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Le Rapport Final De NTIC

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Par   •  28 Mai 2014  •  9 571 Mots (39 Pages)  •  854 Vues

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L’usage des Technologies de l’Information (TI) est un facteur essentiel pour l’émergence de la société du savoir et peut activement contribuer au développement humain, à l’amélioration de la cohésion sociale et à la croissance de l’économie nationale.

• En effet, partout à travers le monde, l’accès à l’information et son usage réel et approprié conditionnent le progrès et le développement. Les nations modernes et prospères affichent un indice élevé dans leur capacité à produire et à utiliser l’information.

• Le secteur des TI représente 7% du PIB mondial et drainent près de 25% de la croissance mondiale et plus de 60% des emplois dans le monde industrialisé.

• Néanmoins, il existe un énorme déséquilibre entre les pays industriels et les pays émergents. Les pays industriels contrôlent près de 85% des activités de ce secteur avec des conséquences politiques, économiques, sociales et culturelles dont on commence à peine à mesurer les impacts.

Alors,

 Quels sont les Changements qu’a connus le Maroc au terme de son économie ?

 Quelles Entreprises font l’actualité ?

 Quelle est l’importance générée par le secteur NTIC pour l’économie marocaine ?

 Quelles sont les décisions prises et les stratégies mises en œuvre par le pouvoir étatique pour améliorer l’efficacité de ce secteur ?

 Quelles sont les forces, faiblesses et obstacles qui handicapent la progression de ce secteur ?

L’économie marocaine

La dynamique d’ancrage de l’économie marocaine à son environnement régional et mondial, qui se matérialise notamment dans la signature d’un nombre important d’accords de libre-échange avec ses principaux partenaires commerciaux, a exposé le pays aux incidences de la crise internationale qui a marqué les marchés mondiaux courant 2008. Si les fondamentaux de l’économie marocaine sont restés globalement stables malgré la crise, et si le pays a démontré une certaine résistance aux chocs externes, affichant des taux de croissance du produit intérieur brut (PIB) de 4.9 % en 2009 et de 3.3 % en 2010, il n’en demeure pas moins que la crise a mis en exergue des fragilités structurelles, notamment dans certains secteurs orientés à l’export tels que le textile et l'habillement.

Au cours de ce contexte , la poursuite des réformes macroéconomiques et structurelles mises en place depuis une décennie, conjuguée à la reprise des activités non agricoles ainsi que de la demande dans les pays partenaires du Maroc, laissent entrevoir des perspectives de croissance favorables pour l’économie marocaine qui devrait enregistrer un taux de croissance de 4.6 % en 2011 et de 5 % en 2012.

L’économie marocaine tire de plus en plus sa croissance des secteur secondaire et tertiaire.

Les activités non agricoles, qui ont souffert du contrecoup de la crise internationale en 2009, ont renoué avec leur niveau d’avant crise en 2010. Elles ont enregistré une amélioration de leur valeur ajoutée de 5 %. Cette tendance à la hausse devrait se poursuivre en 2011, portée par des taux de croissance des secteurs secondaire et tertiaire respectifs de 5 % et 5.6 %.

Quant au secteur primaire, la croissance n’est pas bien démarquée. L’impact de la crise internationale et l’essoufflement des économies des pays partenaires du Maroc ont eu une incidence forte en moyenne, de 2% de la valeur ajoutée totale du secteur en 2011 .

Les performances positives du secteur automobile se sont poursuivies en 2010, portées notamment par l’expansion des exportations de câblage. Le secteur de l’électronique maintient la dynamique amorcée fin 2009 notamment grâce aux exportations de composants électroniques en hausse de 27.3 % au terme des onze premiers mois de l’année par rapport à la même période en 2009. Par ailleurs, les importations en admission temporaire de ces deux secteurs progressent, laissant présager de bonnes performances en 2011.

Les activités du secteur du bâtiment et des travaux publics (BTP) ont connu un tassement en 2009, pâtissant elles aussi du repli de la demande des non résidents et des investissements directs étrangers (IDE) dans le segment de l’immobilier touristique et de luxe suite à la crise internationale. Le secteur s’est cependant redressé en 2010, comme en attestent l’augmentation de 9.9 % de l’encours des crédits à l’immobilier au terme des dix premiers mois de l’année par rapport à la même période en 2009. En revanche, les ventes de ciment ont quasiment stagné sur cette période. La croissance du secteur pour 2011, portée par la consolidation de l’investissement public et les programmes de logement social et d’exonérations fiscales décidées dans le cadre de la loi de finances 2010 visant à relancer le logement social, devrait atteindre 7.6 %, selon les dernières estimations officielles.

L’activité touristique a bénéficié en 2010 du redressement du tourisme mondial. Ainsi, les arrivées de touristes ont augmenté de 12 % au terme des dix premiers mois de l’année en comparaison avec la même période un an auparavant, portant le nombre de touristes ayant visité le Maroc sur cette période à 7.9 millions. Les nuitées dans les établissements classés ont également progressé de 11.5 % sur cette période, concentrées principalement dans les villes de Marrakech, d'Agadir et de Casablanca, qui ont représenté près des deux tiers des nuitées additionnelles. Ainsi, le taux d’occupation moyen a gagné 2 points au terme des dix premiers mois de l’année par rapport à la même période en 2009, atteignant 45 %. Les recettes de voyage ont progressé de 6.6 % sur cette période.

Stimulé par le redressement de la demande mondiale, le secteur du transport a affiché en 2010 une croissance

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