L'Euro

Chapitre 5 : L’Euro

Tout a commencé avec la décision de Nixon en juillet 1971, lorsqu’ décide de révoquer les accords de Breton Woods et de mettre fin à la convertibilité du dollar en or.

Entre 1971 et les accords de la Jamaïque : période chaotique. Son successeur va mettre en place le système monétaire actuel, les puissances occidentales et le Japon vont acter la démonétisation totale du métal jaune.

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La France et l’Allemagne sont plus compétitives et ont plus de réserves en or que les EU, cela persuade Nixon de prendre cette décision en 1971.

Mai 1968 : événements en France qui vont entrainer un an après le départ du Général de Gaulle et qui vont fragiliser le franc et la compétitivité française car à la fin les accords de Grenelles sont signés entre les centrales syndicales et le gouvernement de Pompidou qui décident d’une augmentation des salaires fortes, donc dépréciation du franc qui s’accentue par rapport au Mark.

1965, DG part, Pompidou lui succède, au niveau économique sa ligne de conduite n’est pas claire, dans les effets il nomme au ministère des finances VGE, adversaire déclaré de la politique de retour à l’étalon or.

En France, flou, pas de réaction de Pompidou ce qui laisse entendre qu’il a abandonné la politique de DG et son ministre des finances proches des EU semble approuver la décision de Washington.

EN Italie, la situation se dégrade également, parti communiste le plus puissant d’Europe occidental.

L’Europe se dégrade, le mark allemand devient fort, les pays bas qui se tiennent à l’écart, ont un potentiel important, la France et l’Italie décrochent de plus en plus. Leur monnaie respective se déprécie de plus en plus.

+ Fin de la guerre du Vietnam

+ Guerre de Kippour

+ Chocs pétroliers

Lorsque Nixon prend sa décision en juillet 1971, voyant que l’Europe ne réagissait pas : « Le dollar est notre monnaie et votre problème ».

A la commission de Bruxelles, haut fonctionnaires qui voient que les choses commencent à tanguer aux EU comme en Europe, l’un d’entre eux est commissaires au commerce, professeur d’économie réputé, a été nommé à la Commission de Bruxelles fin des années 60, c’est lui qui, en 1971, publie avec un partenaire allemand, Werner, le premier texte officiel appelant les pays européens à la constitution d’une monnaie européenne.

Cette future monnaie unique européenne se substitue au dollar comme étalon monétaire universel.

Pendant cette période, décrochage des économies française et italienne, se met alors en place ce système monétaire à partir de ce moment là.

Processus qui devient instable puisque le système va anticiper ce que la globalisation va étendre au monde entier dans les années suivantes.

Processus compliqué et instable car il va donner un privilèges aux états qui ont une monnaie forte à savoir l’Allemagne et les Pays Bas. Les Etats qui  ont une monnaie forte afin de la déprécier vont émettre de plus en plus de monnaie pour pouvoir acheter du dollar avec ce surplus monétaire.

On passe progressivement du système de change or au système monétaire monométallique.

On ne sait pas encore qu’on va basculer définitivement dans le système actuel.

Le but est de placer le dollar dans leur réserve.

Politique tendanciellement mercantilisme puisqu’ils conservent leur réserve à partir de leurs excédents commerciaux.

Ils vont empêcher la dépréciation du dollar en achetant le dollar, ce qui permettra aux Américains de l’établir en monnaie de réserve lors des accords de la Jamaïque en 1976.

Pour la France et l’Italie, la stratégie que va impliquer le SME va être l’inverse, eux vont devoir vendre une partie de leur réserve.

Destruction de leur réserve pour acheter leur propre monnaie afin de réapprécier leur monnaie par rapport au Mark.

Deuxième choc pétrolier en 1979, on passe dans le 2ème SME, le serpent monétaire et on accorde un écart de 2,5% entre les différentes monnaies appartenant à la SME.

La France et l’Italie vont pouvoir dévaluer leur monnaie et se remettre à exporter plus facilement et ainsi améliorer leur balance commerciale.

Système plus souple, mais la contrainte monétaire est toujours là.

Election présidentielle de mai 1981 en France, gouvernement socialiste arrive au pouvoir avec François Mitterrand.

Vague de nationalisation des entreprises privées, il tente de relancer l’économie par une relance de la consommation par le biais de programmes financés par l’Etat qui va engouffrer le déficit de la France dans le fond.

Fuite massive des capitaux au point que FM est obligé d’établir le contrôle des changes pour empêcher les capitaux de quitter la France en mars 1984.

Trois dévaluations monétaires lors des trois premières années du septennat de Mitterrand (81, 82 et 83).

La France fait le choix de rester dans le SME.

Nouvelle période : élection de chaque Chirac en 1995.

On a institutionnalisé la trahison comme principe de gouvernement.

Mitterrand place Fabius à Matignon et Mr. Bérégovois au ministère des finances pour accomplir ce changement radical de politique.

Politique du franc fort dont le but n’est même plus seulement de maintenir la France dans le SME mais d’aboutir à la parité, à l’accrochage monétaire entre le franc et le mark qui permettra la mise en place de l’euro.

        On entre  dans la logique qui va voir se transformer l’Europe. L’économie allemand très forte depuis les années 60 va surclasser l’économie française ce qui fait que en septembre 1985, la suprématie du deutschemark au sein du marché commun va être entériné par les accords de NY par lesquels le deutschemark va devenir la monnaie de réserve de la communauté économique européenne.

        Déchéance implicite du franc au terme de ces trois dévaluations, le mark est reconnu comme la monnaie de réserve de l’Europe.

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