Le TGV d’Alstom
Commentaire de texte : Le TGV d’Alstom. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar thomasvirgin41 • 18 Mars 2015 • Commentaire de texte • 379 Mots (2 Pages) • 513 Vues
I. Le TGV d’Alstom
Quand on évoque le TGV, on pense à la SNCF, mais surtout à Alstom.
- Le 1er train d’Alsthom de Belfort le 25 octobre 1971 et fut la première rame de ce type construite.
- Vitesse de 318 km/h, pulvérisant ainsi le record du monde
- Le style du TGV, tant intérieur qu’extérieur avec le nez caractéristique des motrices a marqué les générations suivantes de matériel.
- Depuis 2003, une des motrices du TGV 001 est exposée aux abords de l’autoroute A36, près de Belfort. Le groupe a vendu plus de 720 trains à grande vitesse dans le monde en trois décennies. Pas moins de 1500 personnes en France conçoivent ces trains à grande vitesse.
- La SNCF est engagée dans l'achat de rames TGV auprès d'Alstom, (489 millions d'euros)
- Pour le fleuron français, l'avenir de ses TGV se situe hors de France. Mais les derniers succès de son tandem formé avec la SNCF commencent à da-ter: le contrat pour le TGV marocain : 2007, celui avec l'italien NTV de 2008. Très technique et coûteux, de nombreux projets, en Russie comme au Brésil, traînent depuis des années, la priorité étant donnée aux trans-ports urbains (métros, trains de banlieue, tramways). De plus, le dernier échec français remonte au juteux contrat saoudien. Le ticket français SNCF-Alstom a vu s'échapper en 2011 ce juteux contrat de près de 7 mil-liards d'euros
- De plus en plus d'acteurs veulent leur part du gâteau. Les 3 acteurs euro-péens, Siemens, l'italien AnsaldoBreda font désormais face à une petite dizaine de concurrents. Les espagnols CAF et Talgo, mais aussi le canadien Bombardier, les chinois CNR et CSR et le coréen Hyundai.
- Plus de 300 emplois menacés à l'usine de Belfort. Les syndicats redoutent l'annonce d'un plan de suppression de 320 postes (sur 590) dans cette en-treprise qui fabrique notamment des TGV. « Bientôt, on ne fabriquera plus de TGV à Belfort » a dit un syndicaliste du site. Début février, la di-rection d'Alstom Transports n'avait ni confirmé ni démenti un tel plan. Mais elle avait souligné que le site belfortain connaissait actuellement "des difficultés liées à l'absence de commandes sur le marché du fret et une baisse de charge sur la grande vitesse". Les gens sont inquiets. Ils ont peur du futur proche, ils ne savent pas ce qu'ils vont devenir.
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