L'application du libéralisme économique à la société
Cours : L'application du libéralisme économique à la société. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar deflid • 3 Décembre 2012 • Cours • 274 Mots (2 Pages) • 916 Vues
L’application du libéralisme économique à la société, commence dans les premiers temps du 19e siècle.
La bourgeoisie, installée dans les rouages de l'état depuis la révolution française, détient l'ensemble des pouvoirs.
Très vite (en quelques décennies seulement) la liberté promise à l'ensemble va revenir essentiellement aux bourgeois et aux commerçants.
L'ouvrier est totalement exclu des idées généreuses du libéralisme.
Écoutons ce qu'écrit Jacques Ellul dans son livre : « une histoire des institutions » aux PUF.
Dès le début du XIXe siècle, la bourgeoisie, classe montante, est appelé à être le cadre et la force directrice de la société.
Sa situation dominante en économie, son accession progressive au pouvoir, sa mentalité (organisation, moralité, esprit d'entreprise) semble la désigner à remplir ce rôle. Mais en réalité son incompréhension fondamentale des problèmes sociaux, son égoïsme de classe, sa recherche exclusive du confort, son inaptitude culturelle empêcheront la bourgeoisie d'être vraiment l'élite de la société.
Elle restera la force économique, sans pouvoir remplir la totalité de la fonction dirigeante. Mais elle imposera à toute la société du 19e siècle le style de vie bourgeois. En 1830, la bourgeoisie accède au pouvoir. Le conflit entre bourgeoisie et aristocratie, commencée sous Louis XVI, prend fin ; les dynasties bourgeoises évincent définitivement les aristocrates. Ce fut une ruée sur tous les postes : fonction publique, évêché, corps savants, académie, université. La bourgeoisie remplit toutes les fonctions. En même temps, au point de vue économique la situation s'affermit : les patrons s'unissent en coalitions qui ne sont pas poursuivies judiciairement.
Le monde politique dominé par le régime censitaire, livré entièrement à la haute bourgeoisie qui, seule, participe aux élections, ne se préoccupe absolument pas des problèmes ouvriers
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