La relation investissement-croissance
Étude de cas : La relation investissement-croissance. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar Amjedb3 • 20 Mars 2014 • Étude de cas • 937 Mots (4 Pages) • 788 Vues
Introduction
Résultat des décisions des entrepreneurs, composante de la demande et déterminante de l’offre, l’investissement occupe une place importante dans l’activité économique.Il est au cœur de la stratégie de croissance des entreprises et des économies nationales.
Ainsi, l’investissement permet de réguler les fluctuations de la croissance et se trouve souvent au cœur des politiques économiques actives entreprises par l’Etat.
Il peut donc avoir un rôle contra-cyclique : stimuler l’investissement permet non seulement de relancer la demande globale mais aussi de faire baisser le chômage. L’Etat met donc en œuvre des politiques de relance de l’investissement, qu’il soit public (grandes vagues de nationalisation) ou privé (planification pendant les 30 glorieuses).
L’investissement est donc un flux mais se situe t-il pour autant au cœur de la croissance ?
Pour répondre à cette interrogation, nous verrons dans un 1er temps la relation « investissement-croissance » et dans un 2nd temps les conséquences d’une instabilité de l’investissement sur la croissance.
1. I. La relation investissement-croissance
• A court terme, l’investissement favorise la croissance en augmentant la demande.
L’investissement est une composante de la demande globale, à coté de la consommation. D’ailleurs, si l’investissement augmente, la demande globale augmente mais dans des proportions différentes.
C’est ce que l’on appelle le mécanisme multiplicateur, Keynes a montré que l’accroissement de l’investissement entraînait un accroissement plus que proportionnel du revenu national. Exemple : les salariés reçoivent des revenus qu’ils vont ensuite consommer ou épargner.
Cet effet est d’autant plus grand que la propension marginale à consommer est forte, c’est-à-dire que les ménages consacrent à la consommation une fraction importante de leur supplément de revenu.
• A moyen terme, l’investissement favorise la croissance en augmentant les capacités de production.
A la traditionnelle notion de formation brute de capital fixe FBCF retenue par l’INSEE (qui peut elle-même répondre à des motifs variés), il convient en effet d’ajouter désormais des formes croissantes de dépenses qui contribuent à accroître la capacité productive des entreprises (investissements immatériels ou encore investissements directs à l’étranger)
Une fois qu’elle a investi, l’entreprise a :
- Augmenté ses capacités de production s’il s’agit d’un investissement de capacité (exemple : installation de machines) pour répondre à une demande globale
- Augmenté sa compétitivité par une réduction de ses coûts de production s’il s’agit d’un investissement de productivité ou de rationalisation. (exemple : remplacer des hommes par des machines) Elle peut donc accroître ses parts de marché à l’intérieur comme à l’extérieur (exportation)
- Rajeuni son capital productif s’il s’agit d’un investissement de remplacement (exemple : acquisitions de nouvelles machines pour remplacer celles obsolètes). Ce qui la rend également plus compétitive.
Ces investissements de productivité participent donc fortement à la croissance intensive. A moyen terme, l’investissement agit directement sur l’offre.
1. II. L’instabilité de l’investissement engendre des fluctuations importantes de la croissance
L’ensemble des agents économiques est appelé à moderniser, renouveler et accroître la capacité de production des richesses nationales, mais c’est bien pour les entreprises
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