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Le Canada est-il en surplus ou en déficit commercial de marchandises avec le monde? Avec les États-Unis?

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Par   •  27 Février 2018  •  Fiche  •  2 621 Mots (11 Pages)  •  684 Vues

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Le Canada est-il en surplus ou en déficit commercial de marchandises avec le monde? Avec les États-Unis? Justifiez votre réponse en présentant les principaux indicateurs et raisons de sa performance. Le Canada est en déficit commercial avec le monde. Les exportations du Canada se chiffrent à 130,3 milliards de dollars au troisième trimestre de 2016, tandis que les importations se situent à 138,5 milliards de dollars. Donc, le déficit commercial trimestriel du Canada est de 8,2 milliards de dollars. Ceci est dû principalement à une augmentation des importations de machines, matériel et pièces industrielles, notamment avec la Corée du Sud, ainsi qu’une réduction des exportations vers la Chine. Par contre, le Canada a un surplus commercial avec les États-Unis. En septembre 2016, le Canada importait  pour 29,7 milliards de dollars et exportait pour 32,4 milliards de dollars aux É-U, donnant un excédent de 2,7 milliards de dollars. Le commerce extérieur du Québec s’est-il détérioré ou amélioré depuis 2000? Expliquez pourquoi et en quoi le déficit commercial pèse lourd sur l’économie du Québec. Le commerce extérieur du Québec s’est détérioré depuis 2000. Parmi les causes il y a l’importation massive de produits chinois, les deux récessions américaines et l’appréciation du dollar canadien. Le surplus avec les États-Unis à décliné puisque plusieurs facteurs structurels et conjoncturels ont réduit les exportations du Québec. De plus, des secteurs importants de l’économie québécoise se sont affaiblis, notamment l’industrie forestière et le matériel de télécommunications. Ce déficit commercial limite la progression du PIB réel du Québec. Selon Pascal Lamy, l’environnement commercial (…) se transforme et a d’importantes conséquences sur les principes et les politiques régissant le système commercial international. Qu’est-ce qui change? Qu’est-ce qui ne change pas? Et quelles en sont les conséquences? L’ouverture continuelle des échanges et du commerce international modifie une régulation axée sur la protection, via les quotas, tarifs douaniers et subventions, pour la transformer peu à peu en régulation de précaution plus axées sur les questions sociales et environnementales. Cependant, ce qui ne change pas est que l’ouverture des échanges internationaux favorise la croissance et le bien-être tout en uniformisant les règles commerciales d’une manière prévisible. Les conséquences sont dans l’objectif à atteindre, c’est-à-dire d’une réduction des coûts des échanges, ainsi que dans les mandats des institutions, qui devraient évoluer par rapport aux investissements, à la concurrence et à l’imposition des multinationales. Tout ceci dans un contexte  d’une meilleure intégration économique. L’appréciation du dollar canadien pourra-t’elle durer? Expliquez en faisant ressortir les principaux éléments qui influencent la valeur du dollar canadien. Il est relativement probable que  l’appréciation du dollar canadien ne durera pas. Les principaux éléments qui causeraient sa dépréciation sont une rechute des prix du pétrole, un ralentissement économique du pays ou une reprise vers la hausse du dollar américain. Selon les économistes du Mouvement des Caisses Desjardins, la probabilité que l’un ou plusieurs de ces éléments surviennent prochainement apparaît élevée. Le commerce extérieur du Canada dans le commerce mondial de 1993 à 2008 et présentez les principaux facteurs explicatifs de performance du Canada. Le poids du CAN dans les échanges mondiaux est important mais a légèrement diminué. La part du CAN des exportations mondiales des marchandises était autour de 4% au long des années 90 pour ensuite baisser régulièrement à partir de l’an 2000 et enfin atteindre 2,8% en 2008. À cela s’ajoute une stagnation autour de 2% du CAN pour sa part des exportations de services. De plus, La situation déficitaire du compte courant du CAN des années 90 a cessé au début des années 2000 pour devenir excédentaire. En contraste avec le compte courant, le compte capital et financier du CAN est déficitaire. Les industries où le CAN détient un avantage comparatif, à l’exception du matériel de transport, touchent des marchés qui sont à cette époque confrontés à une demande incertaine et une forte concurrence mondiale. Enfin, bien que les entreprises canadiennes aient joui pendant longtemps d’avantages compétitifs qui ont amené le pays à être très concurrentiel sur le marché global, d’autres pays sont en train de le rattraper, voire le dépasser. Les avantages comparatifs du Canada et décrivez-les? En se servant de l’indice d’avantage comparatif révélé (ACR), on note que le CAN détient un avantage comparatif dans les industries des produits agricoles, notamment les produits alimentaires (ACR: 1,09), le poisson (ACR: 1,34) et les matières premières/le bois (ACR: 2,74). Ensuite, il y a les combustibles et produits des industries extractives tels que les minerais et autre minéraux (ACR: 1,51), les combustibles (ACR: 1,33) et métaux non ferreux (ACR: 1,85). Enfin, il y a le matériel