Macroéconomie: les agents économiques

Introduction Macroéconomie

Introduction générale :

        La science économique est la science de l’administration des ressources rares. Elle étudie les formes que prend le comportement humain dans l’aménagement de ces ressources. Elle analyse et explique les modalités selon lesquelles un individu ou une société affecte des moyens limités à la satisfaction de besoins nombreux et illimités. C’est pour cela que l’on est amené à faire des choix.

        Microéconomie : elle étudie le comportement individuel des agents économiques (consommateur et producteur), elle montre comment ces comportements interagissent, et elle analyse le fonctionnement de l’ensemble des marchés qui permet de comprendre la logique de ces interactions et également d’expliquer comment simultanément se déterminent les prix et les quantités échangés.

Macroéconomie : elle étudie les comportements des différents groupes d’agents économiques (principalement l’ensemble des consommateurs, des producteurs ainsi que l’ensemble des administrations publiques), elle analyse les grandeurs économiques agrégées appelées agrégats (tels que la consommation de l’ensemble des ménages, l’investissement de l’ensemble des entreprises, les dépenses publiques, et le PIB). La macroéconomie poursuit 4 objectifs :

-la détermination des variables permettant d’expliquer le comportement des groupes d’agents. On appelle variable toute grandeur mesurable qui se modifie (le revenu des ménages, la consommation des ménages, la production des entreprises, le niveau des prix à la consommation, le SMIC)

-l’étude des relations des variables entre elles afin de déterminer l’existence des liaisons stables, voire des lois, entre ces variables (ex : existe-t-il une relation stable entre la consommation des ménages et leur revenu ? l’investissement des entreprises et la demande globale ? l’investissement des entreprises et le taux d’intérêts ?)

-l’analyse des causes des principaux problèmes économiques qui peuvent apparaître (ex : ralentissement de la croissance ou récession, inflation ou déflation, chômage, déficit des échanges extérieurs)

-l’étude des moyens permettant d’atteindre les principaux objectifs économiques (ex : une croissance forte, la stabilité des prix, le plein emploi, l’équilibre des échanges extérieurs). L’analyse de ces moyens est du ressort des politiques économiques.

        Pour atteindre ces objectifs, la macroéconomie élabore des modèles. Les modèles sont des représentations simplifiées de la réalité. Ils se présentent souvent sous la forme d’équations. Ces modèles permettent d’expliquer des phénomènes économique passées, d’effectuer des prévisions économiques, et de proposer des moyens d’action pour améliorer le fonctionnement de l’économie.

L’économie positive se préoccupe de ce qui « est », donc elle décrit le fonctionnement de l’économie. Les désaccords des économistes lorsqu’ils décrivent le fonctionnement de l’économie peuvent porter sur la façon de quantifier les variables concernées, et le choix du modèle à adopter.

        L’économie normative traite de ce qui « devrait être », donc elle formule des jugements sur le caractère plus ou moins désirables de certaines décisions ou actions. Les économistes ne sont pas tous d’accord lorsqu’ils portent des jugements sur le caractère plus ou moins désirable de différentes décisions ou actions car ils ne se réfèrent pas tous aux mêmes valeurs, et ils ne visent pas tous les mêmes objectifs.

Première partie : La mesure de l’activité économique

        La comptabilité nationale décrit un cadre comptable cohérent : toutes les opérations effectuer par les agents économiques d’une économie nationale au cours d’une période donnée (trimestre, semestre, année). Cette description permet de connaître et de synthétiser la situation de cette économie. C’est un outil indispensable à la mise en œuvre de la macroéconomie, elle fournit les valeurs observées des grandeurs macroéconomiques. La comptabilité nationale et la macroéconomie considère que l’économie peut être vu à partir d’un équilibre qui met en relation la production, le revenu, et la dépense.

La production génère la distribution de revenus, ces revenus donnent lieu à des dépenses qui déterminent à leur tour un niveau de production. Dans ces deux disciplines les agents macroéconomiques sont mis en relation par les opérations économiques qu’ils effectuent, opérations qui sont les flux d’un circuit économique. En ce qui concerne les produits (biens et services) il faut prendre en compte les importations, et les exportations sont une utilisation possible des produits disponibles. En ce qui concerne les revenus, ils ne sont pas dépensés tel quel par ceux qui les ont reçu car il y a des opérations de redistributions qui interviennent. Les dépenses des agents économiques sont rarement identique à leur revenu. En effet, cela donne une capacité de financement aux ménages.

Chapitre 1 : Les agents économiques

Les agents économiques en effectuant un grand nombre d’opérations sur le territoire donné participent à l’activité économique de ce territoire.

Les comptes nationaux ne retiennent pas le terme d’agent économique mais utilisent la notion d’unité.

Les unités dont les opérations sont comptabilisées dans les comptes nationaux sont celles qui ont un centre d’intérêt économique sur le territoire économique de la France, ces unités sont appelés unités résidentes.

Avoir un centre d’intérêt économique sur le territoire économique de la France cela signifie effectuer des opérations économiques pendant une durée d’au moins 1 an.

Le territoire économique de la France comprend principalement le territoire de la métropole et les départements d’Outre-Mer. Les unités résidentes ainsi définies peuvent avoir, ou non, la nationalité française. Ce sont des unités morales ou physiques.

Une unités institutionnelle c’est un centre élémentaire de décision économique caractérisé par une autonomie de décision dans l’exercice de sa fonction principale et par une unicité.

Une unité résidente est dite institutionnelle dès lors qu’elle dispose de l’autonomie de décision de l’exercice de sa fonction principale et qu’elle dispose d’une comptabilité complète, ou qu’elle serait en mesure d’en établir une pertinence d’un point de vue économique et juridique si cela lui était imposé.

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