La croissance de la mondialisation financière dans les pays industrialisés et en développement
Analyse sectorielle : La croissance de la mondialisation financière dans les pays industrialisés et en développement. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar cams95 • 12 Février 2015 • Analyse sectorielle • 1 445 Mots (6 Pages) • 804 Vues
2. Quelques définitions
Afin d’analyser les trois questions soulevées, il est préalablement nécessaire d’établir la définition de certains termes.
2.1 Globalisation financière
La globalisation financière se caractérise par une interdépendance des économies. On peut voir également une importante chute au niveau des barrières tarifaires en plus d’assister à la libéralisation des capitaux. Le phénomène ne s’arrête pas là puisqu’une déréglementation est également envisagée au niveau de tous les pays en général. Finalement, comme la plupart des gens peuvent le constater, à travers le monde entier, les technologies de l’information et des communications progressent rapidement et possèdent une place de plus en plus importante autant au niveau des entreprises, des institutions publiques, des gouvernements qu’envers la population en général. Ce type de technologie contribue à la progression de la globalisation financière, et ce, autant dans les pays industrialisés que dans les pays en développement.
2.2 Capacité d’absorption
Autre définition essentielle à la compréhension du phénomène de cette propension à un monde financier international est celle de la capacité d’absorption. De façon générale, ce que l’on doit penser de la capacité d’absorption d’un pays, ce mesurera en terme de capital humain, de la profondeur du marché financier domestique, de la qualité de la gouvernance ainsi que des politiques macroéconomiques délivrées par le gouvernement.
Il est à noter que les termes «globalisation financière», «intégration financière» et «mondialisation financière» sont utilisés de façon interchangeable dans la compréhension du texte.
3. Analyse
3.1 Question 1
Est-ce que la globalisation financière soutient la croissance économique dans les pays en développement?
Bien entendu, des différences importantes se font sentir entre une intégration financière réalisée auprès des pays du nord comparativement à une réalisée dans les pays du sud qui s’avèrent être plus souvent qu’autrement les pays en voie de développement (Amérique du Sud et Afrique par exemple). Selon les conclusions des auteurs de la recherche, les éléments d’une intégration financière à eux seuls ne peuvent pas soutenir une croissance économique constante dans les pays en développement. Pour ce faire, certains canaux, soient directs ou indirects, sont nécessaires.
Les principaux canaux directs pouvant afficher une intégration financière beaucoup plus positive et cela par une augmentation de la croissance économique dans ce type de pays sont tout de même nombreux. L’augmentation de l’épargne domestique peut s’avérer être un bon moyen de soutenir une telle croissance. Les flux de capitaux Nord-Sud étant bénéfiques autant pour les pays industrialisés que les pays en voie de développement, ceux-ci permettent d’augmenter les investissements vers les pays pauvres et viennent amplifier le retour sur investissement dans les pays plus riches. Une autre façon directe de soutenir une croissance économique dans les pays en développement est la réduction du coût du capital et cela à travers une meilleure allocation du risque qui pourra se partager entre l’investisseur local et l’investisseur étranger. Le transfert technologique et celui du savoir-faire managérial sont également des canaux directs pouvant faciliter cette soutenance de croissance économique. À tout cela, il est important d’ajouter le développement du secteur financier domestique, se dénotant par exemple, par une augmentation de la liquidité des stocks sur les marchés locaux.
Il n’y a pas que les canaux directs qui peuvent influencer une telle croissance dans les pays en développement. Des canaux, dits indirects, peuvent également avoir certains impacts sur cette dernière. On parle ici plus particulièrement de la promotion de la spécialisation de la production. La principale caractéristique de cette promotion se fonde d’abord et avant tout sur le partage du risque qui viendra indirectement encourager la spécialisation pour finalement venir augmenter le taux de croissance dans le pays. Il ne faudrait pas oublier l’engagement vers de meilleures politiques de la part des dirigeants des pays en développement. En utilisant cette approche, ils encouragent l’investissement étranger ce qui se répercutera directement sur la croissance économique du pays. Les flux de capitaux se retrouveront fort probablement augmentés grâce à l’implantation de politiques moins restrictives.
Grâce à tous ces moyens (directs et indirects), il serait effectivement possible de soutenir une croissance économique élevée dans les pays en développement. Par contre, sans eux, il est fort à parier que l’intégration financière à elle seule ne pourra relever le défit.
3.2 Question 2
Quel est l’impact de la globalisation financière sur la volatilité
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