Les pratiques anti-concurrentielles

DM SES : Les pratiques anti-concurrentiel

1. Les pratiques illégales

     Pour obtenir un pouvoir de marché conséquent, les entreprises sont prêtes à tout jusqu’en arrivant à l’illégal avec l’entente. L'entente anticoncurrentielle est un accord ou une action concertée qui a pour objet ou peut avoir pour effet d'empêcher, de restreindre ou de fausser le jeu de la concurrence sur un marché de produits ou de services déterminés. Cette entente peut prendre diverses formes (écrite ou orale, expresse ou tacite, horizontale entre concurrents sur un même marché ou verticale, comme entre un producteur et un distributeur). En effet les entreprises peuvent recourir à ce genre de pratique afin d’accroitre leur pouvoir de marché. L’affaire Euribor est un bel exemple de scandale, cette entente est basée sur les dérivés de taux d’intérêts ou quatre banques se serait entendue. Suite à cela les banques ont été contraintes de payer une amende de plusieurs millions d’euros.

1. Le Monopole naturel

     Dans un oligopole, une entreprise peut se différencier des autres entreprises de plusieurs façons. En fait, nous pouvons distinguer 3 façons : utiliser l'innovation technologique qui attire réellement les consommateurs à acheter un produit plutôt qu'un autre (monopole de l'innovation), utiliser le privilège/l'exclusivité accordé par le gouvernement pour produire des biens ou des services (monopole institutionnel) et finalement rendre les autres entreprises obsolètes (monopole naturel) avec un rendement plus élevé et des coûts de production plus faibles que les autres, qui feront l'objet de notre étude particulière. Comme mentionné précédemment, un monopole naturel se caractérise par le coût de production le plus bas et donc un rendement élevé ; plus une entreprise augmente sa production, plus le coût unitaire est faible, et l'entreprise augmente donc sa production jusqu'à ce qu'elle puisse approvisionner l'ensemble du marché tout en restant plus compétitive. que toutes les autres entreprises obligent. Cependant, ce monopole naturel crée des barrières à l'entrée sur le marché, empêchant d'autres entreprises de pouvoir s'y développer. Le graphique du Document 2 représente parfaitement une situation de monopole naturel, avec des parts de marché mondiales occupées par différents systèmes d'exploitation de téléphonie mobile. On a vu notamment que les deux leaders du marché en 2010 étaient Apple et Google, mais du coup, en 2011, Google a éclaté et est devenu le leader du marché avec une part de marché de 50% et a progressivement grandi jusqu'à atteindre environ 80% d'ici 2021 du marché mondial.

On note également les barrières à l'entrée créées par ce monopole à un moment où la part de marché mondiale des autres firmes approche les 0 %.

1. Monopole d’innovation

     Comme mentionné précédemment, une entreprise peut avoir plusieurs sources de pouvoir de marché, notamment en raison de différents types de monopoles (institutionnels, innovants et naturels). Comme dernier axe de ce développement, nous nous concentrerons donc sur le monopole de l'innovation. Un monopole de l'innovation se caractérise par une entreprise qui innove/découvre, ce qui en fait la seule entreprise qui vend un produit sur le marché. Cependant, en raison de la concurrence et du marché, cette exclusivité avec l'entreprise est temporaire. Par exemple, nous avons le "iPhone 2G", le premier téléphone tactile d'Apple conçu en 2007, et il a révolutionné le monde numérique car c'était le seul téléphone à proposer cette technologie. Un autre exemple est que récemment, nous avons eu le premier vaccin covid-19 "Pfizer" développé par Bio-N-Tech en 2020

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