La Chine Dans Le Commerce Mondial

Etude de cas : La Chine dans le commerce mondial

La Chine, pays de l’est de l’Asie s’est ouvert au monde économique depuis l’arrivée de Deng Xiaoping en 1978. Avant cette période, ce pays n’a connu que l’autosuffisance et s’était isolée du monde derrière une grande muraille économique. Deng Xiaoping a voulu mettre en place une politique appelée « de la porte ouverte » qui a permis à la Chine d’être un moteur économique mondial aujourd’hui.

Nous pouvons ainsi nous demander quelle est l’importance de la Chine dans les échanges mondiaux ? Pour y répondre, nous allons tout d’abord présenter les échanges mondiaux, puis nous allons observer la place de la Chine dans les flux internationaux de biens et de services et pour finir nous allons présenter des arguments sur l’analyse des échanges de la Chine au regard des différentes théories du commerce international.

I. Présentation des échanges mondiaux

Le commerce international désigne l’ensemble des échanges internationaux de biens et services.

Nous pouvons constater en 2011 que l’Europe est la plaque centrale de l’Economie avec 6612 milliards de dollars EU d’exportations, se suit l’Asie avec 5538 milliards de dollars EU d’exportations et ensuite l’Amérique du Nord avec 2282 milliards de dollars EU d’exportations.

Nous retrouvons donc les 3 pôles économiques de la Triade, ici leader dans les exportations.

A contrario, les pôles qui exportent le moins sont l’Afrique avec 594 milliards de dollars EU d’exportations et l’Amérique du Sud et centrale avec 750 milliards de dollars EU d’exportations.

De plus, nous pouvons constater que les échanges intra-branches prennent de plus en plus de place depuis la fin des années 80 dans de nombreux pays de l’OCDE (Organisation de coopération et de développement économiques).

Le commerce intra-branche peut se définir comme une transaction concernant un échange de produits similaires c'est à dire du même secteur d'activité. Il existe deux formes de commerce intra-branche dont le commerce horizontal et le commerce vertical. Le commerce horizontal est distingué par des produits similaires de « variétés » différenciée et le commerce vertical est distingué par la qualité et le prix des produits.

Aujourd’hui, le commerce international est pour une large part un commerce intra-branche. Cela évolue positivement grâce à la spécialisation de certains pays dans des produits dont ils détiennent un avantage économique par rapport à leurs dotations en facteurs de production (main d’œuvre, capital, ressources) mais aussi par rapport à leurs économies d’échelles.

II. La place de la Chine dans les flux internationaux de biens et services

Début 2010, la Chine est devenue le premier exportateur mondial. Ses exportations s’élèvent au 1er trimestre 2010 à 360 milliards de dollars américains à 550 milliards au 1er trimestre 2013 soit une augmentation de 52% en 3ans. Ses importations augmentent aussi mais avec une progression de 43% en 3ans avec au 1er trimestre 2010, 320 milliards de dollars américains jusqu’à 460 milliards au 1er trimestre 2013.

Ainsi, la Chine a su s’adapté à sa politique de croissance car celle-ci est tirée par les exportations comme les autres pays de la région.

Les biens produits sont destinés à être vendu aux marchés extérieurs. Il s’agit très souvent de produits à bon marché car la Chine possède d’un avantage comparatif redoutable avec des salaires bas, des charges sociales inexistantes et une monnaie sous-évaluée.

Aujourd’hui, elle détient une balance commerciale positive dans la vente d’ordinateurs et télécommunication, le textile, les équipements électriques, les jouets et jeux, et dans les produits agroalimentaires.

Dans les années à venir, la Chine aimerait s’orienter dans la spécialisation des produits à haut de gamme ainsi que dans des produits à milieu de gamme pour pouvoir gagner des parts de marchés à tous les niveaux en terme de qualité et de sophistication pour tous les biens.

III. Analyse des échanges de la Chine

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