Marché de la confiserie au Maroc
Analyse sectorielle : Marché de la confiserie au Maroc. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar dissertation • 20 Janvier 2014 • Analyse sectorielle • 4 769 Mots (20 Pages) • 2 459 Vues
The market for Confectionery in Morocco increased between 2002-2007, growing at an average annual rate of 3.2%.
The leading company in the market in 2007 was Nestle S.A. The second-largest player was Mars, Inc. with The Ghirardelli Chocolate Company in third place.
Sur le marché local, la stabilité des prix, la lutte contre la sous-facturation et les efforts d'investissements ont permis à la production de se maintenir. A l'export, le secteur progresse de 20% par an. Pour maintenir cette progression, les professionnels veulent un contrat-programme.
Après plusieurs années difficiles, le secteur de la confiserie a renoué avec la croissance. Et il réalise des performances aussi bien sur le marché local qu’à l’export. Estimée à 800 MDH par an, cette branche de l’agroalimentaire a enregistré une progression moyenne de 6 à 10% depuis 2007, grâce principalement à la lutte contre la sous-facturation dont les résultats se ressentent au niveau des importations (voir encadré).
En effet, les actions menées par l’administration des douanes depuis 2007 pour contrer ce phénomène a permis à la production nationale de se maintenir, d’autant plus que la flambée des cours des matières premières à l’international a ainsi amélioré la compétitivité des produits marocains qui profitent notamment de la stabilité de prix du sucre au niveau local. Il faut également noter que les entreprises ont beaucoup investi durant ces deux dernières années, ce qui a permis d’innover, de diversifier les gammes de produits et aussi de procéder à des extensions des capacités de productions.
Répondant aux besoins du marché, ces entreprises procèdent à des lancements réguliers de produits nouveaux à des prix accessibles à toutes les bourses. Ce qui explique que les prix au kilogramme soient compris dans une fourchette de 40 à 120 dirhams. Le prix unitaire des produits démarre, quant à lui, à 0,50 centime pour atteindre 3 dirhams.
Les exportations absorbent 30% de la production locale
Les exportations de la filière ont, elles, enregistré une progression de 15 à 20% durant les deux dernières années. Ce qui est une bonne nouvelle pour les industriels qui ont souffert, durant plusieurs années, d’une perte de compétitivité à l’international. Réalisant un chiffre d’affaires se situant entre 230 et 250 millions de dirhams, les exportations absorbent environ 30% de la production locale de la filière. Elles sont
en grande partie destinées aux marchés européens, à l’Afrique et aux Etats-Unis.
Pour les responsables de l’Association des biscuitiers, confiseurs et chocolatiers (AB2C), le secteur pourrait mieux faire à l’export si certaines mesures sont mises en place, notamment des incitations fiscales comme c’est le cas en Turquie.
Ces mesures porteraient, selon les professionnels, sur un plan d’aide aux exportateurs accordant des encouragements fiscaux et un allégement du coût du fret qui est élevé et pénalise beaucoup la filière. Pour stimuler les exportations et en l’absence d’une aide des pouvoirs publics, le secteur s’était doté d’un consortium d’exportation. Une expérience qui, pour l’heure, s’est avérée peu concluante, selon des industriels, dans la mesure où les entreprises membres n’ont pas des offres complémentaires mais développent plutôt chacune leurs propres marques et ne peuvent de ce fait mutualiser la prospection. En revanche, les entreprises membres du consortium ont mutualisé les actions de promotion sur plusieurs destinations.
Une douzaine d’acteurs dont cinq de grande taille
Au-delà de cette initiative, l’AB2C explore actuellement les diverses voies pouvant contribuer au développement du secteur. «Le but est, avec l’appui de l’Etat, de mener une stratégie de croissance pour avoir une visibilité quant aux axes de développement», dit-on à l’association qui souligne qu’elle planche actuellement sur un projet de plan de développement. Ce chantier sera réalisé avec l’aide des pouvoirs publics, notamment le soutien du ministère de tutelle et l’ANPME. Ce plan pourrait aboutir à la signature d’un contrat-programme pour la confiserie. Par ailleurs, l’association a également mis en place des programmes de formation en collaboration avec l’Université Al Akhawayne, l’Université internationale de Rabat et le département du commerce extérieur du ministère de l’industrie pour la formation de compétences spécialisées en commerce extérieur, notamment la veille et la prospection des marchés.
Notons que le marché de la confiserie est actuellement structuré autour d’une douzaine d’entreprises dont plusieurs interviennent aussi dans la chocolaterie. Toutefois, on retiendra cinq unités importantes : Maghreb industries, Bam’s, Pastor, Cadburry et Michoc qui dominent le marché. Celui-ci fera certainement l’objet d’une reconfiguration liée au rachat de Bimo par Kraft Foods. Multinationale déjà présente au Maroc, Kraft Foods deviendra donc, après bouclage de l’opération de reprise actuellement en cours, un acteur majeur du marché avec une part de près de 50% de l’activité globale du secteur de la biscuiterie, chocolaterie et confiserie.
Ce marché atteint actuellement 3 milliards de DH dont 800 millions pour la confiserie, 400 pour le chocolat et 1,7 milliard pour la biscuiterie.
Maroc - Confiserie Les importations ne représentent plus que 4% du marché
Atteignant les 39 millions de DH, les importations de confiserie représentent 3 à 4% du marché local. Avec un volume de 2 300 tonnes, elles ont enregistré une baisse de 25% par an depuis 2010. Un recul dû, selon l’Association de la biscuiterie, confiserie et chocolaterie, à la lutte contre la sous-facturation. La gamme des produits importés porte aussi bien sur une offre de moyenne et haute gamme commercialisée à un prix allant de 1 dirham pour les confiseries en provenance des Emirats Arabes Unis ou de la Turquie à 25 dirhams la pièce pour des gammes provenant de l’Europe ou des Etats-Unis.
BISCUITERIE ET CHOCOLATERIE-CONFISERIE
LA BRANCHE TRAÎNE SON GROS BOULET
. Le tarif douanier est incohérent. Informel, concurrence déloyale et fraude fiscale cassent ce qui reste
Ils n’y sont pas allés de main morte, les experts qui ont travaillé sur la branche industrielle des gâteaux, bonbons
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