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Le développement économique et l'environnement sont ils exclusivement mutalises

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Par   •  23 Novembre 2014  •  1 874 Mots (8 Pages)  •  962 Vues

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LE DEVELOPPEMENT ECONOMIQUE ET L'ENVIRONNEMENT SONT ILS EXCLUSIVEMENT MUTALISES

- Depuis quelques décennies la question de l'environnement a pris une place importante dans notre société. Les cyclones, la pollution, la rareté de l'eau, le changement de climat nous posent aujourd'hui des préoccupations environnementales étroitement liées à tous débats politiques mais aussi économiques et sociales, en effet elles deviennent plus qu'une nécessité car il en va de la survie de l'humanité.

- Le concept de développement durable doit donc être respecté c'est-à-dire «  un développement qui répond aux besoins du présent sans compromettre la capacité des générations futures à répondre aux leurs » (Mme Gro Harlem Brundtland).

- La difficulté est de savoir si le développement économique et la protection de l'environnement peuvent-ils être conciliés ? Et sont-ils mutuellement exclusifs ? C'est-à-dire qui ne peuvent se produire en même temps.

- Le développement économique fait référence à l'ensemble des mutations positives (techniques, démographique, sociales, sanitaires...) que peut connaître une zone géographique. Le développement économique est étroitement lié à la croissance économique (qui peut se définir comme l’augmentation généralisée de l’activité économique d’un pays)

- Il est nécessaire d'illustrer les liens entre environnement et développement économique à propos de l’énergie et du climat.

- Il est donc intéressant de se pencher en premier lieu que, pour certains, environnement et développement économique sont antagoniques (opposés) et dans un second temps où le développement durable peut concilier environnement et développement économique dans la mesure ou de nouveaux modes de production et de consommation sont mis en place grâce aux nouvelles technologies et aux actions collectives.

I – La vision pessimiste de la relation entre le développement économique et l’environnement

- Pour certains, diamétralement opposé ces deux thèmes interagissent mutuellement, chacun agit négativement sur l’autre. En effet, toute production est destruction.

- On assiste à un épuisement progressif des ressources naturelles non renouvelables et des ressources renouvelables (épuisement des sols trop sollicités et imbibés d'engrais, surpêche, épuisement du sous sol en pétrole, minerais, etc.).

- Toute production humaine porte atteinte à l’environnement. La croissance se traduit par des pollutions et des nuisances diverses (réchauffement de la planète, réduction de la biodiversité, pollution de l'air, de l'eau, du sol, montée du bruit, amoncellement des déchets…).

- La croissance produit donc des externalités négatives, c’est à dire des effets secondaires qui ne sont pas financièrement pris en charge par les producteurs de ces externalités mais par l’État ou par ceux qui les subissent.

- Or, ce sont souvent les populations les plus pauvres qui font les frais de ces atteintes à l’environnement (désertification, montée des eaux, migrations…).Cette destruction de l'environnement est mal mesurée car le PIB retient comme production tous les produits nécessaires à la lutte contre ces effets pervers de la croissance.

- Or, le maintien d'un développement durable, qui suppose une croissance compatible avec la satisfaction des besoins de tous et avec la préservation de l'environnement, a un coût croissant. Il faudra de plus en plus prélever sur nos richesses pour financer un environnement stable (le coût croissant de l'eau, par exemple).

- Le problème sera encore plus important lorsque l'ensemble de la planète voudra atteindre le niveau de développement des pays riches. Les ressources de la terre n’y suffiront pas.

- Pour le montrer, on a calculé l’empreinte écologique qui quantifie pour un individu ou une population la surface bioproductive nécessaire pour produire les principales ressources consommées par cette population et pour absorber ses déchets. Il faudrait 9,2 terres pour que chaque individu puisse consommer comme un Américain.

- Aujourd'hui le respect de l'environnement est dans tous les esprits, il doit désormais être intégré aux activités productives.

- Malgré les contraintes les entreprises n'ont plus le choix elles doivent effectivement respecter la réglementation concernant la protection de notre écosystème tout en conservant la réussite de leur activité.

- Pour cela il est nécessaire pour les entreprises d'investir dans des équipements de dépollution pour assurer la pérennité des activités industrielles ce qui engendre donc des externalités négatives et des coûts de dépollution.

- Les nuisances environnementales dues aux activités industrielles génèrent des coûts supplémentaires que l'entreprise ne peut intégrer dans le prix de ses produits, par exemple l'épuisement de certaines ressources naturelles, l'accélération de la corrosion, des problèmes de santé, la destruction de site touristique ou récréatif, etc.

- Ces frais supplémentaires sont donc mis à la charge de la collectivité mais la réglementation et les pressions environnementales vont pousser les entreprises à internaliser ces coûts dans le but de protéger l'environnement naturel avec l'achat de matériels environnementaux (filtres, procédés plus propres, épurateurs d'air, etc) et à des dépenses de fonctionnement (maintenance, entretien, main-d’œuvre, etc).

- Ainsi, les enjeux environnementaux sont la source de pressions sociales que les entreprises doivent savoir analyser et anticiper.

- Le renforcement de ces pressions n’est pas seulement susceptible de compromettre l’image de l’entreprise mais aussi de réduire considérablement sa marge de manœuvre en raison des contraintes réglementaires, des protestations du public, des campagnes médiatiques ou des opérations de boycott organisées par des groupes écologistes.

- L’acquisition d’équipements environnementaux implique en effet généralement des investissements très lourds et dont la rentabilité est faible.Les actions de dépollution peuvent aussi exiger de lourdes dépenses et compromettre l’équilibre financier de l’entreprise.

II – Développement et environnement ne sont pas nécessairement opposés

- Croissance économique et bien être : une relation complexe.

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