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Max Weber, L'éthique protestante et l'esprit du capitalisme

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Par   •  27 Novembre 2012  •  1 739 Mots (7 Pages)  •  2 156 Vues

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Max Weber, L'éthique protestante et l'esprit du capitalisme

Max Weber est un sociologue et économiste allemand né le 21 avril 1864, il obtient un doctorat en droit (1889), puis d'Histoire économique (1891) et il enseigne l'économie politique à partir de 1894.

Dès 1880, il est proche du «socialisme de la chaire» (courant du socialisme apparut en Allemagne dans la seconde moitié du XIXème, qui réclame des réformes sociales impulsées par l’État et une intervention limité de ce dernier dans l'économie), il s'engage en politique et participe à la rédaction de la Constitution de la République de Weimar en 1919. Il mourra peu de temps après en 1920. C'est recherche porte sur la rationalité, la capitalisme et la sociologie de la religion.

C'est en 1904 et 1905 qu'il publie son œuvre majeur: L'éthique protestante et l'esprit du capitalisme.

Dans cette ouvrage, Max Weber explique le développement du capitalisme à partir du XVIIIème siècle par le développement de l'idéologie protestante.

Dans un premier temps nous verrons l'hypothèse de Weber et l'esprit du capitalisme puis dans un second temps le rapport entre capitalisme moderne et protestantisme et enfin dans un dernier temps les critiques qui ont été formulé contre la thèse de Max Weber.

Dans les premières pages du livres Max Weber fait un constat statistique, dans des régions (ou pays) ou l'on retrouve des catholiques et des protestants, les derniers gagnent mieux leurs vies que les premiers. Enfin, il remarque que les villes et régions qui étaient riche avant la réforme protestante (Calvin) se tournèrent ensuite vers les Églises réformé. Des les premières lignes, l'auteur pose les bases de son raisonnement, il observe que les protestants sont en générale des possesseurs de capital. L'auteur explique qu'il n'établit pas de relation de causalité entre protestantisme et capitalisme mais qu'il montre qu'il existe des points commun. La notion de causalité est importante dans la pensée weberienne, pour lui il n'y a jamais une seule cause à un phénomène mais un ensemble de causes.

A partir de ce constat, Weber émet plusieurs hypothèse qui expliquerait les différences entre protestants et catholiques. La première hypothèse serai que les catholiques soient plus «détachés du monde» (moins attirer par l'argent) que les protestants. Après réflexion, il juge cette hypothèse fausse car certain chrétiens sont issus de milieux commerçants. De plus, il remarque que ce sont ceux qui de part leur religions sont les plus «détachés du monde» qui sont les plus actifs à l'enrichissement personnelle comme «les mennonites». Il émet ainsi plusieurs hypothèse qu'il réfute jusqu'à trouvé la bonne: les protestants seraient prédisposé au capitalisme moderne (rationnelle) de par leur idéologie religieuse qui prône l’ascétisme (rechercher le profit mais ne pas en profité). Il y aurai donc des «affinités électives» entre les valeurs protestantes et l'esprit du capitalisme.

Après en être arriver à cette hypothèse qui s’avère être en quelque sorte la problématique du livre, l'auteur va chercher à valider son hypothèse.

Il commence déjà par expliquer ce qu'est l'esprit du capitalisme. Pour cela, Max Weber cite un texte de Benjamin Franklin, qui selon lui, reflète l'esprit du capitalisme. Plus loin, il ajoute que l'esprit du capitalisme apparaît en même temps que la révolution industrielle, c'est «un esprit nouveau», un changement de comportement des individus vis à vis du profit: «le gain de richesse est devenu une fin en soi».L'esprit du capitalisme est donc un processus de rationalisation spécifique à l'occident. Cette rationalisation est du à une série de mutation sociale et au «désenchantement du monde», c'est à dire la disparition des croyances en la magie et de la croyance de l'action de Dieu dans le monde. Ce «désenchantement» est l'une des conséquences de l'héritage des Lumières-qui ont fortement diffusés les Sciences en Europe- l'Homme comprend maintenant le «mécanisme du monde». Max Weber s'intéresse à la rationalité des actions des individus (les raisons qui guident nos actes). Il observe quatre idéaux-types de rationalité: rationalité «traditionnelle» (l’individu agit conformément au us et coutumes de son groupe), «affective» (les sentiment orientent les actions), «en valeurs» (l'action de l’individu repose sur son adhésion à des valeurs), «en finalité» (l’individu détermine les moyens et les buts de son action). Selon Weber, la rationalité «en finalité» caractérise les sociétés occidentales. Il en arrive à la conclusion que le capitalisme moderne ne serai pas possible sans qu'il y est un esprit du capitalisme. Pour lui, l'esprit du capitalisme est né de l'apparition d'une nouvelle éthique économique trouvant ses origines dans le protestantisme.

Le Capitalisme moderne est décrit par Max Weber comme l' «action économique «capitaliste» celle qui repose sur l'espoir d'un profit par l'exploitation des possibilités d'échange, c'est-à-dire sur des chances pacifiques de profit » . Celui-ci est donc le système économique le plus rationnelle mais comme nous l'avons dit plus haut sans esprit du capitalisme, -sans rationalité «en finalité»- il ne peut il y avoir de capitalisme moderne. Weber qui a formulé l'hypothèse qu'il a des points commun entre les valeurs et le comportements des protestants et l'esprit du capitalisme. Il va donc cherché à valider son hypothèse, à la démontré.

Le protestantisme ascétique (La Reforme) est la clé qui a mené les européens à avoir l'esprit du capitalisme.

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