La crise de la dette souveraine
Commentaire de texte : La crise de la dette souveraine. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar chouchou74 • 16 Février 2015 • Commentaire de texte • 303 Mots (2 Pages) • 736 Vues
Les événements de l’été ont mis à mal un tel scénario. Dans la zone euro, un regain d’incertitude
est survenu dès le début de l’été, alimenté par la crise des dettes souveraines. Il a entraîné un fort
recul des indices boursiers, notamment des institutions financières. Finalement, la succession de
chocs défavorables a pesé sur les anticipations des chefs d’entreprise, et les perspectives de
croissance à l’horizon de la fin de l’année s’en trouvent fortement modifiées (…)
La croissance du PIB serait de 0,3 % au troisième trimestre, puis de 0,0 % au quatrième. La
dynamique de l’investissement et de l’emploi, moteur continu de la reprise depuis mi-2009,
faiblirait nettement au deuxième semestre 2011. L’investissement freinerait, face à des débouchés
extérieurs en panne et dans un contexte d’incertitude accrue. Et les secteurs marchands ne
créeraient que 24 000 emplois au second semestre, contre 112 000 au premier. Le taux de
chômage augmenterait donc à nouveau, malgré une intensification du recours aux emplois aidés
d’ici la fin de l’année.
Seul soutien à l’activité, la consommation des ménages rebondirait au troisième trimestre, après le
recul, ponctuel, observé au deuxième trimestre. Elle croîtrait ensuite modérément au quatrième
trimestre, en ligne avec le pouvoir d’achat. Le taux d’épargne des ménages français se
maintiendrait à un niveau élevé.
Le scénario de ce point de conjoncture est entouré de très fortes incertitudes. La plus importante
concerne la crise européenne et sa transmission à l’économie réelle. On ne perçoit pas aujourd’hui
de signes tangibles d’un resserrement généralisé des conditions de financement des agents privés
en Europe, notamment en raison de l’intervention des banques centrales pour fournir des liquidités
au système financier. Le scénario présenté ici ne suppose pas d’aggravation des tensions
financières à l’horizon de la fin de l’année ; mais un grippage des canaux de financement de
l’économie ne peut être exclu, et il aurait pour conséquence un freinage plus prononcé de la
demande.
En revanche, la mise en oeuvre par les pays concernés
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