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La Finance Islamique

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Par   •  22 Décembre 2013  •  2 267 Mots (10 Pages)  •  771 Vues

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INTRODUCTION

La finance islamique est un mot composé de deux termes, le premier terme est un terme latin qui renvoie aux ressources pécuniaires et à tout ce qui procure de l’argent pour financer quelque chose, quant au deuxième ( islamique ) est un terme arabe qui renvoie à tout ce qui est conformes aux règles musulmanes ( La charia’a ), d’après cela on peut déduire que la finance islamique est tout simplement la finance qui est conforme aux règles de la charia’a et du coran. Actuellement la finance islamique gagne progressivement du terrain au détriment de la finance classique et séduit de plus en plus les pays occidentaux, ce qui est parfaitement illustré par le fait que la Finance Islamique fait l’objet de plusieurs émissions transmis à travers le monde et de plusieurs recherches universitaires au sein de plusieurs pays occidentaux, en particulier la France et l’Allemagne.

I-Définition et Origines de la Finance islamique :

Définition

La finance islamique pourrait être définie comme étant des services financiers et opérations de financement principalement mis en œuvre pour se conformer aux principes de la Charia.

Origines :

La finance islamique prend ses origines du 7ième siècle ou le coran fut révélé au prophète Mohammed -Sala allah 3alayh wa salam- en effet durant cette époque, beaucoup de personnes étaient "noyées" dans leur intérêts sur emprunts. Leurs taux et leur accumulation ont, comme ces dernières années dans le système classique, contribué à une paupérisation des populations et à des abus.

Pour remédier à cette situation, le Coran a écrit dans ses lois l'interdiction de prêter de l'argent moyennant un intérêt. L’usure connu en arabe sous le nom de la Riba, est strictement interdite d’après plusieurs versés coranique et plusieurs discours du prophète – Sala Allah 3alayh wa salam-, en effet selon un Hadith, fréquemment cité, le prophète aurait en effet interdit l’échange en quantités inégales de l’or, de l’argent, du blé et de tout autres produits alimentaires ou minière « Or pour or, argent pour argent … etc » , ce qui a largement été interprété comme une interdiction du prêt à intérêt lui-même. Durant cette période le prophéte Mohammed Salah allaho 3alayh wa salam, était témoin de plusieurs pratiques usuraires de la part des commerçant Koraïchites. Ce qui est inégale, les commerçant de la Mecque avaient souvent tendance quand quelqu’un ne peut pas payer sa dette à prolonger la durée du remboursement et ainsi doubler le montant de son remboursement ce qui est largement inégal et injuste. De ce fait comme l’islam est la religion la plus juste, la religion des pauvres et des riches, l’usure va être formellement interdite pour le bien être des gens, mais malheureusement l’interdiction fut régulièrement violée par les musulmans, triste constat actuel.

Evolution :

La finance islamique est relativement jeune mais il s’agit d’un domaine de la finance qui s’est rapidement développé ces derniers temps, mais le service bancaire et d’investissements conformes à la Charia qu’on la connait aujourd’hui à réellement décollé dans les années 1960 avec le lancement de la banque sociale en Egypte et a entamé une croissance exponentielle dans les années 1970 et 1980 avec le développement des banques islamiques dans les pays du conseil de coopération du golf et voila la chronologie de l’évolution de la finance islamique moderne.

Le schéma sur le diapo résume tout

Principes :

En ce qui concerne les principes de la finance islamique

L’interdiction du prêt à intérêt (la riba) : Comme on l’a évoqué dans l’introduction la finance islamique est la finance qui est conformes aux règles de la charia’a, et de cela on peut déduire que l’intérdiction de la riba fait parti des principes de la FI, car (la riba) a été expressément interdite dans le Coran. Le Prophète a maudit celui qui le prend, celui qui le donne, le rédacteur de l’acte et le témoin. Il est interdit de ce fait d’exiger un rendement du simple fait de prêter. L’intérêt est le prix du prêt alors que fondamentalement, le prêt ne doit générer aucun profit. Cette interdiction est valable aussi bien pour l’intérêt contractuel sur le prêt que pour toute autre forme d’intérêt de retard ou d’intérêts déguisés en pénalités et commissions.

L’interdiction du risque excessif (algharar) : Les opérations et les transactions doivent revêtir la transparence et la clarté nécessaires, de manière à ce que les parties soient en parfaite connaissance des valeurs de leurs échanges. C’est à ce titre que les opérations dont la contre-valeur n’est pas connue avec exactitude, celles engendrant un risque excessif ou celles dont l’issue dépend essentiellement du hasard sont interdites (les jeux de hasard, les contrats d’assurance classique, etc.)

L’adossement à des actifs réels : La finance islamique est dans tous les cas de figure rattachée à l’économie réelle. Toutes les transactions financières doivent être adossées à des actifs réels et échangeables. Ce principe, conjugué avec celui de l’interdiction de l’incertitude excessive fait que par exemple les produits dérivés soient prohibés

La participation aux pertes et aux profits : Une seule partie ne peut à elle seule assumer tout le risque lié à une transaction. De la sorte, l’autre partie ne peut se prévaloir du privilège de transférer tous les risques sur le cocontractant. Le rendement est un corollaire du risque et en constitue la principale justification. C’est même la traduction de la fameuse règle « Al Ghonm Bel Ghorm ». C’est à ce titre qu’on ne peut pas s’engager sur un rendement fixe pour un placement par exemple

L’interdiction des activités illicites : La finance islamique est une finance éthique et responsable. Il en découle l’interdiction de financer toutes les activités et tous les produits qui sont contraires à la morale : alcool, drogues, tabac, armement… ainsi que les produits interdits à la consommation par les textes de l’islam (viandes de porc et dérivées).

II-Produits de la finance islamique :

On a répartie les produits de la finance islamique en trois grandes catégories, les produits destinés au financement, les instruments des institutions islamique non bancaire (généralement les produits des institutions d’assurance et co) et enfin les instruments participatifs

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