PME marocaines
Compte Rendu : PME marocaines. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar dissertation • 16 Août 2014 • 909 Mots (4 Pages) • 2 566 Vues
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onscients de l’importance des PME dans le tissu économique, l’état marocain et le secteur privé, inspirés du discours royal de juillet 2008 , ont conclut en Janvier 2009 le pacte national pour l’émergence industrielle qui a aboutit à la mise en place d’un contrat programme s’étalant sur la période 2009-2015. L’une des idées fondamentales de ce contrat programme est la nécessité de traiter l'ensemble du tissu des entreprises, sans exception, à travers plusieurs chantiers majeurs dont l’un traite de la compétitivité des PME.
En plus du contrat-programme, plusieurs mesures d’accompagnement des PME furent mises en place. Quel en est l’impact? Sont-elles suffisantes? Quels seraient les bienfaits des autres mesures proposées ?
Spécificités des PME marocaines et leur contribution à l’économie
Selon la définition de la PME par l’ANPME , les données du pacte de l’émergence et les statistiques de la confédération de la PME, celles-ci représentent 95% du tissu économique marocain en nombre- dont 87% ont un chiffre d’affaires inférieur à 10MMAD- soit des TPE, 40% de la production nationale et 31% des exportations. Le tissu économique demeure cependant fragile et morcelé dans la mesure où la croissance des PME est faible et le nombre d’entreprises créées chaque année reste très limité.
Les petites et moyennes entreprises marocaines souffrent de plusieurs maux, ce qui les rend vulnérables et ne leur permet pas de remplir pleinement leur rôle en termes d’innovation et de compétitivité puisque leur souci capital est la survie et non l’expansion et le rayonnement à l’international.
Celles-ci sont pour la plupart des entreprises familiales sous capitalisées avec des fondamentaux de faible qualité compte tenu de leur capacité limitée d’investissement et de financement. D’autant plus qu’avec la lourdeur administrative combinée avec une fiscalité peu avantageuse, leur développement est incontestablement entravé.
D’après une étude réalisée par le CDVM relative au financement des PME au Maroc, il ressort pour un échantillon de 120 entreprises opérant dans trois secteurs d’activité différents, à savoir BTP, commerce et manufacturier , que :
La structure de l’actif est déséquilibrée avec une prépondérance de l’actif circulant au détriment de l’actif immobilisé (En moyenne, l’actif circulant représente 3,5x l’actif immobilisé). Ceci reflète la capacité limitée des entreprises à investir ce qui les oblige à s’orienter vers des activités peu capitalistiques. Par conséquent, les PME marocaines peinent à rivaliser avec les entreprises industrialisées.
Les actifs incorporels sont faibles relatant ainsi la proportion réduite d’investissement réservée à la R&D et les brevets et licences. Les immobilisations incorporelles représentent en moyenne, tout secteur d’activité confondu, 7% du total des immobilisations.
Le niveau des stocks est lui aussi problématique, puisqu’il représente en moyenne près de 30% de l’actif circulant ce qui immobilise donc des liquidités et crée d’énormes besoins en fonds de roulement d’où la nécessité de financements additionnels. Une comparaison de la trésorerie Passif vs. trésorerie Actif fait d’ailleurs
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