L’enseigne Biocoop: Analyse de l’UC sur son marché et émergence du problème

1-Analyse de l’UC sur son marché et émergence du problème

1.1-Présentation de l’unité commerciale

L’enseigne Biocoop est actuellement dirigée par Claude Gruffat, c’est une société anonyme dite coopérative au chiffre d’affaires de 450 millions d’euros en 2009.Ce réseau est un composé d’environs 300 points de ventes en France, répartis dans chaque départements. Dans ce type de structure, les magasins sont des sociétés totalement indépendantes (plus de 70% des sociétés affiliées Biocoop sont des SARL), elles disposent de la centrale d’achat et de l’image de marque de l’enseigne mais doivent respecter la charte Biocoop. L’enseigne est actuellement leader sur son marché avec 49% de PDM contre 18% pour la vie claire son challenger suivi de près par Biomonde et Naturalia qui ont respectivement 17% et 16%.Biocoop des Olonnes est une Société à responsabilité Limité (SARL) crée en novembre 2009 dans la commune des sables d’olonne en Vendée (85).Cette entreprise commercialise des produits biologique et issus du commerce équitable. Son chiffre d’affaires était de 776 692€ en 2009/2010 pour une surface de vente de 300 m² ; répartie selon les rayons à 38.94% CA pour le rayon sec, 17.08% CA pour l’ultrafrais, 13.58% CA pour le non-alimentaire et enfin 12.90% CA pour les fruits et légumes. La stratégie commerciale de biocoop des Olonne est d’être proche de la clientèle, d’être un spécialiste en produits biologique et de vendre des produits de qualité. Ils ont déterminé une politique commerciale axé sur l’aide à l’achat (vente assisté), un accueil convivial ainsi qu’une exigence de qualité de service.

1.2-Analyse externe : l’environnement

On constate une forte évolution de la consommation de produits biologiques qui peut s’expliquer selon plusieurs facteurs… D’abord, Il y a encore peu d’années en arrière, il fallait être un initié pour savoir où trouver des produits issus de l’agriculture biologique. On en trouvait uniquement dans certaines boutiques bien spécialisées. Et ceux qui les consommaient représentaient une vraie minorité. Aujourd’hui les choses ont bien changé : en 2008, le marché des produits alimentaires issus de l’agriculture biologique est évalué à 2,6 milliards d’euros HT soit 1,7% du marché alimentaire national et les GSS sont de plus en plus nombreuses si on en constate l’évolution depuis 1995. Les produits biologiques sont commercialisés dans quatre circuits de distribution essentiels : magasins spécialisés bio, Grandes Surfaces Alimentaires (GSA), vente directe, artisans-commerçants et même dans les cantines. Ensuite, la crise de l’ESB qui a incité les consommateurs à acheter des produits bio pour se rassurer sur leurs qualité.L’encéphalopathie spongiforme bovine plus connus sous le nom de « vache folle » est apparu pour la première fois en 1996 en Angleterre puis dans les années 2000. Cette crise sanitaire trouve son origine dans l’utilisation pour l’alimentation des bovins de farines animales (cadavres d’animaux et carcasses bovines). Ces crises répétitives ne se sont suivies que de baisses temporaires de la consommation de viandes bovines mais elles ont permis d’ouvrir les yeux des consommateurs quant à l’importance des produits qui assurent

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