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Les déterminants de la consommation

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Par   •  22 Janvier 2017  •  Dissertation  •  1 734 Mots (7 Pages)  •  3 467 Vues

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Les déterminants de la consommation

Historiquement la consommation des ménages est devenue très importante à partir des 30 Glorieuses. La hausse importante des salaires a contribué à créer notre société de consommation que nous connaissons aujourd’hui.                                                                                                           L’INSEE nous donne la définition suivante : « La consommation effective des ménages (71% du PIB en 2013) inclut tous les biens et les services acquis par les ménages résidents pour la satisfaction de leurs besoins, que ces acquisitions aient fait, ou non, l'objet d'une dépense de leur part. La consommation effective des ménages comprend donc, en plus des biens et des services acquis par leurs propres dépenses de consommation finale, les biens et les services qui, ayant fait l'objet de dépenses de consommation individuelle des administrations publiques ou des ISBLSM, donnent lieu à des transferts sociaux en nature de leur part vers les ménages. » Nous allons donc nous intéresser ici plus particulièrement à la consommation des ménages car ils représentent la part des dépenses de consommation la plus importante. (53% du PIB)

N’y a-t-il que des déterminants économiques qui jouent un rôle dans la consommation ?

Nous verrons tout d’abord qu’il existe des déterminants économiques mais aussi des déterminants sociaux.  Il est important d’étudier ces déterminants car il pourrait être intéressant par la suite de comprendre quelles pourraient être les solutions à mettre en œuvre pour stimuler cette consommation….

Intéressons-nous donc tout d’abord aux déterminants économiques qui tournent principalement autour du revenu.

Voyons tout d’abord l’une des théories principales, la théorie keynésienne.

Pour Keynes il y a trois choses, la consommation dépend du revenu, la consommation est fonction croissante du revenu et elle croît moins que proportionnellement que le revenu. Il va ainsi déterminer la propension moyenne à consommer, qui correspond à la propension du revenu qui va être utilisé pour consommer, et la propension marginale à consommer, qui est la propension de consommation supplémentaire qui apparaitra lors d’une augmentation du revenu. Même si le revenu est nul, la consommation, n’est pas nulle, en effet il distingue la consommation incompressible (loyers, assurances…) et la consommation autonome

L’épargne entre en jeu, en effet pour Keynes, la consommation prime sur l’épargne, il part du principe que l’ensemble des ménages déterminent d’abord leur consommation puis ce qui reste est épargné. Alors que chez les classiques comme Smith c’est le contraire, c’est d’abord l’épargne qui est déterminé puis la consommation.

Lorsque le revenu va augmenter les ménages vont épargner une part plus importante de celui-ci, l’épargne est donc une fonction croissante du revenu. En effet la consommation bien qu’elle soit pour Keynes une fonction croissante du revenu, elle ne va pas augmenter proportionnellement avec la hausse du revenu car les habitudes de consommation des ménages ne vont pas forcément changer lors d’une augmentation de revenu.  Cependant on remarque deux effet s sur l’épargne avec une hausse du revenu, un effet de substitution, si l’épargne est mieux rémunéré, le consommateur va renoncer à consommer plus aujourd’hui pour consommer plus demain, et un effet de revenu, quand le revenu  augmente, pour avoir le même revenu tiré de l’épargne on va épargner moins. Généralement c’est l’effet de substitution qui l’importe.

Voyons maintenant ce  que met en place Friedman, il va s’appuyer sur Fischer et aller à l’encontre de Keynes avec sa théorie sur le revenu permanent.

Le revenu permanent est le revenu obtenu en lissant les revenus espérés dans le temps tout en prenant compte de l’impact du temps sur la valeur de ses revenus. On dit alors que la consommation est déterminée dans un cadre inter temporelle, en effet les agents se basent sur les revenus de plusieurs périodes pour déterminer leur consommation, les agents consomment alors en fonction de la richesse qu’ils vont bâtir sur une longue période et non en fonction de leur revenu à un instant t. Sur le court terme les propensions à consommer son instables, parce qu’elles dépendent des anticipations que ce font les ménages du caractère permanent ou non des hausses de revenu qu’ils bénéficient. En effet, cela veut dire que si le gouvernement met en place une politique de relance, il en attend une hausse du revenu des ménages, et que ces derniers vont consommer d’avantage, Friedman réfute cela et dit qu’il faut que cette hausse de revenu soit perçue comme permanente et durable par les ménages, sinon ils ne vont pas augmenter leur consommation. L’efficacité de la politique de relance est donc totalement remise en cause.

Duesenberry va montrer à travers l’effet de mémorisation que la consommation peut aussi être déterminé par des revenus antérieurs.

En effet, la consommation dépend du revenu de la période mais aussi du revenu le plus élevé atteint à la période passée. L’obtention d’un revenu plus élevé modifierait définitivement les habitudes de consommation. Cependant, ce type de comportement n’a de sens que lorsque le revenu baisse. Les effets de mémorisation ont pour limite l’épargne. Tôt ou tard on sera obligés de régler notre niveau de consommation au plus bas car on aura plus d’épargne. La recherche d’un niveau de vie toujours plus élevé joue dans toutes les catégories de revenu, et donc ces d’imitations tendent à augmenter le niveau globale de la consommation. Tant que le revenu augmente régulièrement d’une période à l’autre, et bien la croissance du revenu entraîne une consommation proportionnelle à cette croissance. Tout cela nous amène à comprendre que la consommation peut suivre des évolutions imprévu, irrégulière, lorsque le niveau de revenu cesse de progresser, voir même lorsqu’il diminue.

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