Management, questions

Tout d’abord, il s’agit de définir ce qu’est une institution traditionnelle . Cinq principes fondamentaux sont les piliers de ce monde traditionnel : La tradition (transmission, imitation, compagnonnage, rituels et conformisme) qui est la base de ces principes, l’amour du métier (honneur, travail de qualité et respect des outils), le culte du pragmatisme (observation et contexte), le respect hiérarchique et pour finir, la personnalisation des relations (paternalisme, contrôle social et loyauté).

L’amour du métier se traduit par un profond sens du devoir et la satisfaction du devoir accompli. Dans l’Armée, par exemple, les militaires sont totalement dévoués à leur métier. Ils exécutent parfaitement ce qui leur est demandé (= travail de qualité), ils ont un certain sens des responsabilités et savent que le devoir est sacré. Il faut également attendre de celui qui respecte la tradition (entre autre, transmise par l’observation), qu’il respecte en même temps les exigences du métier : nous appelons cela, la déontologie. Ceux qui s’enrôlent dans l’Armée ont conscience des exigences que cela demande. Pour finir sur l’amour du métier, le respect des outils est aussi fondamental et dans l’Armée, plus particulièrement, les armes et munitions mis à la disposition des militaires ne sont que simple extension de l’individu. Ils apprennent le métier également grâce au concept de compagnonnage qui désigne les traditions qu’accompagnent le métier et le respect mutuel de la distance hiérarchique; Et ces points se retrouvent parfaitement illustrés par l’Armée.

Autre principe cité : Le culte du pragmatisme, qui est défini par l’observation et le contexte. En observant, l’individu assimile et a plus de facilités à reproduire, donc imiter. L’imitation est une des multiples façons qui permettent de transmettre la tradition. Les militaires sont amenés à observer et à reproduire dans des contextes particuliers (missions, guerres…etc .).

Le respect hiérarchique, comme évoqué précédemment, est primordial dans le contexte de l’Armée. Les grades permettent cette distance hiérarchique et le respect que les individus accordent aux plus expérimentés. L’accent est donc mis sur le rôle ou le rang occupé et non sur la personne en elle-même. Sortir de son rang serait une infraction grave.

Enfin, abordons le principe de Personnalisation des relations. Dans l’Armée, nous retrouvons une certaine considération, un respect, une vision collective, puisque les militaires s’entraident.

Pour conclure, nous pouvons en déduire que l’Armée peut bel et bien être considérée comme une institution traditionnelle puisqu’elle regroupe tous les principes qui illustrent le monde traditionnel .

Question 3 : L’innovation est-elle compatible avec une entreprise ou une organisation traditionnelle?

Premièrement, qu’est-ce que l’innovation? L’innovation se définit par une constante volonté d’amélioration. Dans le cadre d’une entreprise moderne, l’innovation résiderait principalement sur la maximisation de profit, sur l’augmentation des quantités produites…etc. Cependant, une entreprise ou organisation dite traditionnelle ne planifie aucunement ce type d’objectifs.

Dans le management traditionnel, tout réside dans l’imitation, la résistance au changement, la persistance à garder les mêmes méthodes de travail, plutôt que le progrès et le changement comme le management technique. On y privilégie la qualité de l’œuvre et les relations sociales, plutôt que le travail à l’œuvre et l’interaction sociale. Les conditions et les salaires stables ainsi que l’abstraction de changement, sont à la base de ce management traditionnel. Dans ce cadre, il n’est pas demandé de trouver la solution optimale mais plutôt la solution la plus satisfaisante.

Or le management technique est celui qui met en avant cette idée d’innovation,

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