L'entreprise Laiterie de la Rive-Sud.

RÉSUMÉ DES FAITS

L'entreprise Laiterie de la Rive-Sud est une petite entreprise ayant bien prospéré et qui est maintenant sous la direction de Monsieur Jerry Jones, en poste depuis les sept dernières années, mais employé depuis déjà 20 ans. Monsieur Jones possède sous sa direction un superviseur, Al Brown à l'expédition et une dizaine de chauffeurs. La laiterie, qui se voit encore parfaitement rentable, ne s'est pas vu l'objet de quelconque avancement ou expansion depuis son commencement. Il en est de même pour le système organisationnel. En fait, la seule modification dont il a été question, et ayant eu lieu au cours des années précédente, concerne la rémunération des chauffeurs. Ceux-ci auraient été, par le passé, salarié à la commission. Cependant cette situation posait problème considérant que certain trajet se voyaient plus rémunérateur que d'autre, pénalisant ainsi certain chauffeur comme l'indique Monsieur Jones : « (…) nos chauffeurs sont payés à la semaine. À un moment donné, ils travaillaient à commission, mais cela était problématique parce que certains des parcours représentaient un chiffre de vente plus important que d'autres. » . Depuis cette modification, il semblerait que les chauffeurs aient perdu de leur motivation.

Jerry Jones, possédant une personnalité leader et ayant à cœur le bien être de l'entreprise, n'hésite pas sur les différentes manières d'accentuer la motivation de l'équipe dans leur rendement et leurs services à la clientèle. Celui-ci préconise la technique direct : « Si les ventes d'un chauffeur ont diminué parce qu'il a donné un piètre rendement, je vais lui dire directement où est le problème. (…) Si cela ne donne aucun résultat, alors je vais lui tomber dessus encore plus fort que nécessaire. ». Monsieur Jones possède aussi une assiduité qu'il met en œuvre avec son équipe en faisant de nombreuses vérifications des véhicules de transport et de la marchandise. La priorité pour Jerry Jones étant la satisfaction clientèle, celui-ci traite toutes les plaintes de chaque client de manière sérieuse. Dans le but de s'assurer le bon contrôle de l'inventaire et de l'honnêteté de son équipe de travail, monsieur Jones prélève directement sur les paies des chauffeurs les divergences d'inventaire des véhicules de transport.

Ensuite, selon un ancien chauffeur de l'entreprise, n'étant plus employé à la laiterie, toutes les mesures disciplinaire de monsieur Jones ne ferait que renforcer le manque de motivation des chauffeurs puisque, selon les dire de monsieur Jones : « Si tu fais quelque chose de pas correct, tu vas en entendre parler; si tu fais du bon travail, ce n'est pas moi qui va-t'en parler. » Selon les dires de l'ancien employé, les chauffeurs éprouverait le manque de confiance de leur directeur : « À chaque fois qu'un client se plaignait, Jerry présumait que c'était la faute du chauffeur et ne nous donnait jamais l'occasion de raconter notre version des faits. » Il semble aussi que les employés voient de manière rabaissant les techniques de disciplines de monsieur Jones : « (…) disait à quelqu'un qu'il avait mal fait son travail, il aimait toujours avoir d'autres chauffeurs présents afin de se donner l'image du dur à cuire . »

Enfin, l'expéditeur, Monsieur Al Brown, semble un employé fidèle qui se soucis du bon fonctionnement de l'entreprise qui se perçoit dans sa manière de se s'assurer de la bonne circulation des différents produits : « (…) il charge juste assez de lait et autres produits laitiers sur chaque camion pour les besoins de la tournée et, ainsi, il y a peu de produits qui restent ». Cependant, selon les dire de l'ancien employé, le système d'inventaire maintenu par monsieur Brown laisserait à désirer : « Le système d'inventaire est trop souple. (…) »

L'ensemble de ses différents éléments laissent planer une atmosphère négative à l'intérieur de l'entreprise, menant ainsi à différentes infraction, selon les dires de l'ancien employé : « Une pratique consistait à livrer moins de produits à un client, faire la facture et recevoir le paiement. (…) allait chercher les quelques produits manquant, se faisait payer pour ces produits sans faire une autre factures. Le chauffeur mettait cet argent dans sa poche (…). »

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IDENTIFICATION DU PROBLÈME

Le cas Laiterie de la Rive-Sud démontre plusieurs problématiques. La première lacune se situe au niveau des méthodes de motivation utilisées par la direction, soit par monsieur Jerry Jones. Malgré la bonne volonté de monsieur Jones à penser ses méthodes efficaces au niveau motivationnel, il semble que l'ensemble des chauffeurs n'apprécie que peu ou pas celles-ci et aurait, au contraire, l'effet inverse.

Ensuite, le système présentement utilisé pour assurer le contrôle de l'inventaire est déficient. Un système « d'inventaire (…) trop souple » et un manque au niveau de la supervision de monsieur Al Brown entraine des pertes réelles financièrement pour l'entreprise. Différent débalancement hebdomadaire ne sont pas des choses qui devraient se voir régulièrement.

Enfin, la dernière problématique relève de l'organisation générale de l'entreprise qui n'a pas été modifiée ou adapté aux différents changements du marché. Cette lacune a pour effet de restreindre le potentiel de l'entreprise à plusieurs niveaux.

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IDENTIFICATION DES CAUSES DU PROBLÈME

LA MOTIVATION

Besoins relationnels des employés non-comblé

Tout d'abord, pour ce qui est de la problématique concernant la motivation des employés. Selon la théorie d'ERD , énoncée par le psychologue Clayton Alderfer, trois besoins doivent se voir satisfait pour atteindre un bon niveau de motivation, ainsi le besoin existentiels, relationnels et de développement. Dans le cas de la Laiterie de la Rive-Sud, la lacune semble principalement se situer au niveau du besoin relationnel. Selon cette théorie, la bonne relation interpersonnelle des employés est un élément important de motivation. Selon les dire d'un ancien chauffeur «Il était impossible de faire quoi que ce soit là-bas sans avoir Jerry continuellement sur les talons. Qu'importe ce que l'on faisait, ce n'était jamais

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