La Monnaie

Le financement des agents économiques notamment les entreprises dépend de la monnaie et de la masse monétaire sous le contrôle de la BCE.

Pour parler de la monnaie, on peut s’intéresser à ses différentes formes, à ses fonctions et aux agrégats monétaires. Pendant la période de troc, on parle d’une monnaie marchandises.

Par la suite, pour faciliter les échanges, une monnaie métallique va pouvoir être utilisé. Les premières pièces sont en métal précieux (or et argent).

Aujourd’hui les pièces qualifiées de monnaie divisionnaires ne représentent qu’un très faible pourcentage de la monnaie. Les billets sont fabriqués dans les usines de la banque de France pour le territoire français et elle a également en charge la destruction des billets usés et abîmés. La monnaie scripturale est une monnaie qui résulte de jeux d’écriture.

Remarque : en France, environ 100% des paiements se font encore en monnaie matérielle (pièces et monnaies).

Il ne faut pas confondre la monnaie et les supports qui permettent de véhiculer, transférer la monnaie un chèque, une carte bancaire ne sont pas de la monnaie. Les prélèvements, virements, chèques et carte bancaire permettent le transfert des dépôts à vue.

La monnaie doit être en quantité suffisante pour permettre le bon fonctionnement de l’économie réelle. L’autorité monétaire, la BCE pour les pays de la zone euro doivent faire en sorte qu’il y ait suffisamment de monnaie en circulation pour permettre d’absorber l’économie réelle.

Elle doit également éviter que la masse monétaire s’accroisse trop vite ce qui pourrait générer une inflation difficilement maitrisable.

Aujourd’hui l’action de la BCE n’est pas la réduction de la masse monétaire mais un certain accroissement pour éviter la déflation.

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