Objet De La Science économique
Rapports de Stage : Objet De La Science économique. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar TANGERMAROC • 15 Janvier 2012 • 454 Mots (2 Pages) • 1 759 Vues
3
1 Comment faire de l’histoire
de la pensée économique ?
1. L’OBJET DE LA SCIENCE ÉCONOMIQUE
La question même de la définition de l’objet de la science économique, du questionnement
qui l’identifie comme discipline autonome, a reçu, dans l’histoire de la
pensée, des réponses diverses. Identifiée à une science des richesses à la période
classique, elle se définira ensuite comme la science des choix individuels en univers
de rareté. Au-delà de ces définitions particulières, la question commune qui rassemble
les économistes est celle du processus de formation des « grandeurs » économiques.
À son tour, cette question renvoie à l’interrogation fondamentale, et
partagée, sur les conséquences sociales de l’individualisme.
a) À la période « classique » : l’économie politique, science des richesses
La période classique couvre le XIXe siècle (cf. fiche 9). Elle commence avec Adam
Smith (Recherches sur la nature et les causes de la richesse des nations, 1776 :
cf. fiche 13), se poursuit avec notamment David Ricardo (Des principes de l’économie
politique et de l’impôt, 1817 : cf. fiche 14) et s’achève, à la fin du siècle, avec Karl
Marx (cf. fiches 17 et 19) qui est, d’une certaine manière, le « dernier des classiques ».
Les classiques sont donc des contemporains de la première révolution industrielle,
du développement du capitalisme industriel, puis de ses crises dans la seconde moitié
du XIXe siècle.
Leur interrogation principale concerne donc ce qu’on appellerait aujourd’hui le
processus de croissance économique, c’est-à-dire le processus d’accumulation des
richesses : il s’agit de s’interroger sur 1) les causes de la richesse (ce qui conduit à
s’interroger sur le processus de production, le mécanisme de la division du travail
et les mécanismes de l’échange) ; 2) sur sa nature (ce qui conduit à s’interroger sur
la nature de la monnaie et les concepts de valeur et de prix) ; 3) sur sa répartition
(détermination des revenus et mécanismes de la redistribution).
En corollaire, ils s’interrogent sur les limites éventuelles que pourrait rencontrer ce
processus d’accumulation des richesses, et ce notamment à l’occasion de l’analyse
des crises et des cycles.
Point clef
Au-delà
...