Le Commerce Extérieur En France En 2012
Note de Recherches : Le Commerce Extérieur En France En 2012. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar Bambiiiino • 29 Novembre 2014 • 1 845 Mots (8 Pages) • 717 Vues
Le commerce extérieur d’une nation désigne l’ensemble des échanges de biens et de services entre cette nation et les autres pays, son analyse permet d’évaluer les forces et faiblesses de l’économie du pays étudié. En 2012 la France se situe à 5ème place des exportateurs et des importateurs loin derrière les Etats Unis (1er) mais aussi de l’Allemagne (2ème)*. De plus, en 2011, la France enregistrait le triste record du plus lourd déficit du commerce extérieur qui s’élevait à 69,59 milliards d’euros. Les enjeux pour la France en 2012 sont donc de bien évidemment réduire ce déficit et peut être miser sur ses points forts pour se redresser.
*source OMC statistiques 2012
I – Situation du commerce extérieure de la France en 2012
1 – Bilan chiffré du commerce extérieur français en 2012
La France enregistre, en 2012, 441,657 milliards d’euros de ses exportations (ventes de produits nationaux à l’étranger) et 508,815 milliards d’euros des importations (achats de produits étrangers)(source Douanes). Le solde commercial qui est donc la différence entre les exportations et les importations traduit donc un déficit de 67,158 milliards d’euros, ce qui constitue tout de même une amélioration de 9,3% du solde par rapport à l’année 2011. En 2012 la France possédait donc un taux de couverture de 115%, représentant le financement des importations par les exportations. Avec un PIB de 2 032,3 milliards d’euros (source Insee), la France compte donc un degré d’ouverture de 23% s’agissant de la part du commerce international de la France dans son PIB. Aussi la France compte un taux de pénétration du marché intérieur à 24.23%, ce qui caractérise la dépendance du pays vis-à-vis de l’extérieur.
2 – Le ralentissement des importations qui restent supérieures aux exportations.
En 2012, la France importe moins et exporte plus, mais reste largement déficitaire. En effet, les importations ralentissent sur l’ensemble de l’année (+1,3 %, après +12,3 %). Les reculs au niveau des importations concernent l’automobile (-7,8 % contre +9,1 % en 2011), les biens intermédiaires (ce sont des biens qui sont transformés par des entreprises et qui sont le plus souvent acquis par d’autres entreprises dans le but d’être transformés en d’autres biens) notamment les produits métallurgiques, l’informatique et l’électronique (-2,1 % contre +7,4 % en 2011). En revanche une grande partie des importations est liée à la facture énergétique qui a augmenté de 6,6 milliards d’euros en un an pour atteindre 69 milliards d’euros ; mais aussi liée à d’importants échanges dans les secteurs aéronautiques et pharmaceutiques, ont vu leurs importations s’accélérer (18,6 % après +4,4 % en 2011 concernant l’aéronautique ; +9,2 % après +2 % pour la pharmacie). Données sources Douanes Françaises / DG Tresor
3 – Le ralentissement des échanges avec l’UE.
La croissance des exportations a ralenti en 2012 (+3,2 % après +8,4 % en 2011). Elles se sont élevées à 434,1 milliards d’euros. Hors aéronautique et pharmacie, tous les secteurs accusent une baisse ou un ralentissement de leurs exportations. En effet, les ventes d’automobiles ((-5,1 %, après +6,2 % en 2011) et les produits agricoles chutent, coïncidant avec la chute de deux marchés que sont celui de l’Italie et de l’Espagne. Plus généralement, on constate en 2012 un net ralentissement des échanges avec l’Union Européenne (+0,3 %, après +7,2 %). Tout d’abord, la progression des ventes vers l’Allemagne s’essouffle (+2,4 %, après +10,0 %), les exportations vers l’Espagne et l’Italie sont en net replis comme indiqué plus haut. Les ventes vers les nouveaux Etats membres de l’UE freinent également (+0,7 %, après +9,5 %) malgré le fait qu’elles aient été dynamiques en 2011. Le constat de cet essoufflement avec l’UE se vérifie aussi avec les importations qui ont nettement diminué (+1,4 %, après +8,9 %).
II – La spécialisation des échanges français
1 – La spécialisation sectorielle des échanges
La spécialisation représente la répartition des activités productives entre les différents pays qui participent à l'échange international. Malgré un déficit du solde commercial, subsistent des îlots de prospérité, qui parviennent à dégager un excédent commercial. Cette spécialisation sectorielle s’est accélérée avec la crise, le secteur automobile qui était un des secteurs majeurs, et est devenu une des principales faiblesses aujourd’hui.
Le premier ensemble est constitué d’activités de haute technologie et la recherche-développement. Ce bloc représente un solde d'environ 34 milliards d'euros en 2011 : aéronautique (+ 17,7 milliards), matériel de transport (+ 11 milliards), équipements automobile (+ 3,1 milliards), pharmacie (+ 1,9 milliard). Cet ensemble se concentre autour de l’aéronautique qui a vu ses exportations rebondir en 2012 (+18,3 % après +0,6 % en 2011), et ce notamment grâce à la vente d’Airbus vers l’Asie et particulièrement la Chine qui reste le premier client d’Airbus. Ainsi, ce secteur représente près de 40 % des exportations de haute technologie.
Le second ensemble regroupe les éléments culturels de la France et de son savoir-faire : les produits du terroir (+ 9,9 milliards), les parfums et cosmétiques (+9,9 milliards), le tourisme (+7,5 milliards), et plus généralement le marché du luxe. Des études estiment le chiffre d’affaires de ce secteur du luxe à 41 milliards d’euros en 2011, sachant que 80% de cette production sont exportés, cela constituerait un solde commercial de 34 milliards d’euros ; c’est deux fois le solde de l’industrie aéronautique. Finalement le secteur où la France brille le plus est basé sur la réputation et l’histoire du pays. (Source Douanes Françaises).
2 – La spécialisation géographique des échanges
Même si nous avons pu observer un ralentissement des exportations vers l’UE, elle reste le principal débouché des exportations françaises représentant
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