La croissance économique
Rapports de Stage : La croissance économique. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar matt13016 • 17 Mars 2015 • 1 396 Mots (6 Pages) • 850 Vues
La croissance économique est un processus engagé depuis plus de deux siècles. La politique des différents gouvernements y porte une attention particulière car la croissance détermine le niveau de vie des populations. Il faut rappeler que l’indicateur mesurant la croissance économique est le PIB, chiffre qui par comparaison au précédent est sensé donner le taux de croissance annuel du P.I.B. .La croissance permet d’améliorer le niveau de vie.
Elle contribue plus précisément à vaincre la pauvreté de deux manières. Tout d’abord, elle augmente directement le revenu moyen des ménages. Dans l’histoire économique, la croissance ainsi souvent permis aux populations démunies de s’élever au dessus du seuil de pauvreté. La croissance des 30 glorieuses et les taux de croissance des années 90 et 2000 ont permis l’accès au plus grand nombre à la consommation de masse. Selon les lois d’Engel, l’augmentation du pouvoir d’achat a permis aux ménages, une fois les besoins primaires satisfaits (besoins essentiels à la survie.. De plus en plus de ménages ont accès à la propriété et le nombre de logements sociaux s’est accru. Les bas salaires ont bénéficié d’une augmentation régulière due au SMIC.
C’est lorsque les inégalités de revenus initiales sont faibles que la croissance économique réduit le plus la pauvreté monétaire. Cette croissance agit aussi de manière indirecte : elle diminue la pauvreté non monétaire en augmentant les revenus de l’Etat, et en permettant ainsi d’accroître les
investissements publics en faveur de l’éducation, des infrastructures de base, de la lutte contre les maladies et de la santé. En plus d’atténuer la pauvreté non monétaire, ces investissements accélèrent la croissance économique en relevant la qualification et la productivité de la main d’œuvre – et donc les revenus marchands des pauvres-. La croissance permet donc d’améliorer le capital humain. Certains pays pauvres ont réalisé des progrès spectaculaire dans l’éducation et la santé en élevant ces domaines au rang de priorités. Néanmoins, seule la croissance peut pérenniser ces progrès, car tôt ou tard, dans une économie en stagnation, le déficit budgétaire finit par éclipser les autres considérations. L’investissement public au service des populations pauvres stimule donc la croissance économique, qui de son côté confère un caractère durable à ces investissements.
Par ailleurs, la croissance bénéficie au marché du travail. Comme la demande augmente cela pousse les entreprises à créer des emplois et à produire plus de richesses qui seront mieux réparties par l’Etat-Providence. Il faut cependant que la croissance soit importante et qu’elle dure : elle doit compenser les gains de productivité, et une croissance limitée dans le temps n’encourage pas les entreprises à créer des emplois.
La croissance permet aussi, par les prélèvements obligatoires perçus sur les revenus des ménages et des bénéfices des entreprises, de réduire le déficit budgétaire et de financer par la
redistribution la protection sociale, source de stabilité sociale. La croissance, qui s’appuie sur des investissements productifs faisant appel au progrès technique, permet de produire et de commercialiser des produits et services à forte valeur ajoutée (qualité, flexibilité, innovation et productivité sont les composantes de la compétitivité). Cette compétitivité favorise les échanges internationaux, attirent les investissements étrangers qui ont confiance en un pays avec une croissance élevée (les capitaux étrangers viennent financer l’économie). Cela permet aux entreprises de mieux rémunérer leurs salariés, ce qui accroît la propension à consommer et à épargner.
Enfin, la croissance a favorisé la recherche dans les domaines de la santé, de la construction, des transports, des technologies de l’information, de la formation permettant aux entreprises de bénéficier à la fois d’infrastructures et de main-d’œuvre qualifiée et en bonne santé. Ceci attire les investissements étrangers qui viennent implanter leurs entreprises sur le territoire national.
La croissance participe donc au développement et à l’élévation du niveau de vie.
CEPENDANT…….
On peut remarquer qu’un certain nombre d’éléments permettent de penser que plus de croissance, ce n’est pas forcément « mieux ». La croissance a des effets négatifs appelés aussi externalités : on inclut dans le P.I.B. tout ce qui est produit mais on ne se demande pas pourquoi on a dû fabriquer cette production. Résultat :
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