La Productivité Crée-t'elle Des Emplois

Economie : Dissertation, essaie

La productivité créé-t-elle des emplois ?

En France tout comme en Europe, des suppressions massives d’emplois ont accompagné la montée du chômage au cours de ces 30 dernières années. Si elle est un phénomène « récent », il est vrai que durant les Trente Glorieuses notamment, gain de productivité rimait avec plein emploi. Seulement, depuis quelques années on a pu voir que la croissance du taux de productivité n’était pas nécessairement créatrice d’emplois.

Il faut rappeler qu’ici nous entendons productivité globale des facteurs et qu’est chômeur toute personne disponible et à la recherche d’un emploi [BIT]. En définitive, ces constats amènent à penser qu’augmentation de productivité et emplois, ne sont pas forcément incompatibles. D’autant plus que le gain de productivité est tout autant essentiel afin d’être compétitif, que l’emploi.

Ainsi la productivité créé-t-elle des emplois ou au contraire favorise-t-elle le chômage ?

Nous verrons dans un premier temps que la productivité est nécessaire à la création d’emplois, puis dans un second, qu’elle reste cependant insuffisante.

I. La productivité, une condition nécéssaire à la création d’emplois

La productivité supprime des emplois mais à court terme. En effet, certains secteurs tels que l’Industrie (Sidérurgie, Chimie..) ou encore le secteur automobile sont confrontés au machinisme. Il s’agit alors de gagner en efficacité, et en précision, jouer sur la qualité. D’autre part, dans un soucis de gains de productivité, nous avons recours à la robotisation : remplaçant ainsi les bras par des machines. Enfin ce n’est pas vrai pour tous les secteurs, certains sont protégés, d’autres non, et c’est dans ces dernier que des suppressions ont été réalisé. Il est vrai que dans les secteurs non protégés, s’exerce une forte concurrence ; une forte productivité est donc essentielle pour être ou rester concurentiel.

Toutefois, à long terme la productivité crée des emplois. Le machinisme amène en amont des créations d’emplois, ne serait ce que pour l’entretien, ou encore la suppervisation des machines. D’autre part c’est indispensable : entraînant une hausse de productivité amenant une baisse des coûts et de ce fait une baisse des prix, le machinisme rend de ce fait plus compétitif, amenant une augmentation de la demande et pérennisant ainsi le gain de productivité qui augmente le taux d’emplois. La robotisation elle aussi accompagne à long terme la création d’emplois, elle reste faible car coûteuse mais reste bénéfique en terme de santé particulièrement (remplaçant les Hommes dans les tâches pénibles) mais aussi de qualité, finition. Enfin de nos jours n’y a plus beaucoup de secteurs protégés.

II. La productivité, une condition non suffisante

La productivité suis un cycle « vertueux » [Schéma de Keynes représentatif]. Il faut pour autant distinguer deux cas : effet un gain de productivité fort amène une croissance de la croissance, cependant si les gains de cette augmentation de productivité ne sont pas redistribués, le PIB finis par ne pas croître, et le chômage augmente. A l’inverse un gain de productivité stable, crée une stabilité, les Etats-Unis d’ailleurs représentaient bien ce cas dans les années 1973, 1991. Ils avaient alors un taux de croissance moyen de productivité annuel faible : 0.6% et un taux de 1.8% pour les emplois. La France à cette époque était plus représentative du premier modèle : 2.1% (tx de Productivité) pour un taux de croissance moyen des emplois de 0.3%.

Il s’agit ainsi d’un dosage, des politiques publiques misent en place pour stabiliser ce taux sont une aide pour le maintien d’emplois, et l’embauche. En effet (cf.texte : “La productivité est-elle bonne ou mauvaise pour l’emploi ? ») la France d’ailleurs a eu recours à des politiques publiques pour diminuer le taux de productivité afin de rendre ça croissance plus crétrice d’emplois dans les années 90.

Cependant ce ne sont pas les seuls facteurs générateurs d’emplois, les investissements sont des acteurs majeurs, à condition qu’ils soient principalement réalisés dans le pays, ils permettent une redistribution : plus de demande, donc de productivité et enfin d’emplois. Des investissements dans l’innovation eux aussi pourraient avec le temps amener de la création d’emploi. La réglementation du travail influe également, il s’agit de plus partager le travail au travers des 35 heures, des différents contrats d’embauche… Enfin on pourrait se demander si l’Etat devrait plus ou moins intervenir.

En conclusion puisque on ne peut pas créer d’emplois sans croissance, il est nécessaire que la productivité

Résumés des textes :

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