L'euro et le commerce extérieur de la France
TD : L'euro et le commerce extérieur de la France. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar Thomas Drthn • 2 Février 2017 • TD • 519 Mots (3 Pages) • 552 Vues
Devoir Maison 2 :
L’euro et le commerce extérieur de la France
I- L’analyse du commerce extérieur de la France
Le commerce extérieur de la France désigne l’ensemble des échanges des biens et services entre la France et le reste du monde. On sait que l’économie française est une économie ouverte sur l’extérieur : elle exporte une part grandissante de son PIB et ses importations fournissent une part importante de la consommation.
On constate, pour l’année 2012, selon la balance des transactions courantes de la France (regroupe les échanges de marchandises, les échanges de services, les flux de revenus et les transferts courants entre la France et le reste du monde). Les transactions de biens montrent que la France a plus importé qu’elle a exporté soit -70,2 milliards d’euros, les transferts courants s’élèvent à -37,2 milliards d’euros.
Cependant les services montrent que la France a plus exporté qu’importé avec 30,3 milliards d’euros. Les principaux désavantages tiennent aux secteurs traditionnels, textile, l’automobile et les produits agricoles. En revanche, la France conserve aussi un avantage dans le secteur du luxe, l’agroalimentaire et l’industrie pharmaceutique.
La balance des transactions courantes regroupe la balance commerciale (marchandise) et la balance des services ( services, revenus et transfert courant ).
En 2012, le déficit commercial s’est réduit de 6,9 milliards d’euros pour atteindre 67,2 milliards d’euros. De meilleures performances à l’exportation ont permis la réduction du déficit. C’est le cas de l’aéronautique, avec un excédent qui s’améliore de 3,0 milliards d’euros. Afin de mesurer la place que tient le reste du monde dans l’économie d’un pays, nous utilisons le taux d’ouverture du commerce. Nous constatons que les « petits pays » (Irlande, Pays-Bas) dépendant plus du commerce international que l’Allemagne ou les États-Unis.
La France est en sixième position après les États-Unis, le Japon, l’Australie, la Turquie et le Royaume-Unis avec un taux d’ouverture d’environ 0,4 %.
II- L’influence du taux de change sur les échanges avec l’extérieur
En 2010, l’euro s’est fortement déprécié notamment par rapport au dollar, au yen et à la livre. Cette dépréciation procure des gains de compétitivité aux producteurs français. Elle permet donc de stimuler les ventes hors zone euro et c’est un facteur de soutien à l’activité en France.
La dépréciation de l’euro peut contribuer à accroître les exportations françaises en volume d’environ + de 2% en 2010 et + de 3,5% en 2011.
Pour soutenir les entreprises exportatrices le chef de l’État promet de « défendre l’euro » face à des pays qui actionnent des politiques monétaires qui permettent à leur monnaie de se déprécier pour favoriser les exportations.
La France doit donc réguler se échanges et importer plus de biens. Cependant la balance commerciale des exportations de services est excédentaire ce qui est positif pour la croissance économique du pays, donc son PIB. Le taux de change doit rester stable car s’il varie trop fortement les agents économiques n’auront pas confiance dans leur monnaie.
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