L'histoire de l'usine de verre Royal Mirror
Commentaire de texte : L'histoire de l'usine de verre Royal Mirror. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar dissertation • 24 Septembre 2013 • Commentaire de texte • 361 Mots (2 Pages) • 894 Vues
Historique[modifier | modifier le code]
De Louis XIV à l'après guerre[modifier | modifier le code]
La Manufacture royale de glaces de miroirs est fondée par Louis XIV en 1665, afin de donner à la France une dépendance moindre aux productions de verre vénitiennes. Entre 1678 et 1684, la compagnie participe à la construction de la Galerie des Glaces du château de Versailles. En 1693, elle s'établit en Picardie à Saint-Gobain (aujourd'hui dans le département de l'Aisne).
Elle passera la révolution industrielle en se dotant d'une fabrique de soude artificielle en 1806. Elle change de statut en 1830, pour devenir une société anonyme. En 1848, elle fusionne avec les verreries de Saint-Quirin, de la famille d'Eugène Chevandier de Valdrome1. En 1866, la Société des Manufactures des glaces et produits chimiques de Saint-Gobain, Chauny et Cirey acquiert la fabrique d’acide sulfurique de John Frédéric Boyd située rue du Landy à Aubervilliers.
À partir des années 1960 jusqu’aux années 2000[modifier | modifier le code]
Malgré un chiffre d'affaires toujours favorable, les années 1960 sont difficiles pour Saint-Gobain, parce que les marges bénéficiaires s'affaiblissent, le taux d'endettement s'accroît et l'actionnariat est devenu dispersé. C'est dans ce contexte que, en décembre 1968, Boussois-Souchon-Neuvesel (BSN) lance sur elle une OPA, qui échoue la laissant exsangue et à court de disponibilités. La Compagnie de Pont-à-Mousson compte, à ce moment-là, d'importantes disponibilités et une prestance dans le secteur de la sidérurgie (leader mondial du tuyau en fonte) qui lui confèrent le poids rendant possible une fusion avec Saint-Gobain, effective en 1970. Cette fusion, fortement encouragée par le gouvernement de Georges Pompidou, donne naissance à un groupe d'envergure mondiale. Si, au départ, Pont-A-Mousson S.A.[réf. souhaitée] avait plus de poids dans le groupe, la situation s'est inversée et Saint-Gobain PAM (nouveau nom de la filiale Pont-A-Mousson S.A.[réf. souhaitée]) n'a plus d'influence sur le groupe Saint-Gobain. Le seul signe encore apparent de la fusion est la présence du pont, symbole de Pont-A-Mousson[réf. souhaitée], dans son logo.
Le groupe est nationalisé en 19822 par l’Union de la gauche. Il est à nouveau privatisé en 1986.
Au titre des réalisations de l'entreprise, on peut notamment citer la Pyramide du Louvre, l’aménagement du lycée Henri-IV3 ou le Skywalk (au-dessus du Grand Canyon)4.
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