Le concept d'efficacité financière de la souscription
Analyse sectorielle : Le concept d'efficacité financière de la souscription. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar fedoua • 2 Février 2014 • Analyse sectorielle • 1 273 Mots (6 Pages) • 652 Vues
INTRODUCTION GENERALE
Dans un contexte de mondialisation des économies qui se traduit par une exigence de compétitivité croissante, les politiques de management des entreprises sont plus que jamais soumises à une contrainte de performance. Dans ce contexte, la logique financière, ou plus exactement celle des marchés financiers, domine et fait de la création de valeur actionnariale son objectif principal, sinon unique.
La maximisation de cette valeur pour les actionnaires est devenue le cadre de pensée dans lequel s’inscrit toute politique de management dans un environnement concurrentiel. Performance et création de valeur actionnariale sont devenues deux notions liées l’une à l’autre, au point que la création de valeur inscrite dans un processus continu et sans cesse croissant est désormais une notion qui traduit une nouvelle conception de la performance sous entendue financière : la création de valeur pour les actionnaires est devenue l’indicateur pertinent de performance capable de rendre transparent le lien entre les marchés financiers et la gestion interne des entreprises.
Depuis le début des années 90, une logique de représentation de l’entreprise axée sur la création de valeur actionnariale domine (shareholder value). Elle a pour objectif de présenter un cadre d’incitation pour un mode de management fondé sur la maximisation de la richesse des actionnaires et, par conséquent, d’accroitre la valeur de marché de l’entreprise via l’accroissement de la valeur des actions sur le marché financier.
Deux finalités sont attribuées à l’adoption de la logique de la création de valeur actionnariale :
- la création de valeur constitue pour les actionnaires un indicateur de performance censé mesurer l’accroissement de la valeur de l’entreprise ;
- la création de valeur constitue pour les dirigeants d’entreprise un outil de management permettant de prendre des décisions conformément aux intérêts des actionnaires. Pour ce faire, « les dirigeants doivent se fixer des objectifs externes conformes aux attentes des marchés financiers et de se doter parallèlement d’indicateurs internes de gestion qui permettent aux différentes unités de mesurer leurs contributions à la réalisation de l’objectif final. » .
Dans cette approche, la création de valeur actionnariale est donc considérée autant comme un moyen de mesure à posteriori de la performance de l’entreprise, qu’un outil de pilotage stratégique aux mains des dirigeants qui doivent agir en fonction de la maximisation de la richesse des actionnaires. Ainsi, sous pression de cette logique adoptée par les grands investisseurs institutionnels que sont notamment les fonds de pensions, les grandes entreprises, au nom de la rentabilité, tendent à isoler le "facteur performance" éliminer tout ce qui est considéré comme destructeur de valeur : les effectifs du personnel sont ainsi réajustés pour une productivité plus grande en même temps que sont pourchassés les temps "morts" dans le processus de création de valeur.
Si dans cette logique shareholder value, l’objectif d’une entreprise est de créer de la valeur pour l’actionnaire en la maximisant, se pose alors la place des autres parties prenantes dans le processus de création de cette valeur. En effet, si dans une approche shareholder value, l’objectif ultime est de maximiser la richesse des actionnaires, une autre approche, baptisée stakeholder value (valeur partenariale), considère que cet objectif ne peut être atteint sans la prise en compte des intérêts des autres parties prenantes au premier rang desquels se situe le personnel salarié. Dans cette approche, une entreprise ne saurait exister que par la fidélité de ses partenaires qui contribuent à la réalisation de ses objectifs.
Ce débat entre les deux approches est d’actualité , en raison notamment de la crise financière et économique qui dure depuis 2007/2008 et les vagues de licenciements qui l’accompagnent et qui sont
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