de transport (ACR: 1,64) et les produits de l’industrie automobile (ACR: 1,98). Les enjeux pour l’internationalisation des PME québécoises reliés au taux de change du dollar canadien? Les enjeux sont surtout liés au risque de change qui pourrait nuire à la compétitivité et la rentabilité des entreprises et être le principal obstacle à l’expansion des exportations. En effet, les taux de change sont plus volatils depuis quelques années et les entreprises québécoises devront intégrer la gestion du risque de change à leur stratégie d’internationalisation. Les PME du QC doivent composer avec un dollar canadien dont la valeur fluctue selon l’offre et la demande de la devise et qui subit l’influence de plusieurs facteurs. Cependant, les entreprises du QC qui intégreront la gestion du risque de change à leur stratégie d’expansion et qui en maîtriseront bien les principes auront plus de facilité à percer les marchés mondiaux et à assurer leur prospérité. Les principaux évènements et caractéristiques de la politique commerciale canadienne (É-U) entre1854 et l’ALÉNA. En 1854, le CAN et les É-U ont signé le traité de réciprocité qui permet une plus libre circulation des produits de ressources naturelles mais pas les biens manufacturés. Les É-U mirent fin à ce traité en 1866 bien que le CAN avait déjà érigé des barrières tarifaires dès 1858. Suite aux élections de 1879, le gouv, CAN introduit une politique protectionniste. Après un nouvel échec des négociations en 1898-1899 pour un traité de réciprocité avec les É-U, le Canada  se tourne alors vers le R-U pour un traité de «préférence britannique».  Mais ce traité apporte peu pour le CAN et celui-ci s’engage à négocier un nouveau traité de réciprocité avec les États-Unis. Cependant, ce traité est rejeté par le nouveau gouv. CAN, élu en 1911, pour des raisons nationalistes. En 1935, un accord canado-américain est conclu, comprenant des concessions tarifaires de part et d'autre. En 1938, s’effectuent des négociations triangulaires CAN/R-U/É-U où le CAN obtient des concessions tarifaires américaines. À la fin des années 40, le CAN se dirige vers un rapprochement avec les É-U et suite aux négociations du GATT, le commerce CAN avec les É-U représente 60% des exports. et 70% des import. Plus tard,  le Pacte de l’Automobile de 1965 entre les 2 pays élimine les tarifs sur certaines pièces automobiles. Dès 1984, le CAN se met à négocier un traité de libre-échange avec les É-U qui est ratifié en 1988 et s'articulant sur la suppression des barrières tarifaires sur une période de 10 ans et innovateur au sujet de sa libéralisation du commerce de services. En 1992, le Mexique est inclut, ce qui donne lieu à la signature du traité «ALÉNA». Les principales caractéristiques de l’espace économique nord-américain? Décrivez-les. L’espace écono nord-américain est hétérogène puisqu’il contient 2 pays parmi les plus avancées et un pays en voie de développement. Aussi, l’Amérique du Nord connait une dépendance croissante aux échanges internationaux, que ce soit pour ses importations et ses exportations. Par exemple, les É-U dépendent pour plus de la moitié de l’extérieur pour leur approvisionnement en pétrole, tandis que le CAN et le MEX sont liés au dynamisme de l’économie américaine par ses exportations. Ensuite, l’espace économique nord-américain est au milieu d’un vaste processus d’intégration, via l’ALENA, qui distribue les forces productives sur l’ensemble du continent. Cet espace écono c’est aussi une zone géographique contenant une énorme abondance de ressources naturelles qui incluent non seulement des produits miniers et forestiers, mais aussi de vastes espaces agricoles pouvant supporter un apport de population continu. Finalement, l’espace écono nord-am. va continuer à voir un changement structurel de l’emploi à long terme où il y aura une croissance du nombre d’emplois dans le secteur des services et une baisse dans le secteur manufacturier. Est-ce que l’Accord de libre-échange nord-américain (ALÉNA) est un modèle d’entente commerciale dite  «régionale»? Expliquez en décrivant brièvement les objectifs poursuivis de l’ALÉNA et ses particularités. L’ALENA est devenu le modèle à suivre dans les négociations de nouveaux accords. Son but est de créer une communauté régionale d'intérêt pour renforcer la position concurrentielle du Canada, du Mexique et des É-U. Il s’agit ainsi de prendre appui sur le régionalisme pour élargir et renouveler les règles en matière de sécurité économique internationale. Les objectifs de l’ALÉNA sont : éliminer les obstacles au commerce des produits et des services et faciliter leurs mouvements transfrontières entre les 3 pays; favoriser la concurrence loyale entre ceux-ci; augmenter les possibilités d'investissement; assurer la protection et le respect des droits de propriété intellectuelle; établir des procédures efficaces pour la mise en œuvre et l'application de l’accord, pour son administration conjointe et pour le règlement des différends; et créer le cadre d'une coopération trilatérale, régionale et multilatérale plus poussée afin d'accroître et d'élargir les avantages de l’accord. l’ALÉNA a les particularités de fournir un modèle d’intégration en profondeur « par le bas » sur le plan économique et de type contractuel sur le plan institutionnel.

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