La crise des subprimes cas
Étude de cas : La crise des subprimes cas. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar Grom75 • 21 Mars 2016 • Étude de cas • 3 180 Mots (13 Pages) • 890 Vues
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PLAN :
Introduction
I. Origine de la crise :
1. Les subprimes
2. Leur utilisation par les organismes financiers
II. La crise financière :
1. Le déclenchement de la crise
2. Contagion à l’économie mondiale
3. Similitudes avec la crise de 1929
INTRODUCTION :
15 septembre 2008, journée noire dans l’histoire de la finance américaine, Lehman Brothers quatrième banque d’investissement de Wall Street, s’est mise en faillite, tandis que Merrill Lynch a été reprise par Bank of America. L’hyperpuissance Américaine vacille pendant que le monde entier s’enfonce dans une crise financière qui a beaucoup de similitudes avec celle de 1929. A quoi tout ceci est dû, comment cette crise s’est-elle globalisée et qu’elles en sont les conséquences ? C’est ce à quoi nous allons tenter de répondre.
I. Origines de la crise :
1. Les subprimes :
Les subprimes sont des prêts immobiliers octroyés à des ménages américains possédants des revenus modestes par conséquent peu solvables et ceci en calculant leur capacité d’emprunt non par rapport à leurs revenus et donc leurs capacités de remboursement, mais sur la valeur de la maison achetée, ce sont donc des prêts à hauts risques de défaut de paiement d’autant plus que ces prêts sont à taux variables.
Mais d’où viennent ces emprunts risqués ?
Ils émanent à l’origine de la Loi de 1977 du Community Reinvestment Act (CRA) ou «loi de financement communautaire» qui oblige les organismes financiers à prêter de l’argent à une certaine partie de la population permettant à des ménages d’être propriétaire alors que normalement ils n'auraient pas pu avoir un crédit.
Après les attentats du 11 septembre 2001, l’économie des USA est menacée. Il s’agit alors de redonner à tout prix le moral aux ménages américains et de relancer la consommation. C’est pourquoi en septembre 2001, Allan Greenspan, président de la Réserve Fédérale Américaine (banque centrale) décide de diminuer les taux d'intérêt, il autorise donc aux banques de prêter de l'argent à un taux historiquement bas (- de 1%) ceci dans le but d’inciter les gens à emprunter, à dépenser et donc de relancer la consommation à l'échelle nationale. Son plan fonctionne et c'est le marché de l'immobilier en particulier qui va se retrouver dopé.
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Des crédits à taux faibles, très attractifs car faciles d’accès, commencent à être proposés par des banques spécialisées dans l'immobilier : les subprimes. Cependant, le pays étant dans le besoin, ces subprimes vont être accordées à une clientèle peu solvable qui n’avaient pas forcément les moyens d’emprunter, de consommer voire de rembourser.
Les prêts sont accordés rapidement, les ménages y souscrivent massivement et parfois, en possèdent plusieurs en même temps bien qu’il soit mentionné dans le contrat que le taux était variable et que si la famille ne pouvait pas faire face à ses dettes, la banque saisirais le bien et le revendrais (à cette époque, le marché de l’immobilier étant florissant, la banque était sûre d'empocher un bénéfice.)
2. Leur utilisation par les organismes financiers :
L’ensemble des banques, avaient la possibilité de recourir à ce type de prêt (subprimes), les petites banques locales ont rapidement été dépassées car leurs fonds ne leurs permettaient plus de faire des opérations d'achat de maison. Elles ont eu besoin de financement et sont donc allées chercher de l'argent ailleurs. Une des techniques utilisées est la titrisation : « Technique financière qui consiste à transférer à des investisseurs des actifs financiers, comme des créances, en les transformant en titres financiers émis sur le marché des capitaux » (Source : www.LesEchos.fr) en somme, de vendre leurs crédits ; ainsi les organismes financiers empocheront désormais les intérêts, des titres financiers et que les subprimes vont être envoyés sur le marché des capitaux.
« Ce produit risqué est, en gros, mélangé à d'autres valeurs plus sûres comme des actions de grandes entreprises. Dans le monde financier, les acheteurs sont encouragés à se tourner vers une diversité d'action, un portefeuille nuancé afin de modérer les pertes. C'est une règle de base de la finance pour que le risque de perte soit limité. C'est ainsi que ce produit va progressivement intéresser de plus en plus de personnes. Les établissements de crédit sont alors encouragés à augmenter la part des subprimes dans les portefeuilles car qui dit gros risque, dit grosse marge » (Source : www.lemonde.fr)
Ces subprimes sont des placements à risques tant pour les organismes financiers qui prêtent directement aux ménages que pour ceux qui rachètent les titres financier puisqu’ils sont à la merci d’un dérèglement de la bulle dans laquelle ils opèrent. Les différents organismes deviennent donc interdépendants et s’échangent des titres financiers « explosifs »
II. La crise financière :
- Le déclenchement de la crise :
La hausse des taux directeurs de la Réserve fédérale (Fed) entre 2004 et 2007, a entraîné une augmentation des taux de crédit accordés par les banques qui ont alors répercuté cette augmentation à leur clientèle. Face à cette augmentation des taux d’intérêt ainsi qu’une dépréciation de leurs biens, les ménages ne font plus face aux mensualités qui ne cessent de grimper.
Certaines banques doivent donc emprunter à des taux élevés pour refinancer les crédits précédemment accordés à des taux moindres.
En février 2007, les défauts de paiement des emprunteurs sur les crédits immobiliers se multiplient aux Etats-Unis. La bulle spéculative (« Hausse forte des cours d'un titre, d'un secteur ou d'un indice, non liée à la croissance réelle de l'économie, sur plusieurs semaines, mois voire années. La bulle spéculative se dégonfle le plus souvent brutalement avec l'aide d'un krach boursier » Source : www.LesEchos.fr) immobilière éclate, cela provoque alors les premières faillites d’établissement bancaires spécialisées. Cette crise des subprimes est révélée en février 2007 par l’annonce d’importantes provisions passées par la banque HSBC.
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