L’entreprise est un lieu où s’exercent des rapports sociaux. Fiche.

II) L’entreprise est un lieu où s’exercent des rapports sociaux

D’un point de vue économique, l’entreprise est un lieu où on produit pour réaliser du profit. Cependant l’entreprise ne peut pas se résumer à cela et la sociologie montre que c’est aussi un lieu où s’exercent de nombreux rapports sociaux entre individus ou groupes. Ces relations sociales seront parfois coordonnées et parfois conflictuelles en raison d’intérêt divergent.

A) La coordination des actions se fait par la hiérarchie

1. Pourquoi l’entreprise a – t – elle besoin d’une hiérarchie

CA – actionnaire

Un PDG est un salarié

Un patron n’est pas un salarié,

Il a créé et possède l’entreprise

PDG

Direction

Un salarié est une personne employée par un contrat de travail et qui a un salaire.

Les cadres, les ouvriers, les employés, les PDG sont des salariés.

Cadres

Salariés

Maîtrise

Les artisans, les professions libérales, les patrons et les agriculteurs ne sont pas des salariés

Exécution

(Ouvrier/employé)

Une entreprise regroupe de très nombreux groupes de salariés. On peut par exemple distinguer ceux qui produisent, ceux qui encadrent. Pour que l’entreprise puisse fonctionner, il faut que ces différents agents soient coordonnés. Tous les groupes n’ont pas nécessairement les mêmes intérêts, il faut donc qu’il existe un élément extérieur qui assure la coordination, c’est la hiérarchie. La hiérarchie se définit comme le mode d’organisation des entreprises, tel que chaque membre soit subordonné à un autre.

2. Le fonctionnement de la hiérarchie

La hiérarchie fonctionne par un principe de strate successive afin de coordonnés les agents. Si dans la plupart des cas les individus acceptent la hiérarchie, c’est que cela est au cœur de la relation salariale. En effet, on peut dire que la hiérarchie existe dans l’entreprise du fait de la détention inégale des droits de propriété privé entre employeur et salarié. Malgré tout la hiérarchie est encadrée par le droit du travail.

3. Une évolution historique des formes de hiérarchie

Tout au long du développement du capitalisme (depuis la fin du 18ème) nous avons observé une évolution des formes du contrôle hiérarchique, on peut distinguer 3 grandes qui existent toujours aujourd’hui.

-Le paternalisme concerne le 19ème siècle est un mode de contrôle hiérarchique très simple avec 1 patron qui dirige l’entreprise parfois aidé de quelques chefs.

-Le taylorisme s’impose à la fin du 19ème siècle en raison de l’augmentation considérable de la taille des entreprises. L’américain Taylor va mettre en place un système hiérarchique verticale avec une répartition des tâches entre les exécutants et différents niveaux hiérarchique qui vont être chargé de gérer l’entreprise.

-Enfin le Toyotisme apparaît à la fin des années 1980 dans les usines Toyota au Japon. L’objectif est d’impliquer d’avantage les travailleurs dans les décisions de l’entreprise, rendre la hiérarchie un peu moins verticale ainsi qu’accentuer la flexibilité des postes. Le toyotisme va ouvrir la voie vers de nouvelles méthodes de management qui se présente comme beaucoup plus souple. C’est ce qui est mis en avant dans les nouvelles entreprises de technologie ou les Start – up, ces nouvelles méthodes ne sont pas sans pression pour les travailleurs.

De nouvelles méthodes de management se présente comme plus souple par rapport au Taylorisme mais les recherches en sociologie montrent que les pressions sont toujours fortement existantes. Le contrôle direct et vertical a en effet laissé sa place à une évaluation permanente du comportement des salariés.

Approfondissement : Taylorisme / fordisme

La division du travail est théorisée par Adam Smith à la fin du 18ème siècle. Mais ce n’est qu’à la fin du 19ème siècle, qu’un ingénieur américain Frederick Taylor va appliquer cette idée. Il travaille dans une aciérie en tant qu’ingénieur et il va analyser avec rigueur le processus de production. Il arrive au constat que la production est très largement gérée par les ouvriers qui ont donc un vrai pouvoir et qui débouche sur la “flânerie ouvrière“. Il va donc proposer un nouveau mode d’organisation pour supprimer cette flânerie et gagner en efficacité c’est ce qu’on appelle l’Organisation Scientifique du Travail (OST). Il va d’abord diviser

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