Le Libre Echange
Étude de cas : Le Libre Echange. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar dissertation • 15 Novembre 2013 • Étude de cas • 5 100 Mots (21 Pages) • 1 651 Vues
Sommaire
Introduction ..........................................................................................................................P.2
I. L’historique du libre échange...................................................................................P.3
1. Du dix-neuvième au vingtième siècle
2. Le retour au protectionnisme : 1879-1945
3. La libéralisation mondiale du commerce par la coopération Internationale : de 1947 à nos jours
II. L’organisation du libre-échange : GATT puis OMC.............................................P.5
1. Le GATT
2. L’Organisation Mondiale du Commerce
III. Les avantages et les limites du libre-échange..........................................................P.7
1. Des arguments en faveur du libre-échange
2. Les limites du libre-échange
3. Recapitulatifs des principauxva
Conclusion...........................................................................................................................P. 17
Bibliographie.......................................................................................................................P.19
INTRODUCTION
Le libre-échange est une doctrine économique prônant la libre circulation des biens et des services entre les pays. Cette théorie applique au niveau international le principe libéral selon lequel, il convient de « laisser-faire » le marché (et donc de supprimer les entraves, c'est-à-dire les interventions extérieures comme la fixation de quotas, de droits de douane par l'Etat) afin d'aboutir à la meilleure situation économique possible.
A partir des années 1950, l'organisation de l'économie mondiale a beaucoup évolué. Depuis la fin du XXème siècle, une forte tendance d'accélération des échanges internationaux s'est développée, avec le recours au libre-échange, doctrine prônant la libre circulation des hommes, des capitaux et des marchandises sous la forme de zones de libre-échange (exemple : l'Union Européenne). Chaque pays conserve alors l'autonomie des décisions relatives aux taxes douanières pour les pays non membres de la zone. Cependant, afin de vérifier l'efficacité du libre-échange, il faut mesurer ses effets sur la croissance économique, c'est-à-dire l'augmentation du Produit Intérieur Brut sur une longue période.
Le libre-échange permet d'optimiser au maximum les avantages comparatifs : en effet, avec la nouvelle division internationale du travail, ce sont les pays en développement qui produisent les produits manufacturés traditionnels, permettant aux pays industrialisés de se spécialiser dans d'autres produits présents en plus grande quantité sur leur territoire (selon la théorie de HOS, approfondissement de Ricardo). Ainsi, le libre-échange permet de faciliter les échanges de produits entre pays industrialisés et pays en développement, donc de stimuler la demande internationale, augmentant ainsi la production et le commerce international, d'où accroissement de la croissance économique.
En élaborant ce travail, on verra le libre échange, ses avantages, mais la question qui se pose, en étudiant tous ces point, les buts du libre ont-ils étés réalisé ?
I. L’historique du libre échange
1. Du dix-neuvième au vingtième siècle
L’histoire moderne des échanges internationaux débute au début du XIXe siècle, avec la forte réduction des coûts de transport consécutive à la généralisation de la machine à vapeur. L’essor des échanges internationaux qui s’en est suivi a engendré de la part des pays participants au commerce international deux attitudes opposées : d’un côté, la volonté de vendre sur les marchés étrangers pour promouvoir la croissance économique a incité les gouvernements à libéraliser leur commerce et à multiplier les accords de libre-échange; de l’autre, le désir de protéger les industries locales d’une concurrence étrangère de plus en plus présente les a au contraire poussé à instaurer des barrières artificielles aux échanges. Selon l’état de la conjoncture internationale, l’une ou l’autre des deux attitudes tend à dominer les politiques commerciales nationales. Au cours des deux derniers siècles s’est ainsi instaurée une alternance de périodes protectionnistes et de libre-échange.
Le libre-échange en Europe débuta en 1846 avec la décision unilatérale prise par le Royaume-Uni de supprimer ses lois céréalières ou Corn Laws. A cette date, les autres grandes nations européennes restaient protectionnistes. A l'opposé du Royaume-Uni, les Etats-Unis devinrent progressivement très protectionnistes entre 1791 et 1846. Les tarifs douaniers sur les produits industriels atteignaient 50% en 1829 et étaient encore de 45% en 1883. Le passage de cette nation au libre-échange ne s'effectua que dans la seconde moitié du XXe siècle.
A partir de 1860, la multiplication des traités commerciaux bilatéraux de libre-échange entre pays européens fit tomber le taux moyen des tarifs douaniers sur les produits manufacturés à 6-8% en 1875. Le mouvement fut impulsé par le traité franco-britannique de 1860. La France annula toutes ses prohibitions sur les importations anglaises et réduisit graduellement ses taux de protection (30% jusqu'en 1864, 24% ensuite). Ce traité instaura pour la première fois dans la négociation internationale la clause de la nation la plus favorisée : tout avantage concédé par l'un des deux pays à un pays tiers doit être étendu à l'autre signataire du traité.
2. Le retour au protectionnisme : 1879-1945
A la fin des années 1870, l'Europe continentale amorça un retour au protectionnisme. La période 1879-1945 va être marquée par la multiplication des guerres et représailles commerciales. Ces conflits restèrent d'abord bilatéraux et européens dans les
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