PRÉPARER L'ÉPREUVE D'ÉCONOMIE GÉNÉRALE ET DROIT
Mémoire : PRÉPARER L'ÉPREUVE D'ÉCONOMIE GÉNÉRALE ET DROIT. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar Rey33 • 27 Mars 2013 • 2 290 Mots (10 Pages) • 955 Vues
29717CTPA0312V PRÉPARER L'ÉPREUVE D'ÉCONOMIE GÉNÉRALE
ET DROIT
V0 1
PREMIÈRE PARTIE – ÉCONOMIE GÉNÉRALE (20 points)
Exploitation d’une documentation économique : L’eau potable, un bien public ?
MÉTHODOLOGIE : ANALYSE D’UN DOSSIER DOCUMENTAIRE ET RÉALISATION D’UN ARTICLE DE SYNTHÈSE
Barème de la note structurée
Forme : 2 points
Question 1 : 4,5 points
Question 2 : 4,5 points
Question 3 : 4,5 points
Question 4 : 4,5 points
Le présent article de synthèse, destiné à figurer dans la revue de l’association, permet de répondre à des questions
importantes, susceptibles d’intéresser les lecteurs. La première question permettra de trancher quant au caractère ou non
de bien public en ce qui concerne l’eau. La seconde question interroge sur la coopération souhaitable entre les États et
les organisations internationales, quant à la gestion des ressources en eau. Enfin la troisième question met en avant les
arguments énoncés par l’OCDE pour justifier de l’intervention des entreprises privées, en matière de production et de
distribution d’eau potable. La dernière question a pour objet de démontrer que la généralisation de l’accès à l’eau
potable est un investissement économique et social rentable pour les États.
1. Selon la définition et les critères de Kindleberger, l’eau potable est-elle un bien public ?
En économie, un bien public est un bien ou un service dont l’utilisation est d’une part non rivale, c’est-à-dire que la
consommation du bien par un agent économique (ménage ou entreprise) n'a aucun effet sur la quantité disponible de ce
bien pour les autres individus, par exemple, le fait que je respire ne prive pas les autres d'air. D’autre part, la
consommation du bien ne peut être exclusive, c'est-à-dire qu’une fois que le bien public est produit, tout le monde en
bénéficie, par exemple le fait que quelqu'un écoute la radio n'empêche pas quelqu'un d'autre d’écouter la même
émission.
L’eau potable est dans la plupart des nations non rivale, c’est-à-dire que la consommation d’un agent n’exclut pas de la
consommation un autre agent. À l’inverse, la production est le plus souvent accessible aux seuls bénéficiaires du service
(acteurs économiques abonnés au circuit d’eau potable), c’est-à-dire qu’il est évidemment possible d’exclure les nonabonnés
du service.
2 CORRIGÉ 03 29717CTPA0312V-V0
Pour cette raison, l’eau potable ne peut être considérée comme un bien public, mais comme un bien dit « de club ».
2. Nature de la coopération souhaitable entre les États et les organisations internationales, quant à la gestion des
ressources en eau
Entre les États et les organisations internationales, la coopération a tout d’abord comme objectifs de :
– dégager des ressources financières susceptibles d’être utilisées pour renforcer l’accès à l’eau potable dans les pays
en développement ;
– favoriser les transferts de technologie entre les nations développées et les pays en développement sur l’ensemble des
problématiques liées à la production et à la distribution d’eau ;
– mettre en place un programme d’actions permettant d’atteindre les objectifs du Millénaire, et notamment l’objectif
n° 7, à savoir la réduction de moitié du pourcentage de la population n’ayant pas accès à l’eau potable dans le
monde ;
– plus globalement, la décennie 2005-2015 se voulait être la période où les organisations internationales souhaitaient
mobiliser tous les acteurs pour mettre en oeuvre des projets d’envergure dans tous les pays en développement afin de
renforcer l’accès à l’eau potable ainsi qu’aux services d’assainissement de base.
3. Arguments justifiant de l’intervention des entreprises privées, en matière de production et de distribution
d’eau potable et risques associés
L’OCDE énonce plusieurs arguments en faveur de l’intervention des opérateurs privés dans la gestion des réseaux
d’eau. Il s’agit notamment de :
– bénéficier des capitaux des entreprises privées, permettant ainsi de limiter les investissements des pouvoirs publics
(et son corollaire l’endettement) ;
– limiter les charges d’exploitation liées à la gestion des personnels (fonctionnaires) employés dans les services des
eaux ;
– bénéficier de l’expérience et du savoir-faire des entreprises privées en matière de construction et d’exploitation de
réseaux, de sûreté quant à la qualité des prestations fournies ;
– pouvoir imposer un cahier des charges strict et octroyer les concessions aux entreprises « moins disantes » en termes
de prix ou encore à celles qui rétribueront le plus les administrations publiques.
Les entreprises privées, si elles sont effectivement
...