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Les Crises économique Sont-elles Inhérentes à L'économie Libérale

Note de Recherches : Les Crises économique Sont-elles Inhérentes à L'économie Libérale. Recherche parmi 300 000+ dissertations

Par   •  15 Mars 2013  •  1 005 Mots (5 Pages)  •  2 191 Vues

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DISSERTATION : Les crises financières sont-elles inhérentes à l’économie libérale ?

Introduction

L’observation de l’histoire et plus récemment en 2007 ne laisse guère d’arguments à une réponse contraire. Deux grandes raisons peuvent permettre de comprendre la propension de ce système à connaître des crises. L’imperfection de l’économie de marché tout d’abord, en tant que système essentiellement problématique, et parce que les conditions de son fonctionnement optimal ne sont jamais réunies. La dynamique du capitalisme lui-même fondamentalement instable, en proie à des emballements, que viennent « purger » nécessairement les crises par la suite. Mais enfin, les crises ne sont pas fatales non plus, et certains dispositifs de régulation peuvent être mis en place pour les enrayer. L’analyse s’articulera autour de ces trois idées.

I. Les instabilités de l’économie de marché et les heurts de la main invisible

A. Décentralisation des décisions, rationalité limitée, et fonctionnement aléatoire des marchés

1. Le système de l’économie de marché est un système de décisions décentralisées.

L’économie repose sur la liberté individuelle, la liberté d’entreprendre, d’investir, etc.

Absence de coordination des décisions microéconomiques produit souvent des effets indésirés, effets pervers au niveau macroéconomique, bien éloignés des harmonies supposées de la « main invisible ».

2. Les procédés du marché tiennent fondamentalement aux carences d’information et à la rationalité limitée des agents.

Pour être efficientes, les décisions doivent s’appuyer sur toute l’information disponible.

B. Les rigidités et entraves au bon fonctionnement du marché : l’autorégulation perdue

1. Le modèle néoclassique du marché est un modèle d’échanges purs, sans frictions, impliquant une fluidité et une flexibilité parfaites

La réalité en est très éloignée, et caractérisée par des « rigidités » de toutes sortes : de prix, de salaires, d’emplois, de qualifications, de contrats, de règles, auxquelles s’ajoutent celles qui découlent des interventions publiques.

2. La capacité autorégulatrice du marché se trouve altérée par ces multiples « imperfections ».

Les néolibéraux analysent la crise de la fin du XXe siècle comme le résultat d’un ensemble de rigidités, sociales et publiques, qui étouffent l’économie et bloquent sa réactivité. Au contraire les keynésiens considèrent ces rigidités comme des données de fait, l’économie Les crises sont inhérentes au système et peuvent être durables.

II. Les déséquilibres de la croissance capitaliste

A. Les cycles de croissance et les crises périodiques

1. Les crises sont fréquentes au XIXe siècle.

Ces crises typiques du mode de production capitaliste sont toutes des crises de surproduction, intervenant dans les branches motrices, et s’accompagnent d’une dimension financière.

La récurrence des crises a conduit les économistes à forger le concept de cycle. (Juglar 8 à 10 ans 3 phases expansion, crise et liquidation)

2. La dynamique cyclique tient pour beaucoup d’économistes à l’irrégularité de l’investissement

Montre que les crises de surcapitalisation proviennent d’un excès de crédit qui nourrit l’investissement et mène à

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