L'endettement public selon les libéraux

Pour les libéraux, qu'ils soient néoclassiques, classiques ou autrichiens, l'endettement public est un boulet inutile. L'Etat se doit d'être minimal et son budget équilibré. En effet, selon ses auteurs, le marché assurant le plein emploi et l'affectation efficace des ressources, toute dépense publique est inutile (à quelques exceptions près cependant, j'y reviens après), notamment toute dépense visant à soutenir la demande globale. Le déficit public va avoir des conséquences négativesDette et croissance économique

Les caractéristiques actuelles de l'économie nationale marocaine montrent que l'État est obligé de poursuivre sa politique d'endettement à raison de 50 à 60 Milliards de dirhams par année si on veut maintenir la croissance autour des 4 à 5%. A fin 2012, l'endettement public représentera 77% du PIB (suivant la norme du ministère qui ne prend en compte que la dette du Trésor, ce chiffre sera de 62%).. Autrement dit, la dette publique marocaine n’a jamais été aussi élevée. Malgré les efforts du gouvernement pour limiter l’endettement public, celui-ci est bien supérieur à la limite . Les efforts de rigueur budgétaire pour réduire la dette sont parfois accusés d’être un frein a la croissance économique. En effet, l’endettement constitue un moyen de faire face aux besoins de financement. Le crédit ou les titres monétaires et obligataires permettent la consommation et l’investissement, facteurs essentiels de croissance économique qui n’est d’autre que l’augmentation soutenue durant une longue période d’un indicateur de dimension pour la nation le pib . Toutefois, les récentes crises nous ont montré qu’un lourd endettement peut fortement amplifier la récession financière. On peut alors craindre des répercussions sur la croissance économique. Ainsi, si l’endettement peut être un instrument efficace pour stimuler la croissance, il comporte également des risques importants. Les mesures de limitations de l’endettement peuvent alors se justifier pour prévenir les crises et établir les conditions nécessaires à une croissance régulière. Il convient alors d’entreprendre des efforts pour diminuer le poids de la dette. Selon la théorie keynésienne traditionnelle de l’évolution conjoncturelle déterminé par la demande, l’impact des déficits – autrement dit de l’augmentation des dettes publiques –sur la croissance est jugé positif. Dans le cas d’une sous-activité, une augmentation des dépenses entièrement financée par les impôts, donc implicitement sans impact sur la dette publique, induit une hausse équivalente du PIB. Pour les libéraux, l'endettement public est un boulet inutile. L'Etat se doit d'être minimal et son budget équilibré. En effet, selon ses auteurs, le marché assurant le plein emploi et l'affectation efficace des ressources, toute dépense publique est inutile , notamment toute dépense visant à soutenir la demande globale. Le déficit public va avoir des conséquences négatives

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