La Croissance économique Et Le Marché Des Emploi Au Maroc
Mémoire : La Croissance économique Et Le Marché Des Emploi Au Maroc. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar Nanoo • 5 Avril 2013 • 2 760 Mots (12 Pages) • 1 775 Vues
Introduction de la deuxième partie :
Dans cette partie nous allons les effets de la crise mondiale qui ont été ressentis au Maroc à cause de la récession que connaissent les principaux partenaires économiques du Maroc. Ainsi, il y a eu une baisse de la croissance économique ce qui s’est répercuté sur le niveau de l’emploi. Cette situation nécessite des efforts considérables des pouvoirs publics afin de relancer la croissance et permettre une lutte contre le chômage. Ceci nous pousse à nous interroger sur les questions suivantes :
Dans une conjoncture économique dominée par la crise, comment les pouvoirs publics stimulent la croissance économique de sorte à ce qu’elle permette une lutte contre le chômage ?
Dans quelle mesure les politiques déjà entreprises sont elles efficaces ? A quel point les politiques économiques prévues actuellement sont elles réalisables ?
Chapitre 1 : Les différentes modalités d’intervention des pouvoirs publics Marocains.
Section 1 : Une vue d’ensemble de l’économie marocaine.
L’objectif ici est de mettre en perspective historique les relations entre croissance économique et emploi. Il s’agit de tenter un bilan global des politiques économiques mises en œuvre depuis l’indépendance en termes d’impact sur les indicateurs du développement humain. Une telle réalisation permet de fonder l’estimation de perspectives pertinentes pour le Maroc de 2025.
1. Historique de l’économie marocaine.
1.1 La première trajectoire (1960-1981) :
Cette trajectoire se divise en deux périodes : entre 1961 et 1972, les politiques budgétaires et monétaires ont été relativement possédées. Au cours de la période 1973-1981, on assiste à un retournement de la conjoncture nationale et internationale. Les prévisions économiques de cette période ont été plus que les capacités de production du pays. Le secteur privé a pu renforcer les positions qu’il occupait au sein de l’économie grâce surtout à l’appui de l’Etat durant les années 1960 et 1970. Pourtant, débouchant sur une concentration économique et financière, la promotion du secteur privé n’a pas pu favoriser l’accumulation productive.
1.2 La seconde trajectoire (1983-1993) :
Cette trajectoire marque un tournant dans les politiques économiques, conjoncturelles et structurelles, du Maroc. La crise de la fin des années 1970, menée par une récession internationale, a conduit au choix d’une série de réformes dans le but de rétablir les déséquilibres macroéconomiques. Le Programme d’ajustement structurel (PAS)1 se fonde sur l’hypothèse que la stabilisation et la libéralisation (interne et externe) sont à même de générer la croissance économique, l’emploi et le développement social ce qui résulte la croissance économique. Alors que la stabilisation impose des réductions budgétaires, ce sont surtout les budgets sociaux qui en font les dépenses. La conclusion tirée de l’analyse de la trajectoire fait apparaître les limites des stratégies qui font appartenir à l’amélioration de la satisfaction des besoins sociaux et de l’observation stricte des équilibres fondamentaux.
1.3 La troisième trajectoire (1993-2004) :
Cette trajectoire se définit par rapport à un mouvement de réformes ayant trait à la fois à l’environnement institutionnel et aux objectifs de la politique économique visant à rétablir la composante sociale pour réduire le poids des déficits structurels. Néanmoins la prise en compte de la problématique sociale n’a pas manqué de buter sur les limites tracées par la contrainte externe (poids de la dette extérieure) et par la faible marge de manœuvre, en termes de finances publiques, laissée aux pouvoirs publics. Ces limites viennent pour expliquer l’évolution de la politique économique près des seuils d’équilibre propres au PAS2 et expliquent les faibles impacts en termes d’amélioration des indicateurs de la croissance économique et de l’emploi.
2. L’état actuel de l’économie Marocaine.
2.1 La situation de la croissance économique :
Suite à l’impact de la crise financière international sur l’économie marocaine et à une compagne agricole en dessous de la moyenne due aux faibles rendements de l’agriculture à cause des précipitations notamment dans les grandes régions du royaume la croissance économique nationale est ralentie à 2,2%, au premier trimestre 2012, après avoir affiché une progression de 5,3% au quatrième trimestre 2011. Ce ralentissement trouve, principalement, son origine dans la contraction de 11,7% de la valeur ajoutée agricole. Les activités hors agriculture auraient continué de soutenir la croissance économique globale, bien que leur rythme de croissance se soit également moins implorant. De 5,6% au quatrième trimestre 2011, il aurait passé à 4,3% au premier trimestre 2012, comme le montre le graphique suivant :
« Compte tenu des indicateurs de conjoncture disponibles à fin mars 2012, le rythme de croissance de la valeur ajoutée hors agriculture aurait ralenti, pour se situer, au premier trimestre 2012, à 4,3%, contre 5,6%, un trimestre auparavant. Ce ralentissement est attribuable à la décélération des activités secondaires, dont le rythme d’évolution n’aurait pas dépassé 1,9%, au premier trimestre 2012, contre 5,7% au quatrième trimestre 2011. Les activités tertiaires auraient, à l’inverse, conservé leur orientation favorable, contribuant pour 3 points à la croissance économique globale. Pour sa part, la valeur ajoutée agricole, ayant subi les effets du déficit pluviométrique, aurait accusé une baisse de 11,7%, au cours de la même période. Au total, le PIB global aurait enregistré, au premier trimestre 2012, une progression de 2,2%, en glissement annuel. Au deuxième trimestre, une hausse de 5,1% de la valeur ajoutée hors agriculture est anticipée. Ainsi, et compte-tenu de la poursuite du fléchissement de la valeur ajoutée agricole, la croissance globale pourrait atteindre 2,8% »3.
2.2 L’aperçu sur la situation de l’emploi :
L’emploi constitue l’un des préoccupations de l’Etat marocaine vu son rôle son important qui dans l’insertion sociale et la création de richesses et la répartition des revenus.
Pour avoir une aperçue
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