L'image corporelle perturbée

I – Introduction

        Références bibliographiques

- Titre de l'article : L’image corporelle perturbée, pour la clinique centrée sur la personne soignée.

- Auteur(s) : Sandrine Jonniaux infirmière spécialiste clinique en soins de réadaptation, Franck Hof, infirmier spécialiste clinique en soins aux personnes trachéotomisées, Olivier Dufour, infirmier spécialiste en santé mentale et psychiatrie, Hôpitaux universitaires de Genève, 4 rue Gabrielle-Perret-Gentil, 1205 Genève, Suisse.

-  Revue : Tiré de la revue : Soins

- Date de parution : Mai 2013.

- Genre : Article médical

- Champ disciplinaire :

- Mots clé : Démarche clinique, Estime de soi, image corporelle, intimité, soin infirmier, vécu corporel.

II Thème général de l’article :

Le thème général de cet article est la place de la prise en charge de la perturbation de l’image corporelle dans le milieu médical principalement.

III Synthèse :

Dans ce texte, qui est un article tiré du magazine « soins »parut en mai 2013, dont l’intitulé est « L’image corporelle perturbée, pour la clinique centrée sur la personne soignée » les auteurs, Sandrine Jonniaux infirmière spécialiste clinique en soins de réadaptation, Franck Hof, infirmier spécialiste clinique en soins aux personnes trachéotomisées, Olivier Dufour, infirmier spécialiste en santé mentale et psychiatrie nous partagent ce sujet dont la place est importante dans la prise en charge du patient. Dans cet article, l’idée principale est que l’image corporelle évolue aux différents âges de la vie mais pas seulement. En effet l’image corporelle peut également être atteinte  lors de traitements, de maladie, ou encore quand la personne vient à être hospitalisée. Ce changement de l’image corporelle est vécu différemment par chaque patient et demande de la part du patient ou de la part de son entourage une grande capacité d’adaptation. Les professionnels de santé sont amenés à prendre soin de nombreuses personnes, et les accompagner dans l’altération de leur image corporelle. Dans cet article, Callista Roy, une infirmière, définit quatre « modes d’adaptation » : les besoins physiologiques, l’image de soi, la fonction de rôle et l’interdépendance. D’après Catherine Norris, « l’image corporelle est une création sociale» C’est pour cela que les personnes atteintes de maladie neuro dégénératives, comme parkinson, ou bien les personnes amputées doivent changer leur perception de l’image du soi. Pour Bob Price, l’image corporelle peut se définir avec 3 concepts ; le corps réel, qui est le corps tel qu’il existe, le corps idéal est l’image mentale du corps rêvé et celui de l’apparence qui est la façon dont nous présentons notre corps au monde extérieur. Nous retrouverons ces mêmes notions qui sont abordées dans le diagnostic infirmiers. Ainsi le patient voit son corps changer, il semblerait qu’il y ait un lien entre ces perturbations physique et le psychique.

Enfin aux hôpitaux universitaires de Genève, a été menée une réflexion sur la problématique de l’image corporelle perturbée et les différents outils de communication avec le patient qui peuvent être mise en place, comme le massage, la sophrologie, le dessin afin d’aider la personne à se réapproprier son corps et ainsi retrouver un état de bien être satisfaisant. Autre élément important relaté à la fin de cet article, il semblerait que la perturbation de l’image corporelle soit intimement liée à la sexualité. En effet ce sujet n’est pas suffisamment traité au sein des soins.

III Analyse personnelle :

L’image corporelle est importante pour chacun d’entre nous. En effet, de nos jours, cette dernière très importante dans notre société, est amplifiée par tous les médias, que ce soit les magazines, les journaux ou encore la télévision, lesquels influencent particulièrement les critères d’un corps parfait. Alors que l’image du corps dit parfait véhiculée par les médias ne reflète qu’une partie infime de la population, cela a cependant un impact néfaste sur les personnes subissant une atteinte de leur image corporelle puisqu’elles ne se retrouvent plus dans les normes relayées par les médias, comme ci cette image perçue par l’extérieur était plus destructrice pour elle que la maladie.

Pour exemple dans son livre ^[1]témoignant de son combat contre le lymphome hodgkinien, Agathe Auproux, célèbre chroniqueuse d’une émission téléviser, nous livre sans tabou son combat et dit même que le plus difficle a accepter, a été le cathéter qui disait ouvertement a tout le monde « je suis malade ». Elle s’est sentie entièrement guéri uniquement quand celui ci a pu être retiré. J’ai donc mesuré l’importance de l’impact du regard des autres sur l’impact de l’image changé durant un traitement comme celui d’un cancer par exemple.

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