Les Modes De Management

Chaque dirigeant exerce les fonctions administratives dans le style défini que est propre seulement à lui. À toutes les époques on conferait au style la plus haute importance dans la communication humaine et dans la réalisation de la fonction de la gestion. F. Chesterfield disait que "le style est le vêtement de la pensée», et Buffon affirmait que «le style est une personne elle-même». La justice de ces aphorismes se confirme par l'interprétation moderne du style du travail, qui est estimé comme l'ensemble de méthodes de l'influence communes et relativement stables des dirigeants sur les subordonnés en vue de l'exécution effective des fonctions administratives et des buts de l’entreprise.

Le style de la direction s'exprime par les méthodes par lesquelles le chef incite le collectif vers l'exécution énergique et créative des devoirs confiés à lui, et par la manière de contrôle des résultats de l'activité des subordonnés.

On met en relief deux composants dans le style de gestion: les moyens avec l'aide desquels on influence sur les subordonnés, et les relations avec eux, ainsi qu'avec les collègues et des chefs supérieurs. Habituellement, le style est stable, ce qui se manifeste dans la répétition fréquente des certaines méthodes de gestion. Cette stabilité est relative, car le style est généralement dynamique ce qui est apprécié par des nombreux experts. Selon eux, le type de leader - dynamique, et la capacité de diriger - la capacité de changer le style de gestion.

On sous-estime parfois le style de la gestion. Cependant la multitude de faits témoigne du potentiel énorme qui consiste dans la façon de la direction, capable de surmonter les obstacles et amener le système aux résultats hauts.

Le mode de management absorbe les termes objectives et subjectives. Les termes objectifs sont les suivants: les régularités de la gestion, la spécificité de la sphère de l'activité concrète, des exigences communes pour les dirigeants, les caractéristiques sociales et psychologiques des exécuteurs (âge, sexe, qualification, profession, intérêts et besoins, etc), le niveau de la hiérarchie, les méthodes et les techniques de la gestion, utilisé par les chefs supérieurs.

Les qualités personnelles des chefs influencent beaucoup sur le caractère et sur la forme de l'application des modes de gestion differents. En effet, la personnalité se caractérise non seulement par ce qu'elle fait, mais aussi, comment elle fait cela. Le style du travail a l'empreinte inévitable de la personnalité exceptionnelle du chef.

L’impact significatif sur la formation du style est exercé par l'intelligence et la culture générale du manager, le niveau de la formation, les particularités du caractère et du tempérament, ses valeurs morales, la capacité d'être sensible aux besoins des subordonnés, l’aptitude à diriger l'équipe et en même temps à apprendre chez elle, créer une atmosphère d'enthousiasme pour le travail, l'intolérance à toute forme des inconvénients, à l'indifférence.

Ainsi, les qualités personnelles du dirigeant influencent sur le degré de la satisfaction du travail et les motivations de ses subordonnés, la nature de leurs relations interpersonnelles. Par conséquent, les composantes subjectives de style sont déterminés par des traits de personnalité du manager.

Ainsi donc, les facteurs principaux qui déterminent le mode de management sont:

- exigences à la compétence, l'efficacité, la responsabilité, les qualités personnelles, la morale, le caractère, le tempérament, etc;

- la spécificité du système - ses buts et ses objectifs, la structure de gestion et les technologies du management, ainsi que le contenu fonctionnel de l’activité administrative;

- l'environnement - les formes d'organisation du travail, la disponibilité des ressources matérielles, etc;

- les particularités du collectif subordonné – sa structure et le niveau de sa formation, le caractère des relations formelles et informelles, ses traditions et ses valeurs.

Le style exprime les relations qui se forment entre le chef et les subordonnés. On met en relief trois styles de la direction : directif, démocratique et libéral. Nous analyserons les traits caractères correspondants à ces types du management qui se distinguent particulièrement par la manière de la répartition des tâches, les méthodes de la préparation, l'acceptation et l'organisation de l'exécution des décisions, les formes des contacts avec les exécutants et le contrôle de leur activité).

Le style directif (autocratique) se distingue par la centralisation excessive du pouvoir, l'inclination à l'unité de direction dans les formes hypertrophiées, la décision autocratique de la majorité des problèmes non seulement graves mais des problèmes relativement mineurs dans la vie du collectif, la restriction consciente des contacts avec les subordonnés.

Le chef se tenant à ce style est dogmatique, a soif de la soumission des gens à sa volonté, ne supporte pas des objections et n'écoute pas une autre opinion, intervient souvent dans le travail des subordonnés et contrôle durement leurs actions, demande le parcours ponctuel son indications. S'il passe les réunions, c'est seulement pour l'observation de la formalité, car ses décisions, en général, sont prêtes. Le placement des gens en train de la tenue des conférences est soumis à son idéologie (tous doivent être en vue).

Le manager-autocrate ne supporte pas la critique et ne reconnaît pas ses erreurs, cependant il aime critiquer. Il est d'avis que les prélèvements administratifs est le meilleur moyen de l'influence sur les subordonnés aux fins de l'acquisition des hauts résultats de travail. Il travaille beaucoup et oblige à travailler les autres, même au temps supplémentaire. Il peut assumer un risque, en comptant tout "pour" et "contre". Le dirigeant-autocrate demande cependant aux subordonnés tout ce qu'il trouve nécessaire, même si ses exigences sortent assez souvent du cadre des relations d'affaire et amènent à la violation de la législation du travail. Parfois il est incontrôlé dans les relations avec les gens. Mais il peut être l'autocrate bienveillant – correct, qui écoute attentivement les idées des subordonnés, mais néglige leur opinion à l'acceptation de la décision définitive, donc dans ce cas le mode reste directif. En général le manque du respect des proches est caractéristique pour un chef-autocrate.

De temps

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