Le Travail Intégrateur Sociale ?
Note de Recherches : Le Travail Intégrateur Sociale ?. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar kcuufx26 • 2 Mai 2013 • 1 736 Mots (7 Pages) • 880 Vues
I. le travail est intégrateur sociale.
1. Société salariale.
Au 19éme siècle ce que Castel appel le salariat c'est la situation de celui qui travaille. L'individu qui travaille participe à la production sociale et acquiert ainsi un sentiment d'utilité sociale. La société salariale amène à des droits permettant la socialisation par un revenu et une protection. Le revenu de l'individu lui permet l'accès à la consommation, elle-même intégratrice et son statut le protège contre les aléas de la vie sociale grâce à la protection sociale. En effet, de 1980 à 2008 le CDI a était multiplié par 5 selon l’INSEE en 2010. Cela signifie donc bien que la société salariale donc le travail, est intégrateur car il offre un revenu aux ménages et leur permet de vivre correctement. C’est au début du 20éme siècle qu’est apparut le travail salarié avec le développement de la société salariale. D'abord obtention d'un revenu régulier (contrat de travail CDI), puis de droits associés au travail (protection sociale) et ensuite d'un statut social lié au travail (position et identité sociale).
Mais le travail est aussi un espace de socialisation ou se nouent des relations. Ces relations sont d'abord professionnelles puis extraprofessionnelles (amicales). Le statut social va être lié au travail que je fais et en plus aux activités extra-travail que je vais pouvoir faire. Le travail permet de situer quelqu'un sur l'échelle sociale des relations sociales : c'est un critère dans la stratification. Il implique également le respect de normes collectives. Il réaffirme les normes et les valeurs lorsque celles-ci perdent de l'influence empêche les comportements anomiques. En effet selon D. Schnapper la production de biens et de services sont le centre de notre société. Ainsi notre mode de vie, la hiérarchie et les relations sociales sont directement liées à notre participation à la production, c'est le travail lui-même qui régit ces différents facteurs.
Le travail permet également à l'individu d'avoir un statut important dans la société et donc de se sentir utile. En effet c'est ce qu'affirme D.Schnapper, pour lui dans la société l'individu à deux rôle, celui d'être citoyen mais également celui de produire par le biais du travail. C'est justement ce dernier rôle qui lui apporte dignité et utilité au sein de sa société.
1. Durkheim DTS
Pour Durkheim, c'est la division du travail social (DTS) qui est vecteur de lien social car il rejette les visions libérales du lien social selon lesquelles le marché et l'intérêt individuel fondent les relations sociales.
La fonction de la division du travail (DTS) est de créer un sentiment de solidarité entre les personnes, de contribuer à l'intégration générale de la société et d'être alors un facteur de cohésion sociale.
Cependant la DT ne se limite pas à la seule sphère productive ; elle concerne toute la société dans ses aspects économiques, familiaux, politique la division du travail est donc partout et il parle alors de DTS.
Enfin le développement de la division du travail ne vient pas de l'économie mais de la société, c'est un fait social, alors que pour Smith c'est l'extension des marchés en taille et en échange qui permettrait d'augmenter la DT. Pour Durkheim c'est l'augmentation de la densité matérielle et morale de la société qui fait augmenter la DT. Il y a donc une hausse de l’individualisme et de l’autonomie.
De plus avec la hausse de la densité matérielle et morale on rencontre une sorte de spécialisation des individus, qui deviennent interdépendants. Chaque individu au travail est affecté à une tâche qui lui est propre. De ce fait le travail unit les individus entre eux. La DT va permettre le passage des sociétés modernes en maintenant le lien social tout en le transformant. On passe des sociétés primitives à solidarité mécanique à des sociétés modernes.
Nous sommes donc dans une société à solidarité organique. Cette société moderne est caractérisée par une conscience collective faible et une division de travail social forte qui conduit à différencier les individus dans leurs tâches et leurs fonctions. Chacun pense et agit à sa guise. L’augmentation de la division du travail social se traduit par un affaiblissement de la conscience collective. La solidarité est donc bien organique puisque les individus sont liés entre eux par la complémentarité entre leurs fonctions et leurs rôles. La division du travail leur impose ce lien social. Dans cette société le droit est restitutif, son but est de mettre les choses en l’Etat pour mieux organiser la coopération entre les individus.
Seule la conscience collective réunit les individus durablement car elle fait de la société une entité morale différente et supérieure aux consciences individuelles. Toute société suppose alors l’existence d’une conscience collective minimale. Nous pouvons donc dire que le travail joue bien un rôle essentiel dans l’intégration social.
Mais le travail n’est pas toujours source d’intégration sociale, il peut être dans certains cas désaffiliateur et être facteur d’exclusion sociale
3) DTS anomique
Le rôle de la DT est normalement d’assurer la cohésion sociale et plus cette division s’intensifie, plus la complémentarité est forte, donc plus la solidarité devrait être forte.
Or, l’augmentation de la DT peu avoir des effets contraires : elle augmente l’individualisme (la liberté individuelle, la conscience individuelle) et peut alors conduire à
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