La croissance économique
Analyse sectorielle : La croissance économique. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar zilane • 4 Mai 2015 • Analyse sectorielle • 3 665 Mots (15 Pages) • 492 Vues
Chapitre 1 : La croissance économique
L’activité économique ne connaît pas un rythme de croissance stable dans le temps. A des périodes de forte activité succèdent des phases de ralentissement économiques pouvant même se transformer en récession économique. La science économique s’est donc efforcée de trouver des modèles permettant d’expliquer et donc d’agir sur la variation du taux de la croissance économique.
Au moment où les classiques et les néoclassiques considèrent la croissance économique comme étant un phénomène exogène, d’autres économistes ont tenté de prouver que la croissance est endogène, prônant ainsi le rôle des politiques économiques volontaristes dans l’amélioration de cette dernière.
La croissance économique constitue d’ores et déjà, le souci majeur des décideurs politiques, et des pays industrialisés et des pays en voie de développement. En effet, avec la croissance économique beaucoup de problèmes peuvent être résolus à savoir le chômage, les déficits budgétaires et commerciaux, la pauvreté, l’exclusion et la discrimination.
Avec la montée en puissance des préoccupations écologiques (réchauffement planétaire, épuisement des ressources naturelles, biodiversité…), la croissance économique commence à suivre une nouvelle logique de plus en plus propre et non polluante : il s’agit autrement dit, de rechercher une croissance économique qui s’inscrit dans le cadre d’un développement propre et durable.
I- Définitions, mesure de la croissance économique et modalités:
A. Aspects définitionnels:
Selon la définition de François Perroux, la croissance économique correspond à « l'augmentation soutenue pendant une ou plusieurs périodes longues d’un indicateur de dimension, pour une nation, le produit global net en termes réels. » À court terme, les économistes utilisent plutôt le terme d'« expansion », qui s'oppose à « récession », et qui indique une phase de croissance dans un cycle économique.
Elle entraîne, sauf exception, le développement, qu’il définit comme « l’ensemble des transformations des structures économiques, sociales, institutionnelles et démographiques qui accompagnent la croissance, la rendent durable et, en général, améliorent les conditions de vie de la population ». (Voir infra)
Pour mesurer le niveau de la croissance économique, les économistes utilisent souvent le taux de croissance du PIB, RNB ou autre indicateur significatif.
N.B : Pour les limites du calcul du PIB, voir 1er chapitre : « comptabilité nationale »
Remarque : si l’on parvient à réunir des données fiables pour établir le PIB de chaque période, on se heurte au problème du choix de l’unité, à savoir la monnaie. En effet pour comparer les valeurs monétaires dans le temps, il faut déflater les séries statistiques pour éliminer l’impact du changement de pouvoir d’achat de la monnaie, pour les comparer dans l’espace, il faut éliminer l’effet des variations du change entre les devises.
Déflatage d’une série statistique : il se pratique à l’aide d’un Indice des Prix à la Consommation (IPC) en appliquant la formule suivante : Valeur Réelle n = Valeur Nominale n .IPC1 / IPC n.
La croissance potentielle (ou taux de croissance potentielle) est une notion de macroéconomie désignant la croissance économique liée aux facteurs fondamentaux d’une économie. Elle est calculée comme une estimation statistique des valeurs structurelles de l’économie : les niveaux des facteurs de production (stock de capital, quantité de travail fournie estimée à partir de la population active, du taux d'emploi et de la durée du travail) et de la « productivité globale des facteurs » (PGF). Ces valeurs sont estimées à partir des tendances passées ou sur la base de modélisations économiques.
Il existe toujours un écart entre la croissance potentielle et celle effectivement réalisée ; la différence entre les deux constitue l’écart de production, également appelé décalage conjoncturel (output gap). Pour l’économie française, le taux de croissance potentielle annuel prévu pour la période 2008–2015 est égal à 2,1 %.
Une récession économique est une diminution plus ou moins prolongée de l'activité économique. La transition d'un état « normal » à une situation de récession se fait par une crise économique.
Plusieurs définitions existent : une des définitions est une diminution du PIB pendant deux trimestres consécutifs. La France a connu des récessions en 1974, en 1993et en 2009.
La notion est à distinguer :
• du ralentissement économique, où la croissance du PIB diminue mais reste positive (l'économie continue de croître, mais plus lentement);
• de la dépression économique, pour laquelle la diminution du PIB est importante et prolongée.
Une dépression est une forme grave de crise économique. Elle consiste en une diminution importante et durable de la production et de la consommation, par opposition à une récession, qui n'est qu'une phase passagère du cycle économique.
L'exemple le plus connu est la Grande Dépression des années 1930, qui a touché tous les pays occidentaux, et a été particulièrement sévère aux États-Unis.
La Grande Dépression, dite aussi crise de 1929, est la période de l'histoire américaine qui suivit le Jeudi noir du 24 octobre 1929, jour où survint un des krachs boursiers les plus importants de l'histoire des marchés financiers (les marchés boursiers new-yorkais s'effondrèrent de manière durable le lundi 28 octobre 1929, dit lundi noir). Les événements de cette journée sonnèrent le début d'une dépression économique mondiale qui mena à une importante déflation et à un accroissement significatif du chômage.
Une crise économique est une dégradation brutale de la situation économique et des perspectives économiques. Son étendue sectorielle, temporelle et géographique peut aller d'un seul secteur d'une seule région pour une brève période à l'ensemble de l'économie mondiale pendant plusieurs années ; on parlera alors de ralentissement économique ou, plus grave, de récession économique. La crise correspond à l'une des phases du Cycle Juglar.
B. Les grandes phases de la croissance économiques au cours du 20éme siècle :
Voir Document 1
C. Modalités
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