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Schéma corporel et image corporelle du corps

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Par   •  13 Décembre 2018  •  Cours  •  854 Mots (4 Pages)  •  2 534 Vues

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UE 1.1 : Schéma corporel et image corporelle :

Elles sont distinctes mais ont un point commun :

  • Influence du corps sur le psychisme : puberté, amputation…
  • Influence du psychisme sur le corps : somatisation, déni de grossesse, annonce d’une maladie induit des douleurs non existantes auparavant, deuil (5 ans après la mort du conjoint, le risque de décès est multiplié par 5)

  1. Schéma corporel :

Celle notion vient de la cénesthésie (somme des sensations internes de tous les points du corps et rapportées de façon continue aux centre nerveux supérieurs).

Le schéma corporel est une organisation de ces perceptions qui permet de percevoir le corps comme une totalité. Atteinte du lobe pariétal : perte de mobilité de la moitié du corps.

  1. Image corporelle :

L’image corporelle est liée à la dimension psychologique et à une expérience affective induite par la relation du sujet à lui-même et aux autres.

L’image du corps est donc une construction qui se modifie constamment en fonction des circonstances.

C’est l’image de notre propre corps que nous formons dans notre esprit c’est à dire la façon dont notre corps nous apparait à nous même.

L’image du corps devient l’objet de la libido (plaisir) narcissisme (amour que l’on porte pour nous même).

1er théoricien de l’image du corps : Schilder = il dit que l’image du corps révèle un corps animé de désir pour l’autre et objet du désir de l’autre.

Son élaboration dépend de l’histoire individuelle mais aussi aux relations de l’individu aux autres. L’image du corps a donc un caractère social.

L’image du corps peut se construire ou se déstructurer suivant l’histoire affective du sujet.

Cette tendance à la destruction du modèle du corps met en évidence une peur pour l’intégrité du corps, appelée angoisse de morcellement.

L’image du corps contribue à la compréhension de la pathologie psychiatrique.

Dysmorphophobie : focaliser sur des défauts physiques et se rendre malade, être obsessionnel sur ses imperfections imaginaires.

  1. La psychosomatique :

Par rapport à la médecine traditionnelle, c’est un nouveau regard porté sur l’homme malade.

Elle s’intéresse aux maladies organiques non expliquées par la médecine et aux mécanismes psychiques qui peuvent expliquer l’influence entre le corps et le psychisme.

Elle introduit des facteurs d’ordre psychologique pour rendre compte de la causalité de certaines maladies.

  1. Le corps en relation aux autres et au monde :

Cette imbrication entre corps et relation à l’autre et au monde trouve son origine chez le nourrisson.

La mère comprend les besoins physiologiques de l’enfant et peut donc le protéger contre les excitations du monde interne et externe par un rôle de pare- excitation.

Progressivement, cela contribue au sentiment d’unité corporelle (le bébé se sent protégé et n’est plus envahi par les excitations) et l’enfant assumera tout seul les excitations par un processus d’individualisation.

  1. Un exemple : le stress :

Tout type d’évènement qui provoque une forte oscillation émotionnel peut engendrer du stress.

C’est la perception de l’évènement qui produit une réaction corporelle et psychique.

L’évènement peut être ordinaire (faim nourrisson) ou extraordinaire (actes terroristes).

Perception a priori consciente du stress mais aussi des mécanismes inconscients qui empreintes différentes voies (neurotransmetteurs sont activés pour produire une activité cardiovasculaire et sur l’immunité).

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