La Fonction Consommation
Cours : La Fonction Consommation. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar soumaya45 • 13 Avril 2013 • Cours • 1 368 Mots (6 Pages) • 737 Vues
La fonction de consommation
La définition de la consommation
• La consommation se définit simplement comme l'opération économique au cours de laquelle un produit sera transformé ou détruit.
La demande globale correspond à la somme des consommations finales (CF), de l'investissement (FBCF) et des dépenses publiques (G).
Demande globale = CF + FBCF + G.
• La consommation finale (CF) est une destruction stricte, ultime, visant simplement à la satisfaction de besoins individuels ou collectifs et n'entrant nullement dans un processus de production. Il s'agit de la composante la plus importante de la demande globale.
• La consommation intermédiaire (CI) correspondent à la destruction de capital circulant nécessaire à la production d'un bien ou d'un service. Si l'objet est détruit, il en va tout autrement de la richesse qui reste intégrée aux biens et aux services produits.
• La consommation de capital fixe (CCF) : il s'agit de la destruction partielle du capital fixe, correspondant à l'usure liée à l'utilisation. La valeur comptable de cette opération est donnée par l'amortissement.
• L'ensemble des opérations sur biens et services se trouve agrégée par la comptabilité nationale dans l'égalité emplois = ressources.
Les emplois correspondent à l'utilisation des biens et des services par les unités résidentes et les unités non résidentes par le biais des consommations intermédiaires (CI), de la consommation finale (CF), de l'investissement (I), des exportations (X).
Les ressources sont définies comme les biens et les services disponibles sur le territoire, c'est-à-dire la production (P) et les importations (M).
Deux écritures sont alors envisageables :
• soit une écriture comptable sous forme de la somme : P + M = CI + CF + I + X ;
• soit une écriture comptable sous forme de tableau.
Emplois Ressources
CI P
CF M
I
X
Comme toutes les ressources d'une année ne sont pas nécessairement employées au cours de la même année, on ajoute ou on soustrait les variations de stocks (ΔS) aux emplois pour équilibrer l'égalité. Celle-ci devient alors : P + M = CI + CF + I +/− ΔS + X.
Décomposition de la consommation finale
• La consommation finale des ménages se décompose en catégories, définies selon la part du budget des ménages consacrée à chaque catégorie, d'où le terme de « coefficients budgétaires ».
L'évolution de la répartition de ces coefficients budgétaires est connue sous le nom de « lois d'Engel ». Selon ces lois, établies au xixe siècle, lorsque le revenu des ménages augmente, la structure de leur consommation se modifie. Les sommes consacrées aux biens « inférieurs », c'est-à-dire les biens indispensables à la survie, comme les dépenses alimentaires, tendent à diminuer et à être remplacés par des dépenses de biens « supérieurs » non indispensables à la survie, tels que les loisirs.
Engel souligne également que certains postes budgétaires conservent une part relativement constante dans le budget des ménages, c'est par exemple le cas pour l'habillement ou encore le logement.
Dépenses de consommation finale des ménages à prix courants en milliards d'euros
Intitulés 2005
Produits de l'agriculture, de la sylviculture et de la pêche 29,4
Produits de l'industrie 450,7
Produits des industries agricoles et alimentaires 142,2
Biens de consommation 128,8
Automobile 55,4
Biens d'équipement 15,7
Biens intermédiaires 35,7
Énergie 72,9
Construction 9,7
Services principalement marchands 428,3
Commerce 19,8
Transports 27,0
Services financiers 49,7
Services immobiliers 174,6
Services aux entreprises 47,1
Services aux particuliers 110,0
Services administrés 44,0
Correction territoriale −8,9
Ensemble 953,3
Source : comptes nationaux, base 2000, Insee, mise à jour le 19 mai 2006.
• La consommation finale n'est pas le seul fait des ménages. Elle désigne également les dépenses faites par les administrations publiques au titre de l'éducation, de la santé, de la police, etc., c'est-à-dire concernant les services publics gratuits.
Une partie du coût de ces services étant directement à la charge des ménages, cette partie entre aussi dans le calcul de la consommation finale des ménages. On retrouve ici la distinction entre consommation individuelle et consommation collective.
À la consommation de ces deux secteurs institutionnels (ménages et APU), il convient d'ajouter la consommation finale des ISBLSM.
Dépense de consommation finale à prix courants en milliards d'euros
2000 2001 2002 2003 2004 2005
Dépenses de consommation finale des ménages 783,9 817,4 844,4 878,3 915,5 953,3
Dépenses de consommation finale des APU 330,1 341,2 362,2 378,4 393,6 405,6
Dép. de conso. finale des ISBLSM 19,4 20,8 21,8 21,8 22,8 22,8
Source : comptes nationaux, base 2000, Insee, mise à jour le 19 mai 2006.
L'investissement et ses déterminants
Les
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