Monnaie et financement de l'economie
Étude de cas : Monnaie et financement de l'economie. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar amam74 • 13 Avril 2014 • Étude de cas • 4 483 Mots (18 Pages) • 1 066 Vues
TITRE 1 : MONNAIE ET FINANCEMENT DE L’ÉCONOMIE
CHAPITRE 1 : MONNAIE ET MOYENS DE PAIEMENT
Section 1 : Les fonctions de la monnaie
Unité de compte : Calculer la valeur du bien et permettre l’échange.
Intermédiaire des échanges : Un bien est accepté par l’ensemble de la communauté s’il est accepté pour le paiement de dettes issues d’un échange.
Réserve de valeur : Un bien est une réserve de valeur s’il permet d’échanger dans le futur (les agents conservent de la monnaie pour constituer portefeuille, patrimoine, etc).
Section 2 : Les formes de la monnaie
Le troc : Echange de marchandises entre elles.
La monnaie objet : Choix d’objet pour jouer le rôle d’équivalent général.
Métaux précieux : Métaux divisibles, inaltérables, rares : valeur.
Billet de banque : Les orfèvres et banquier du Moyen-Âge ont constaté que les agents économiques ne réclamaient pas leur or en même temps : Création du billet de banque, avec une valeur non basée sur l’or mais sur la confiance : C’est la monnaie fiduciaire. A partir de 1936, seules les monnaies fiduciaires et scripturales sont acceptées.
Monnaie scripturale : Chèque (le tireur ordonne au tiré de payer une somme déterminée à lui même ou à un agent économique) et virement (transfert d’une somme déterminée d’un compte à un autre).
Section 3 : Anecdotes
Loi de Greshman (XVIème): « Bonne » et « Mauvaise » monnaie.
Palmstruch : Il fonde la banque de Stockholm en 1656 (1ère BC) et création du billet de banque en 1661.
CHAPITRE 2 : LES AGRÉGATS MONÉTAIRES
Les agrégats monétaires servent à mesurer la quantité de monnaie, et donc contrôler la variation des prix. La BCE définit 3 agrégats : M1, M2 et M3. Ils regroupent les moyens de paiement classique et les placements financiers facilement transformables en moyen de règlement sans risque de perte en capital.
Section 1 : M1, les disponibilités monétaires
M1 = Billets de banque + Pièces + Dépôts à vue
Monnaie manuelle et scripturale utilisée pour les paiements.
Section 2 : M2, la quasi-monnaie
M2 = M1 + Dépôts à terme ≤ 2 ans + Dépôts remboursables ≤ 3 mois
M2 – M1 est donc composé de comptes sur livres, comptes à vue non transférables et des dépôts à terme.
Section 3 : M3, la masse monétaire
M3 = M2 + Titres d’OPCVM monétaires + Titres marché monétaires + Titres de créance ≤ 2 ans
M3 – M2 sont les autres placements liquides ou à court terme qui sont sans risque en capital et à rémunération plus élevée.
CHAPITRE 3 : LA CRÉATION MONÉTAIRE
Il y a quatre catégories d’agents économiques liés à la création monétaire:
La Banque Centrale, les banques ou intermédiaires financiers, les déposants, et les emprunteurs.
Section 1 : Création de monnaie par les banques de second rang
Principe général de création de la monnaie scripturale : « Les crédits font les dépôts ». Une banque crée de la monnaie en achetant des actifs non monétaires, qui sont au nombre de trois :
Créances sur l’économie : Rachat de crédit à un agent économique, qui a été octroyé par un autre agent économique (Agents non financiers).
Créances sur l’étranger : Lors d’une exportation de marchandise, une entreprise peut recevoir des devises étrangères qu’elle devra échanger en euro.
Créances sur l’Etat : L’Etat va émettre des emprunts qui vont êtres rachetés par les banques commerciales (bon du trésor).
On constate que l’équilibre entre les crédits et les dépôts est réalisé par le système bancaire par l’intermédiaire du refinancement interbancaire. Il n’y a donc pas de limite à la création monétaire par le crédit. Mais cette création monétaire a des limites :
- Le besoin des agents économiques en crédit
- En étant intermédiaire des échanges et réserve de valeur, la monnaie ne peut se développer de façon indépendante des marchandise échangées. Cela peut créer inflation, donc dévalorisation de la monnaie, perte du pouvoir d’achat, et donc fuite de la monnaie.
- Les banques centrales organisent la création monétaire. De plus dans une économique ouverte, les agents économiques ont besoins de devises étrangères ; Les banques commerciales sont donc dépendantes de la BC.
La Banque centrale, elle, crée de la monnaie « publique » ; Cette monnaie se crée de la même façon qu’avec les banques commerciales. Elle est représentée par des billets de banque centrale mais aussi par la forme scripturale (Chaque banque commerciale doit posséder un compte auprès de la BC pour pouvoir régler, équilibrer ses opérations avec les autres banques commerciales ; On parle de monnaie interbancaire).
Les réserves des banques commerciales sont constituées des sommes sur leurs comptes BC et des billets conservés dans les caisses des BC. Il y a deux catégories : Les réserves obligatoires (Taux imposé par la BC) et excédentaires (Sommes dépassant le taux obligatoire).
On parle de création monétaire si un actif non monétaire (créance sur l’économie, le TB ou l’étrange) est transformé en actif monétaire par une banque commerciale au profit d’un agent non bancaire.
On parle d’émission monétaire lorsqu’elle reste au profit d’une banque mais qu’elle n’est pas mise en circulation dans l’économie. Donc la création monétaire résulte de l’addition entre émission et circulation.
Section 2 : Les multiplicateurs de crédits et
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