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Monnaie

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Par   •  13 Juin 2013  •  Cours  •  465 Mots (2 Pages)  •  687 Vues

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L’approche classique et néo-classique :

En 1568, Jean Bodin est connu par une phrase très célèbre ‘‘il n y a de richesses que d’hommes’’

Il était le premier à évoquer la théorie quantitative de la monnaie en expliquant la hausse des prix en Europe par l’afflux passif des métaux précieux en provenance du nouveau monde.

Cet explication tomba dans l’oublie avec l’avènement des mercantilistes pour qui, l’afflux des métaux précieux a un effet bénéfique sur l’économie.

Il a fallait attendre le 18e siècle et les classiques pour que cet explication soit remise à l’ordre du jour.

Il revient toute fois à I. Fisher le mérite de la formaliser sous forme d’une équation : M.V = P.T

M C’est la quantité de monnaie en circulation (masse monétaire).

V Vitesse de circulation de la monnaie : c’est le nombre de fois, où une unité monétaire est utilisée durant une période déterminée, généralement une année pour des transactions différentes. Elle est supposée être exogène par rapport aux autres variables, et dépend des évolutions dans les modes de paiement, facteurs institutionnels. Ainsi que des habitudes de règlements entre agents. C’est pourquoi elle est supposée être constante, à court terme et peu influençable par les autorités monétaires.

P Le niveau général des prix : il s’ajuste immédiatement et automatiquement aux variations éventuelles de M ou de T ; c’est la seule variable endogène de l’équation. Or V est stable à court terme, à un niveau de transactions T donné, si M s’accroît, P s’accroît dans les mêmes proportions.

T Le volume de transaction durant une période donnée est qui aussi une variable exogène qui dépend du niveau du revenu et donc de la production, et qui ne peut être influencé par les variables monétaires.

Dans la théorie classique et néo-classique, le seul motif de détention de la monnaie, est le motif de transaction : la monnaie n’est jamais désirée pour elle-même, mais seulement pour ce qu’elle permet d’acquérir. Elle est un simple intermédiaire des échanges, qui n’a aucune influence sur l’économie réelle.

Elle est la ‘roue’, le ‘véhicule’, le ‘grand chemin’ qui facilitent la circulation des produits et leur consommation. Elle est utile mais pas indispensable.

En effet, plus de monnaie dans le pays, ne permettra pas de consommer davantage, pour consommer plus, il faut produire plus.

Cette vision des choses, largement partagée par l’école classique, a était systématisée par Jean Babtis Say avec sa fameuse loi des débouchés « les produits s’échangent contre les produits » parce qu’ils se servent mutuellement de débouchés.

La monnaie n’est qu’une simple commodité, les échanges ne sont monétaires que dans leur forme. Le voile monétaire ne fait donc que masquer la réalité des échanges.

Si la monnaie est neutre, une augmentation de l’offre de la monnaie ne doit pas modifier le volume de la production. Se traduisant uniquement par une augmentation générale des prix : la quantité de monnaie en

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