la période Euro, chaque pays avait sa banque centrale et son gouverneur de banque centrale. L'objectif était de garantir une représentation de chaque pays à travers le gouverneur de sa banque centrale. Ce sont les gouverneurs des banques nationales qui seront amenés à prendre les fonction au sein de la BCE.
La répartition du pouvoir de décision au sein de cette banque est le sujet le plus important.
La déréglementation financière et l'apparition de la monnaie électronique.
Depuis les années 1980 on est dans une phase de déréglementation financière et bancaire.
Ex : abandon progressif du contrôle des changes, la libre circulation des monnaies, le décloisonnement des marchés financiers qui a entraîné l’expansion des échanges
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