La Face Cachée De La décroissance

La face cachée de la décroissance

Cyril DI MEO

(Edition L’Harmattan : 2006)

Pour sortir de la crise que traverse le système il y a trois types e solutions envisagées :

le modèle capitaliste « néo libéral » : nécessité de rétablir la rentabilité d’où : libéralisation des capitaux, de la circulation des marchandises, déréglementation, privatisations, concentrations, restructurations, précarisation du salariat, chômage… cette voie ne considère l’écologie que comme un marché nouveau permettant des profits futurs.

La mise en œuvre du développement durable (cf ; rapport Brundtland 1987)

La décroissance ou le post développement : il faut rejeter à la fois la notion de croissance et celle de développement ainsi que le matérielisme et la philosophie des lumière (la rationalité) ou encore le progrès technique.

Il y a différentes conceptions de l’écologie :

le populisme environnemental (ou attitude NIMBY) : il s’agit de défendre son environnement au sens très restreint de « chez soi ». cette conception se réduit souvent à l’opposition à un projet d’aménagement du territoire… cet égoïsme déguisé peut s’avérer légitime mais ne peut structurer une lutte politique générale. De plus il ne teint pas compte des avantages collectifs et écologique que peuvent créer certains aménagements.

L’écologie profonde (deep écology): défense de la nature appuyée sur une sacralisation de la nature et qui à ce titre, critique la rationalité qui est considérée comme la source de la destruction de la planète.

L’écologie sociale ou libertaire : les hommes doivent cesser de dominer la nature et s’organiser en collectivité locales auto-gérées et supprimer les grandes institutions pour laisser la coopérations et le mutualisme dominer

Ecologie libérale et technicienne : la nature est un capital ou une marchandise comme les autres ; les marché en assurent alors l’allocation optimale. Et le progrès technique est une possibilité de résoudre les crises de rareté des ressources et les problèmes environnementaux ;

Ecologie environnementaliste : la nature est une donnée anthropologique dépendant de représentations sociales ; la nature est alors le produit d’une évolution historique et humaine. La protection de la nature est alors le prolongement de la défense de l’espèce humaine. Il faut alors trouver un équilibre entre homme et nature sans subordination de l’un à l’autre. La technique est alors l’un des moyens d’arriver à cette fin.

Auteurs de la décroissance :

N. Georgescu-Roeden : fondateur de la décroissance (1979-1995 : la décroissance).

Il s’oppose à la capacité des marchés à gérer l’épuisement des ressources naturelles et explique qu’il faut différencier les ressources fossiles des énergies renouvelables et les gérer spécifiquement .

Introduit en écologie le second principe de thermodynamique qui montre que « tout se dégrade tout le temps » : aucune activité humaine n’est réversible

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