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Libre Echange

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Par   •  8 Juin 2015  •  1 750 Mots (7 Pages)  •  506 Vues

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Intro :

Pb : Par définition, le libre échange s’oppose au protectionnisme et au mercantilisme. Mais est-ce vraiment le cas ?

I) Les différences avec les définitions

Le libre échange est un moyen de favoriser le développement du commerce extérieur en supprimant toute forme de réglementations susceptibles de limiter l’importation des biens, des capitaux et des services au sein d’un pays. Le but de cette méthode est d’augmenter la richesse des pays qui l’utilise (ndlr : cette méthode), d’augmenter le volume, la puissance et la profitabilité du commerce international.

Les abaissements des droits de douanes ont étés mis en place durant le XVII ième siècle par des physiocrates comme François Quesnay, économiste français.

Sous Louis XVI, son contrôleur des finances décida de supprimer les taxes sur les céréales à l’entrée de chaque province française afin de d’assurer la libre-circulation (donc le libre-échange) ce qui entraina la révolte de la population et donc par la suite, une vague d’émeutes appelée « la guerre des farines ».

Adam Smith, économiste, a élaboré une théorie qu’il a appelé « théorie des avantages absolus» (1776). Dans cet ouvrage, il reprend l’avis des physiocrates qui consistait à faire l’éloge du libre-échange. En effet, il considère que chaque pays doit se concentrer sur la production de biens ou services qu’il est sûre de pourvoir produire à un coût avantageux et délaisser la production dans laquelle il est le moins efficace et doit donc importer ces produits du reste du monde.

Mais que faire si un pays n’a aucun avantage sur ses partenaires commerciaux ? C’est ici que la théorie des avantages comparatifs de David Ricardo (1772-1823) fait effet. Il explique que dans ce cas, le pays devra se concentrer sur la production dans laquelle il est le moins mauvais, à défaut d’être le meilleur.

Nous allons a présent constater que le libre-échange a des avantages mais également des limites. Nous sommes d’accord pour dire que ce mécanisme (Ndlr : le libre-échange) permet de favoriser une croissance économique puisqu’il dope l’activité des entreprises nationales et qu’il active l’ouverture de nouveaux marchés pour celles-ci. Par exemple, pour les pays émergeants comme les BRICS, le libre-échange est une aubaine puisque l’amélioration de la situation économique d’un pays peut également améliorer la situation sociale et donc créer une cohésion au sein du peuple ce qui va participer a la hausse d’un niveau de vie globale. L’IDH (indice de développement humain) est un bon moyen pour le prouver. Cependant, il faut se méfier de ce critère car il qu'il ne concerne que les pays dont la progression économique a déjà débuté. En effet, les pays les plus pauvres, comme la Somalie, ne profitent pas des effets du libre-échange, car ils ne peuvent pas créer de richesses et ont donc très peu de visibilité sur le marché commercial mondial ce qui fait qu’ils ne disposent d’aucun avantage absolu. Par ailleurs, un trop gros nombre d’échanges peut entrainer un déséquilibre : les pays riches peuvent vouloir imposer leurs règles et leurs mesures protectionnistes. Un autre point négatif du libre-échange est le chômage international car il entraine des délocalisations.

Dans le cadre du libre-échange, il y a eu la mise en place du développement des zones d’échange entre pays géographiquement proches. Parmi eux, l’ALENA (1992), qui correspond à l’accord de libre-échange entre le Canada, les Etats-Unis et le Mexique ; Le MERCOSUR qui réunit le Brésil, l’Argentine, le Paraguay et l’Uruguay. Le marché Européen, quant à lui, a été approfondi grâce au traité de Maastricht le 7 février 1992. Ce traité a permis la mise en place, non seulement d’un marché commun entre les pays de l ‘union, mais également d’une union économique monétaire (l’euro) ce qui facilite les échanges entre les pays concernés.

Quant au protectionnisme, il s’agit d’une politique interventionniste dirigée par un ou plusieurs Etats dans le but de maintenir l’emploi dans certains secteurs d’activité ou de diminuer le déficit commercial. Les mesures protectionnistes consistent à réduire les importations avec des barrières tarifaires ou non, des normes ou encore des freins administratifs mais aussi a encourager les exportations grâce a des subventions ou la dévaluation de la monnaie.

Il y a différentes formes de protectionnisme, dans un premier temps nous allons étudier les barrières tarifaires :

Elles permettent d’agir directement sur le prix des produits par le biais de taxes ou de subventions. Ce genre de procédé est un protectionnisme par les prix consistant a taxer les importations afin d’augmenter les prix sur le territoire national. Cependant, ces méthodes de protectionnismes sont de moins en moins appliqués grâce à l’OMC qui remplace le GATT en 1995.

A présent nous allons parler du protectionnisme non-tarifaire. Les barrières « dures » consistent a appliquer des restrictions quantitatives lorsque le volume importer est fixé a un niveau inferieur que celui du libre-échange. Si le pays importateur fixe cette limitation, on parle de contingentement. Si cette limitation est fixée d’un accord commun entre le pays exportateur et le pays importateur, il s’agit de RVE c’est a dire que le pays exportateur accepte cette technique uniquement parce qu’il n’a pas trouvé mieux et qu’il souhaite ouvrir son marché coute que coute.

Il existe également un accord dans lequel un pays exportateur s’engage à ouvrir son marché intérieur en procédant à un pourcentage d’importation ou un pourcentage minimum de son marché en provenance de l’état avec lequel il s’entend. On appelle

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