Marxiste

La vision marxiste semble inadaptée à la société française actuelle, car elle ne prend pas en compte l'importance des classes moyennes dans les processus de changements sociaux→constellation. Le sentiment d'appartenance à une classe sociale s'affaiblit puisque ceux qui se situent dans la classe moyenne deviennent plus nombreux, ma¬joritaires→les catégories sociales intermédiaires se Xplient. Plus généralement les principaux arguments avancés pour conclure à l'effacement des classes sociales sont les suivants :

• l'émergence d'une large classe moyenne ; les individus qui la composent n'ont pas de cse identitaire ;

• le concept marxiste de classe est de plus en plus flou (les directeurs d'entreprise, les cadres supérieurs ou les hauts fonctionnaires sont, au sens marxiste du terme, des prolétaires) ;

• les ouvriers participent à la consommation de masse et ont tendance à adopter les mêmes comportements que ceux des autres classes, notamment de la classe moyenne. De plus, ils perdent leur conscience de classe ;

• les luttes de classe sont de moins en moins fréquentes. .

Mé la précarisation de l'emploi, le maintien, voire l'augmentation des inégalités de re¬venus ont conduit à un retour des approches en termes de classes sociales→ dynamique des inégalités de tous ordres→pas de moyennisat° car mvt de bipolarisat° des richesses sociales dps 80’s et mobilité sociale ne semble plus progresser.

-La fin des conflits de classe ?

Jusque dans les 60’s→ mvts sociaux prof perdent le quasi-monopole du m¬vt social. Il s'étend à d'autres domaines ĉ le consumérisme, l'écologie, le féminisme, l'indépendantisme régional... → revendications deviennent de moins en moins quantitatives et de plus en plus qualitatives (elles ont svt une origine identi¬taire (appartenance régionale, mouvement homosexuel...)). Même au niveau professionnel les syndicats perdent le monopole de la revendica¬tion ; ils sont parfois concurrencés par des coordinations indépendantes. → la crise du syndicalisme du début des années 1970.

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