La Crise Et Après
Recherche de Documents : La Crise Et Après. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar dissertation • 20 Novembre 2013 • 2 971 Mots (12 Pages) • 864 Vues
FICHE DE LECTURE :
La crise et après ?
de Jacques Attali
La crise et après ?, de Jacques Attali
Edition Fayard, Paris,
Publié 3 décembre 2008
Dans le cadre du cours d’économie international 2, au sein de la licence Economie et Stratégie d’Entreprise, nous avons eu à choisir un ouvrage, dont les principaux thèmes se limitaient au capitalisme et à la mondialisation, afin de réaliser une fiche de lecture.
Cette fiche de lecture a pour destinataire Pierre-Oliver Peytral, professeur à l’université de Valence. Cette dernière va permettre au destinataire de prendre connaissance de l’ouvrage et de lui donner éventuellement envie de le lire.
Cette fiche de lecture est constituée de trois parties : une introduction, puis un résumé de l’ouvrage et enfin une approche plus critique, plus subjective de l’ouvrage.
Introduction
Les crises financières deviennent un phénomène de société quasi récurrent. On entend par crise financière, un ensemble assez large qui inclut notamment les crises du change, les crises bancaires et les crises boursières. Une crise financière peut concerner seulement quelques pays, ou bien initiée dans un pays, peut s’étendre par contagion et devenir international, ce qui s’est produit en 2007, lors de la crise des subprimes aux Etats-Unis. La crise et après ? fut écrit par Jacques Attali, éminent économiste, né à Alger en 1943. Il eût été conseiller de François Mitterrand, président de la Banque Européenne pour la Reconstruction et le Développement. Cet ouvrage fut publié dans un contexte de crise financière mondiale. En effet, Jacques Attali publia son essai en 2008, date à laquelle la crise frappa de plein fouet l’économie mondiale.
Cet essai est à la fois analytique et polémique, analytique car cet ouvrage permet d’expliquer ce mystère qu’est la crise, et, polémique car l’auteur donne à travers les différents faits énoncés, son point de vue et sa vision des choses. Par ailleurs, il est important de mentionner que l’ouvrage a fait l’objet d’un débat médiatique lors de sa sortie. Jacques Attali est l’auteur d’un nombre conséquents d’essais dont La crise et après ? en ai l’un des derniers et qui a pour principal thème l’explication aussi simplement que possible de la crise des subprimes aux Etats-Unis. A partir de là, il en ressort la thèse sur laquelle Jacques Attali a basé son ouvrage et que l’on peut formuler de la façon suivante : quelles sont les diverses possibilités qui s’ouvrent aux économies nationales afin d’éviter une telle situation économique mondiale de même nature?
Résumé
En faveur de l'établissement d'un gouvernement mondial, Jacques Attali a tendance à dire que le maintien de la démocratie par la constitution d’un nouvel ordre mondial est incontournable. Il pense que l'économie régulée par une institution financière mondiale peut être une solution à la crise financière émergeant en 2008. Cette institution financière est une première étape vers l'instauration d'un gouvernement mondial.
Dans son essai « La crise et après ? », Jacques Attali débute par parler des diverses crises financières majeures que l’humanité a connu. Il y décrit le processus de déroulement de ces crises qui selon lui, depuis le début du capitalisme au 12ème siècle, est souvent le même. Selon lui, une crise financière « se déclenche dans la principale place financière du moment qui est aussi le cœur économique et politique ». Les différentes étapes d’une crise financière sont la fragilisation de la monnaie, du budget, et des établissements bancaires centraux. Ces étapes ont souvent pour effet de consolider ce cœur économique si la crise est évitée ou bien de faire apparaître un nouveau centre économique et politique si aucune solution n’a été trouvée.
Jacques Attali nous parle ensuite de « ceux qui avaient prévu la crise et des raisons pour lesquelles ils n’ont pas été écoutés. Il fait référence à Martin Wolf, Chiefs economic commentator du Financial Times, à Nouriel Roubini, professeur d’économie à l’université de New York, et de nombreux autres économistes qui avaient tiré la sonnette d’alarme avant l’heure.
Selon Jacques Attali, ceux qui entendaient ces messages, et qui avaient le pouvoir d’enrayer la crise en marche, avaient à y gagner s’ils n’y faisaient rien. En effet, les politiques préféraient annoncer une croissance économique pour rallier des électeurs plutôt que de prévenir contre une crise économique et financière. Les emprunteurs, tellement contents d’acheter des biens au dessus de leurs moyens n’attachaient pas d’importance aux conséquences de leurs achats, ou plutôt de leurs emprunts. Les prêteurs d’argents eux avec leurs taux exorbitants y gagnaient beaucoup d’argent. Tout le monde y gagnait à foncer droit dans le mur. Les traders ont également une part de responsabilités selon Jacques Attali. En effet, ceux-ci, sous l’emprise de la drogue, prenaient de gros risques sans jamais remettre en doute leurs décisions.
En 2006 la société américaine est très endettée, et bien que le gouvernement dit à qui veut l’entendre que tout va bien, les citoyens bradent leurs actifs pour rester « liquides ». La panique s’installe. De plus, on commence à comprendre que la crise n’est pas seulement américaine : les titres subprimes se sont vendus à travers le monde. Petits à petit les banques du monde entier se retrouvent avec des prêts qu’elles ne récupèreront jamais. Beaucoup de banques se retrouvent en situation dangereuse. En septembre 2008 Lehman Brother fait faillite, d’autres banques sont rachetées ou nationalisées. L’Etat américain tente de s’immiscer dans les affaires du secteur privé, ce qui crée une polémique.
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