La puériculture sur le net

Malgré une conjoncture assez difficile, le marché de la puériculture en ligne tire son épingle du jeu. En France, il représente un milliard d’euros, dont 50 millions en ligne.

3 Chiffres clés (2010) du marché de la puériculture :

• 3.05 milliards d’euros de chiffre d’affaires pour le marché du jouet,

• 1 milliard d’euros de chiffre d’affaires pour le marché des articles de puériculture,

• Les entreprises distributrices d’articles de puériculture 50% de PME et 50% de TPE.

Aux Etats-Unis, le Web représente 25% du marché. La France est le deuxième marché de la puériculture d’Europe, derrière le Royaume-Uni et devant l’Allemagne.

C’est certainement à cause de la crise économique qui fait baisser le pouvoir d’achat des ménages, que ceux-ci, toujours à l’affût d’un bon plan, changent leurs comportements de consommation, via Internet notamment.

Un marché encombré…

Ce marché comprend trois secteurs bien distincts : les jouets, les vêtements et les articles de puériculture. Selon Xerfi Research, en 2010, le marché de la puériculture, très dynamiques en France a représenté un chiffre d’affaires de 2,7 milliards d’euros. Le cabinet constate que des disparités existent entre les différents secteurs du marché. Le marché du jouet joue le rôle de locomotive malgré une forte saisonnalité. La layette, quant à elle, reste stable.

Le marché dans sa globalité est soutenu par une natalité relativement forte depuis quelques années. En 2010, la natalité française a connu un pic record avec 828 000 naissances dans l’Hexagone, un taux de naissance de 2,01, et une moyenne d’âge des jeunes mamans de 30 ans. La France connait donc un dynamisme démographique conséquent, ce qui évidemment pousse la marché de l’enfance vers le haut.

Parallèlement à cet aspect, les ventes de puériculture sont aussi dynamisées en valeur, par les innovations des fabricants. Toujours à l’écoute des demandes clients, ils font tout pour faciliter la vie des parents.

Les acteurs du marché doivent faire face à plusieurs changements conjoncturels. La concurrence s’intensifie et les spécialistes du secteur doivent partager le gâteau avec différentes catégories de concurrents : les « pure-players » (enseignes qui ont Internet pour seul circuit de distribution), les chaines de dépôts-ventes, les grandes et moyennes surfaces, les sites spécialisés de marques, les VADistes (vente à distance)… Les grandes surfaces spécialisées, comme Aubert ou Bébé 9, représentent le premier circuit du marché. La concurrence se renforce également à cause du positionnement des grandes surfaces en « entrée de gamme » afin de correspondre au budget moyen des consommateurs. Les « pure players », comme Oclio ou Avenue des jeux, augmentent d’années en années leur part de marché, grâce à des levées de fonds.

Cependant, de nouveaux comportements émergent. Les consommateurs se tournent vers le CtoC, le troc ou la location afin de maitriser encore plus leur budget. En effet, le marché de l’occasion se développe avec des sites comme eBay, ou leboncoin.fr. Les dépôts ventes comme « Les bébés de Sabine », connus des jeunes parents qui recherchent les bonnes affaires, ou encore 123poussettes.com, émergent aussi sur le Net. Enfin, la location est un mode de consommation qui fait un bond en avant depuis quelques temps. A l’image des sites kidelio.com, loulikids.com, natalservices.fr, ou babytems.fr, cette façon

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