Les 5 Piliés De La Finance Islamique
Compte Rendu : Les 5 Piliés De La Finance Islamique. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar linette2014 • 26 Février 2014 • 1 004 Mots (5 Pages) • 781 Vues
Sans aucun doute on dit que le système financier international souffre aujourd’hui, avec sa énième crise à savoir : des excédents de l’endettement et des abondances et exubérances de l’ingénierie financière mondiale.
Face à cette situation critique, la finance islamique s’est démarquée par sa résistance à la crise de l’été 2007, ce qui a attiré l’attention des spécialistes et chercheurs de ce domaine, qui se sont interrogés sur les raisons de son abri, ainsi que sur la possibilité de la considérer comme une solution de remplacement potentielle au système financier actuel.
La finance islamique est née entre les années 60 et 70. Elle a pour but de développer des services bancaires et en assurance ainsi que des produits financiers en conformité avec la charia islamique.
La loi islamique ne s'oppose pas au principe multimillénaire de la rémunération de l'argent prêté, mais au caractère fixe et prédéterminé du Taux d'intérêt En effet, la finance islamique considère que le fondement de la rémunération de l'argent placé est la rentabilité de l'actif ainsi financé et elle seule. Elle exclut par principe l'idée d'une rémunération fixe, déconnectée de la rentabilité de l'actif financé. Autrement dit, la finance islamique se base sur le principe de partage des pertes et profits.
L'obligation principale pour une transaction financière est qu'elle doit se fonder sur un actif tangible afin de permettre le partage des pertes et profits que cet actif génère.
En effet, elle est avant tout une finance éthique, qui privilégie un système de valeurs bâti sur la nécessité d’éviter ce qui est interdit, sur un équilibre entre l’intérêt personnel et l’intérêt public, mais aussi sur les valeurs et les principes de l’équité à savoir la transparence, la sincérité,… Ces valeurs sont d’une importance capitale et doivent se refléter obligatoirement dans les actes et les transactions.
Donc après avoir vu cette petite introduction sur la finance islamique, on présentera dans la suite les principes fondamentaux de cette dernière.
Les principes de la finance islamique :
D’une autre vision, et contrairement à ce qu’on pourrait croire, l’interdiction du prêt à intérêt (le riba) ne constitue pas la seule particularité de la finance islamique. Celle-ci repose en effet sur d’autres principes aussi importants.
• L’interdiction du prêt à intérêt c'est-à-dire le riba :
Il désigne dans le droit musulman, tout avantage ou surplus perçu par l’un des contractants sans aucune contrepartie acceptable et légitime du point de vue de la Sharia. Le riba prend deux formes principales à savoir : Riba Al Fadl et Riba Annassia.
Il a été expressément interdit dans le notre Coran. Le Prophète a maudit celui qui le prend, celui qui le donne, le rédacteur de l’acte et le témoin. Il est interdit de ce fait d’exiger un rendement du simple fait de prêter. L’intérêt est le prix du prêt alors que fondamentalement, le prêt ne doit générer aucun profit. Cette interdiction est valable aussi bien pour l’intérêt contractuel sur le prêt que pour toute autre forme d’intérêt de retard ou d’intérêts déguisés en pénalités et commissions.
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